Si ça passe ……et cela va passer !

Les « transactions pénales » permettront aux employeurs d’éviter les tribunaux

Politis révèle le contenu du projet d’ordonnance créant des « amendes administratives » pour les infractions au droit du travail.

 

http://www.politis.fr/articles/2016/01/les-transactions-penales-permettront-aux-employeurs-deviter-les-tribunaux-34018/

Hydratation et santé au travail.

J’ai toujours estimé que les conditions de travail devaient commencer par des bases simples.

Etre bien au travail commence par de bonnes conditions de travail.

 

Ces conditions de travail se résument à quelques bases :

  1. un climat (température, hygrométrie) confortable.
  2. des locaux agréables et propres
  3. des relations humaines cordiales
  4. une hydratation constante.

Or, le 4 ème point s’avère fortement oublié.

Dans les grandes entreprises, en général, des machines distributrices de boissons moyennant paiement sont souvent installées, remédiant à cette problématique.

Mais dans les Pme, la réglementation est rarement respectée.

Elle est pourtant précise et simple à faire appliquer.

« Article R4225-2 du code du travail :
L’employeur met à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000018532169&cidTexte=LEGITEXT000006072050

 

Les obligations de l’employeur sont limitatives :http://www.juritravail.com/idees-recues/Id/202

 

Pourtant la question est loin d’être réglée par méconnaissance. Alors même qu’un simple robinet d’eau potable suffit en général.

 

La question reste toujours d’actualité :

 

http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140511435.html

 

Hydratation

14e législature

Question écrite n° 11435 de Mme Patricia Schillinger (Haut-Rhin – SOC)

publiée dans le JO Sénat du 01/05/2014 – page 1001

Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question de l’hydratation. Des études récentes ont montré que deux Français sur trois ne s’hydratent pas correctement et que seulement 5 % des boissons de la journée sont consommées au bureau. En dépit des obligations réglementaires auxquelles doivent répondre les employeurs, seulement un tiers des employés a accès dans des conditions sanitaires acceptables à une eau fraîche et potable sur le lieu de travail.
Le rapport visant à donner un nouvel élan à la politique nutritionnelle française remis en janvier 2014 par le professeur Serge Hercberg (« Propositions pour un nouvel élan de la politique nutritionnelle française de santé publique dans le cadre de la stratégie nationale de santé ») préconise notamment d’améliorer l’accessibilité de l’eau (mesure n°6). Par ailleurs, une des mesures du plan d’action gouvernemental de lutte contre les drogues et la toxicomanie vise à lutter contre la consommation d’alcool sur les lieux de travail. Ces dispositions ouvrent ainsi un cadre propice au traitement du sujet de l’hydratation. Elles invitent à renforcer les politiques de prévention au sein de la population générale et auprès des entreprises en particulier qui pourraient passer par une campagne d’information nationale et la mise en place d’un repère de consommation efficace. La France continue d’ignorer les bienfaits de l’hydratation en ne développant aucune campagne en sa faveur telle que « buvez 1,5 litre par jour ». Par sa simplicité, un message de ce type aurait un impact fort. Cette démarche pourrait à juste titre s’inscrire dans la future loi de santé publique et le prochain Plan national nutrition santé. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle entend prendre en faveur de la promotion de l’hydratation dans le cadre de la stratégie nationale de santé.

Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

publiée dans le JO Sénat du 09/10/2014 – page 2290

Sur la base des travaux scientifiques menés par l’ancienne agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), le programme national nutrition santé (PNNS) recommande de boire chaque jour de « l’eau à volonté ». En effet les besoins varient selon divers facteurs comme l’âge, la saison, l’activité physique. La sensation de soif est le signe que notre corps manque d’eau. Ce n’est pas tant le choix de l’eau qui est important mais plutôt le fait d’en boire suffisamment chaque jour. L’eau du robinet est régulièrement contrôlée pour garantir sa qualité. Elle constitue la source à privilégier pour l’ensemble de la population. Le PNNS mentionne également comme repère de limiter la consommation de produits sucrés notamment les boissons sucrées. Le PNNS a produit de nombreux outils et mécanismes incitatifs, servant de support aux actions. Le repère « eau à volonté » est présent dans les différentes affiches ainsi que dans les guides nutrition de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) diffusés à plus de 20 000 exemplaires. Une fiche repère « de l’eau sans modération » a été largement diffusée à la population. L’hydratation sur les lieux de travail fait l’objet d’une réglementation particulière dans le code du travail aux articles R. 4225-2 à R. 4225-4. L’obligation principale de l’employeur est de mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), qui a succédé à l’AFSSA, a été saisie en 2012 par la direction générale de la santé pour actualiser les repères de consommations alimentaires du PNNS, dont celui de l’eau pour les différents groupes de population. Le rapport est attendu à la fin de l’année 2014 et il fournira les bases pour actualiser en 2015 les outils de transmission des messages liés aux repères actualisés.

 

A condition que l’eau ne dépasse pas la température de 15 ° !

C’est quoi le travail?

