Pour toutes les femmes qui ont honte de leur corps.

Mesdames, vous qui avez honte de votre corps, souvent sans véritable raison, et qui usez des régimes, crèmes revitalisantes, ou produits anti age quand il ne s’agit pas de chirurgie, qui martyrisez votre corps par de la gymnastique ou des privations lisez ici ce qui est arrivé à cette jeune femme de 26 ans.

Vous allez pouvoir vous regarder sous un autre jour !

http://sante.planet.fr/a-la-une-26-ans-elle-en-parait-70-preuve-images.114939.2035.html

Mr Trëgouet, sénateur honoraire espère vivre 150 ans ?

En tout cas son éditorial du{@ rT Flash] Lettre 533 du 6 au 19 novembre 2009 (numéro double) pourrait le laisser à penser ou à croire.

Dans un éditorial pessimiste ou il apparait que la longévité s’est non seulement accrue, mais continue de s’accroitre particulièrement, avec de nombreux super centenaires, il est fait état du soucis que vont provoquer (mais personne ne peut aujourd’hui prédire lesquels ou comment cela va se concrétiser),ces personnes âgées, face à une pénurie de jeunes, en compensation.

Mais ou je commence à devenir vraiment inquiet c’est dans cette formulation :

« On voit donc que la mutation démographique que va connaître l’humanité au cours de ce siècle va entraîner des conséquences sociales, économiques et culturelles incalculables et provoquer l’avènement d’une nouvelle civilisation radicalement différente de celle que l’homme a connue jusqu’à présent. La grande question n’est plus de savoir si une telle évolution est possible mais si elle est souhaitable et comment l’espèce humaine pourra, dans un délai de transition aussi cours à l’échelle historique, s’y adapter. »

Une évolution ne serait pas souhaitable ? Que de grandes difficultés soient à prévoir sur cette hypothèse c’est relativement clair.

Maintenant faire peur avec le troisième age, il n’y a pas loin d’envisager des solutions radicales, afin de préserver « la race humaine ».

Une adaptation qu’il faudra surveiller, afin de contrer les dérives que ce genre de discours laisse supposer…

Mr Trëgouet nous a habitué à des éditoriaux plus sereins, bien que toujours enthousiastes….

Poser un problème, une question, afin de pouvoir ébaucher des solutions, oui; poser la « question » afin de provoquer un débat pourquoi pas.

A condition que le débat ne dérive pas sur une question existentielle…

La navrante histoire d’une mort annoncée, désolante, seule.

Une femme est morte. Rien d’extraordinaire, me direz vous. Cela ne mérite pas un billet.

Et bien, si; je vais mettre les pieds dans le plat.

Ce qu’a subi cette femme est quelque chose d’inhumain, dont nous sommes responsables, vous et moi, la société à part entière d’aujourd’hui, cette société qui commence seulement à s’intéresser à la maltraitance des personnes âgées ou des handicapés.

Cette femme a commencé sa vie en foyer. Ce n’est pas le sujet de ce billet mais cela permet de dresser le tableau.

Par chance pour elle, à un moment de sa vie, une association d’entraide aux défavorisés lui trouve un petit appartement.

Un peu de bonheur pour elle à un moment de sa vie ?

Pas du tout.!

Une mort lente, horrible, annoncée mais non connue.

Une mort terrible, qui va durer trois années.

Car cette femme vient d’être retrouvée, morte, dans son appartement d’un petit immeuble, en plein centre ville, au bout de trois anas seulement.

Pendant trois années, cette femme va être considérée en vie.

Pendant trois ans personne, pas même son propriétaire, ne prendra de ses nouvelles, puisque le loyer continuera d’être honoré, par prélèvement, certainement.

Un jour, seulement, et l’histoire ne dit pas à quelle occasion, mais est ce vraiment important, cette femme sera retrouvée, sans vie, chez elle, morte depuis trois ans.

Tout repose sur notre nouvelle société.

Ce n’est pas la première fois que l’on retrouve une personne âgée, morte depuis quelques temps, sans que le voisinage ne s’en inquiète.

C’est cependant inquiétant, injuste, misérable, triste, et honteux.

Et nous ne faisons que commencer.

