La guerre économique sans merci que nous livrons, la grippe h1n1, le terrorisme absurde et honteux, la misère ambiante, le stress de l’après ne doivent pas faire oublier le plus important

Et c’est quoi le plus important allez vous me demander ?

Au risque de vous surprendre, pour une fois il ne s’agit aucunement de prévoir les lendemains des crises, ou préparer la lutte contre une pandémie qui en définitive à du mal à s’épandre (ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre), ou de’augmenter les moyens de la lutte contre le terrorisme mondial, la drogue ou l’alcool, les trafiquants, les bandits de tous poils, ou la lutte contre le danger du nucléaire militaire.

Il ne s’agit pas non plus de la lutte contre la pauvreté, les moyens à mettre en oeuvre pour atténuer la « sinistrose » ambiante.

Il s’agit plutôt d’un concept fondamental, qui, si nous ne nous décidons pas à le prendre en compte, et en mains (sans jeu de mot), pourrait sonner demain le glas de l’espèce humaine.

Heureusement qu’au jour d’aujourd’hui nous avons la faculté de nous prévenir de ce fléau grâce aux antibiotiques, et aux divers processus sanitaires,ou au réseaux d’alerte sanitaire.

Pourtant, nul n’en a conscience aujourd’hui. Mais si demain nous ne faisons rien, le risque que la question devienne cruciale pour notre avenir existera.

C’est un soucis qui tue déjà énormément de personnes dans le monde entier. Dans l’indifférence générale.

Et c’est une démarche qui n’est absolument pas prise en compte dans nos sociétés.

Les diverses études qui ont été faites démontrent à l’excès le manque de conscience de l’espèce humaine de la question.

La question est si fondamentale que cela est devenu une journée mondiale parrainée par les Nations unies : la journée mondiale du lavage des mains

La question n’est pas innocente : 64 des femmes se laveraient les mains au sortir des toilettes pour 32 % des hommes.

Les conséquences actuelles dans nos civilisations occidentales ne sont pas encore visibles, grâce à une panoplie de médicaments, vaccins, antibiotiques à spectre large.

Mais les conséquences sont catastrophiques dans divers pays en voie de développement, ou la mort frappe directement à cause de ce manque d’hygiène. Tant de morts pourraient être évités pour le prix le plus dérisoire de toutes les actions de prévention déja élaborées!

Seule manque une volonté politique. C’est le mérite de cette journée de nous rappeler de nous poser la question : nous lavons nous les mains correctement?

Cette question n’est pas du tout ironique, mais part d’un simple bon sens.

Mais avec les problèmes émergents de la répartition de l’eau, les manques criants d’hygiène dans diverses parties du monde mais aussi dans nos civilisations dites développées, et les difficultés actuelles à continuer à proposer des programmes de santé performants et de qualité, la question est bien d’actualité.

Si demain un effort réel n’est pas fait , et si les hommes (et les femmes) ne prennent pas conscience de la nécessité de prendre en charge leur hygiène, qui nous dit que demain nous pourrons faire face à une épidémie que les médicaments éventuels ne pourront pas contrer.

Une mort par diarrhées n’est pas utopique puisque 1.5 millions d’enfants en meurent chaque année, faute de soins simples.

Mais la population mondiale pourrait être visée.

Donc lavez vous les mains, dans un premier temps, et évitez de serrer la main de votre voisin, surtout en ces périodes de grippe,de plus!

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