A l’heure de négociations salariales

http://www.leparisien.fr/economie/accord-sur-l-emploi-plus-de-flexibilite-pour-les-entreprises-12-01-2013-2475087.php

épineuses  et difficiles, avec à la clef le maintien ou pas d’un certain niveau de vie, et d’une stabilité sociale, il est peut être bon de revenir sur la notion de travail.

 

Si vous écoutez un peu les uns et les autres, la connotation liée au travail a toujours été, et plus particulièrement ces dernières années la pénibilité de celui ci.

Ce n’est pas seulement le travail en lui même qui incite à penser aux souffrances entraînées par lui, mais aussi l’utilisation du travail qui est faite au détriment des travailleurs :

« Malheureux celui qui construit son palais au mépris de la justice, et

ses étages au mépris du droit; qui fait travailler (‘bd) les autres pour
rien, sans leur donner de salaire (p’Iu>) Or 22,13). »

Le travail est un » poids accablant ».

Faut il s’y résigner ?

« Pourtant, cette vision du travail, toute optimiste qu’elle soit, crée une
résignation face à l’ordre établi, puisqu’elle légitime et justifie théologiquement la
distribution des tâches et la répartition sociale »

Pas forcément si l’on considère que le travail  est  » constructif qui permet le profit et le succès.  »

Pour certains seulement…. Il est surtout acteur de l’inégalité sociale.

« Dans une société où les emplois sont de plus en plus précaires, nous disons avec les Evêques

des Etats-Unis : « le travail étant si important, les hommes et les femmes ont droit
à l’emploi ».

Il faudra tenir compte compte de cette donnée dans l’explosion du concept même du plein emploi au profit du travail précaire.

C’est pourquoi l’éclairage de l’article « « La conception du travail dans la Bible et dans la tradition chrétienne occidentale » » est intéressant. (URI: http://id.erudit.org/iderudit/602426ar DOI: 10.7202/602426ar)

 

Emploi pour trois millions de personnes.

J’inaugure de nouvelles rubriques sur l’entraide et le partage, l’échange et le don.

Et pour commencer j’ai besoin de trois millions d’emploi, de vrais emplois, pas des jobs précaires payés à la petite semaine, ou non payés.

Donc les arnaqueurs s’abstenir. Les employeurs malsains aussi.

Je recherche trois millions d’emplois pour trois millions de chômeurs. Trois millions de chômeurs, qui, quoi que je puisse entendre, veulent travailler, veulent pouvoir être fiers de leur travail, et de leur argent gagné.

Ceux qui ont la possibilité de fournir ce travail, ces salaires, contactez moi.

Et ce n’est pas un canular.

Je suis sérieux.

Rien que dans ma ville il en faudrait plusieurs milliers.

Ensemble nous pouvons y arriver. Ensemble nous pouvons le faire.

Les drogues au travail

Du coup pour la Mildt, la question des tests de dépistage à l’embauche et au cours de la carrière du salarié – jusque-là réservés aux seuls postes à risque – se pose.

http://www.20minutes.fr/article/581141/Societe-Des-salaries-pas-seulement-accros-au-boulot.php

Et si on s’occupait avant de la souffrance au travail?

Ou de la difficulté à travailler ?


Stress au travail, harcèlement, suicide

Mon activité de défenseur syndical, de conseiller du salarié, mon combat pour combattre la souffrance au travail au sein des chsct, particulièrement l’amélioration des conditions de travail me laisse à penser que peut être mes connaissances pourraient être utiles.

Je suis prêt à en débattre.

Je ne peux accepter les suicides, le mal être au travail, le harcèlement professionnel (si encore il s’agissait du harcèlement de malades envers d’autres personnes cela pourrait se comprendre sans être acceptable) dans le but de virer un salarié gênant.

La souffrance au travail la dépression, la spirale infernale des tranquillisants, des anti dépresseurs ne peuvent être aujourd’hui niés.

En tant que Conseiller du salarié, je ne peux accompagner des salariés que dans le département de la Marne.

En tant que postier, je peux accompagner un salarié ou un fonctionnaire de tout le groupe La Poste.

En tant qu’homme je peux accompagner humainement une entreprise qui voudrait retrouver un climat sain de travail, prête à jouer le jeu. La crise exacerbe les situations à risques, alors qu’il est primordial de resserrer les rangs afin d’obtenir un esprit d’équipe, souder les « collaborateurs » autour d’un véritable projet de société.

Mon seul espoir : arriver à continuer à aider les personnes qui ont besoin de moi.

« UN NOUVEAU PACTE SOCIAL EST NECESSAIRE EN FRANCE »

« UN NOUVEAU PACTE SOCIAL EST NECESSAIRE EN FRANCE »

Tiens, le président du Sénat Gérard Larcher, suggère un nouveau pacte social (basé sur les idées allemandes).

Il nous avait habitué à de plus curieuses propositions…

Un nouveau pacte social, c’est ce qui aurait du être envisagé avec la réforme de la réduction du temps de travail, qui fut une occasion ratée.

Nous verrons ce qui ressortira de cette idée.