Nous en sommes à ne plus savoir ce que nous faisons ou devenons.

Nous sommes déjà une société en voie de décadence; une société qui s’étiole; une société qui se paupérise, et enfin une société déshumanisée, une société qui se déshumanise.

Il y a moins de 100 ans, que ce soit grâce aux concierges, aux maires et députés, aux voisins, à la messe, personne n’était absolument seul ou solitaire.

Il y avait toujours, quelquefois de manière exagérée, quelqu’un pour s’occuper de ce que vous faisiez. Vous ne pouviez guère cacher quoi que ce soit très longtemps.

Aujourd’hui, avec les nouveaux services multimédias, les nouvelles plateformes de réponses téléphonique, la disparition des services publics de proximité, les rapports entre personnes s’estompent et se désagrègent.

En particulier pour les personnes en situation de dé socialisation, de paupérisation, de précarité, de maladie handicapante ou invalidante.

Nous en arrivons à ces situations ou une personne peut continuer à vivre en étant morte. Et à toucher des subsides, parce que personne ne s’intéresse à vous.

C’est inacceptable. Des responsabilités, certainement, vont être engagées. On trouvera des lampistes, ou on étouffera l’affaire. Les réalités pratiques, économiques et financières, vont reprendre le dessus; et cette affaire va disparaitre rapidement de l’actualité.

C’est inacceptable. C’est surtout triste.

Allons nous accepter longtemps encore ce genre de drames ?

Le robot qui rêvait.

Ce n’est peut être pas le meilleur des livres d’Isaac Asimov, mais il pose des questions qui sont réellement d’actualité aujourd’hui.

De plus, sa conception des trois lois de la robotique : tout un édifice de pensée et de philosophie qui me plait particulièrement.

Je vous conseille la lecture de ces quelques nouvelles, mais toute son oeuvre est source de félicité mentale. Ce qu’il annonce n’est pas reluisant, mais peut être que les robots et les ordinateurs seront la solution.

On le voit avec le plan du Japon pour les robots en tant qu’aide aux personnes âgées dans les années qui viennent ou les plus jeunes.

Prise en charge de la dépendance ? Le cinquième risque

http://www.lesechos.fr/info/france/4847833.htm?xtor=RSS-2010#

 

Très élégamment décrit comme le cinquième risque, celui de la dépendance risque de devenir la préoccupation principale de la France et du monde.

 

Si certains pays , tels le Japon se sont posés la question, et si certains pays, encore traditionalistes, ont une gestion individuelle de la dépendance, conservant les ancêtres au sein de la cellule familiale, la France est plus qu’en retard sur ce sujet.

La solution ne sera pas dans une économie forcée et un appauvrissement de nos populations vieillissantes.

Pendant ce temps la, la Belgique est en train de percevoir les fruits de nos abondons, et permet à sa population active de se reconvertir dans le juteux marché des maisons de retraite et des soins infirmiers.

Pendant ce temps la, nous accueillons médecins étrangers, infirmiers et autres techniciens qui nous font cruellement défaut depuis les départs en retraite sans précédent ces dernières années, et le manque de candidats.

Les personnes âgées, si elles coutent cher à la société, n’en sont pas moins les piliers de notre démocratie.

Ils ont travaillés pour faire devenir La France d’aujourd’hui.

Que l’on mette les moyens au lieu de prévoir des minimas sociaux à minima, et des mouroirs….

Nos personnes âgées et notre pays mérite de partir en guerre contre les fléaux des nouvelles maladies, la dégénérescence ou la sénilité.

Nous avons tout à gagner à accueillir les personnes âgées et à combattre massivement les maladies qui les font tant souffrir.

Nous avons d’énormes marchés à conquérir, en particulier grâce à nos capacités de recherche et au développement de nouvelles technologies, telles celle des robots qui vont pouvoir aider et suppléer aux difficultés de ces populations.

Allons nous continuer à laisser le Japon et les Etats Unis avancer loin devant, et nous laisser les miettes d’une recherche pourtant vitale économiquement et socialement.

Nous avons besoin de buts, de plans….

 

En voici un; un défi à relever; une promesse à tenir.

Non seulement nous en sortirons grandis, mais de plus nous y gagnerons.