Santé et café ou santé et jeux vidéos ou santé et réseaux sociaux

Juste une petite anecdote.

Le nombre d’études diverses prouvant à grands renforts de chiffres et de cobayes volontaires ou non de la nocivité, ou de l’innocuité du café est phénoménal. Pendant plus de 20 années, il ne s’est pas passé une année sans qu’une nouvelle, sur la foi de chiffres et de tableaux annonce médiatiquement la maladie ou l’effondrement certain de la personne buvant trop de café, quand d’autres essayaient de prouver qu’il est bon de boire une certaine quantité de café.

Aujourd’hui, la caféine est passé dans les boissons si prisée des jeunes, apportant d’autres maux (l’alcoolisation rapide et massive), mais son utilisation ne prête plus guère à controverse.

Puis sont arrivés les jeux vidéos, si prenants pour les jeunes qui en arriveraient à se désocialiser, et à devenir des zombies, à en perdre toute notion de la vraie vie.

Mais la Wii est passée par la, et aujourd’hui elle est proposée avec profit dans les maisons de retraite pour freiner les méfaits de l’âge ou de diverses maladies, augmenter les capacités intellectuelles et physiques, et créer du lien social.

Et aujourd’hui, nous assistons à une débauche d’études contradictoires sur les méfaits, ou bienfaits, des réseaux sociaux.

La semaine dernière Twitter était à l’honneur

http://www.francesoir.fr/nouvelles-technologies/etude-twitter-est-bon-pour-la-sante

quand aujourd’hui Facebbok est à l’index :

http://www.commentcamarche.net/news/5853514-facebook-serait-il-dangereux-pour-la-sante

Gageons que de nouvelles études devront mettre celles ci dos à dos, afin de nous mettre d’accord .

Juré, je vais aller twitter, mais comme je suis facebooké, je vais arrêter…

Facebook rétrécit le monde ? Nous sommes pourtant loins du compte….

Si la théorie des six degrés de séparation que nous rappelle Aziz Haddad sur le site Mashable France, théorie établie par le hongrois Frigyes Karinthy n’est plus forcément à l’ordre du jour, malgré les diverses études, recherches et projets menés suite à diverses démonstrations plus ou moins idéalistes, et encore en 2008 par des chercheurs de Microsoft (!), elle reste séduisante aujourd’hui, si son postulat de départ est vrai : il y aurait 5 personnes au plus entre moi et n’importe qui d’autre dans le monde…

Utopique ? Peut être pas. Le site de réseautage social Facebook nous entraine sur de nouveaux territoires inexplorés à ce jour, définissant les limites d’un monde toujours plus étroit et peuplé.

Attachant ? Oui et non

Il n’est pas neutre de se croire à portée de tout un chacun, de pouvoir flirter avec les grands de ce monde ou son sportif favori, si l’on croit pouvoir le joindre grace à quelques relations minimales.

C’est même plutôt flatteur et motivant….

Cependant dans le même temps, on peut se demander si malheureusement cette théorie frappante au niveau intellectuel n’est pas totalement inadaptée dans nos sociétés occidentales industrialisées.

S’il est probable que nos relations particulières nous permettraient de connaitre des personnes à l’autre bout du monde, ou à côté de chez soi, dans la pratique, il suffit d’ailleurs de consulter la pauvreté en général des échanges des  différents réseaux  sociaux, le manque d’intérêt que se portent les gens en dehors de leur cercle familial élargi  (famille et travail) font qu’en définitive la compréhension de cette théorie permet peut être l’échaffaudage de diverses applications pratiques au niveau des flux collectifs d’échanges, sans pour autant apporter aucunement un mieux être social.

Le thème des transports illustre parfaitement mon point de vue.

Plus les infrastructures évoluent, planifiées pour permettre des échanges lointains de plus en plus rapides et courants, mettant les Etats unis à deux ou trois heures eulement de la France, et Strasbourg par le train à cette même durée, plus les échanges sont moins fructueux, plus ternes, et dans le même temps éloignent chacun de son cercle social.

Il est frappant de constater dans les trentes dernières années, sans réelle raisons apparentes, la déliquescence de la société française, éclatée de plus en plus au quatre coins de l’hexagone. Plus apparait un rapprochement possible des personnes, et plus celles ci s’éloignent, matériellement du fait de demandes croissantes d’expatriation pour le travail, ou socialement, préférant justement une connexion à Facebook ou Twitter, moins marquants émotionnellement, et plus tranquilisants intellectuellement.

Le monde se rétrécit, les échanges se sont mondialisés, on peut manger ce que mange son voisin de l’autre côté de la mer, mais dasn le même temsp transparait une indifférence marquée à tout ce qui n’est pas soi, ou ses très proches.

Nous en avons pleinement conscience : il suffit de parler de sa santé pour éloigner rapidement tous ses proches et ses amis….(1)

La théorie est belle mais la pratique laisse désespéré de la nature humaine.

(1) Un exemple sur le site MaBruetOrka

PS : nous ne désespérons pas cependant de la nature humaine. Tant de monde bénévole se focalise sur la détresse humaine. Cet article n’est qu’une ébauche de réflexion espérant donner matière à réflexion.

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Facebook soupape de sécurité sociale?

Ce commentaire fut laissé aujourd’hui en réponse à une interrogation sur mon réseau d’une personne se plaignant de la futilité des échanges virtualisés de Facebook.

 

Et pourquoi ne pas en rire ?
C’est plus agréable que de s’énerver sur ce genre de sujet.
FB a un gros avantage : échanger rapidement sur de longues distances.
C’est assez merveilleux pour un groupe familial éclaté par exemple, ou un groupe de pression ou politique.
Maintenant quant au niveau des échanges sur fb, il est identique à celui de msm ou des sms.
Mais est ce grave ?
Je ne le crois pas.
Cela participe d’un défouloir nécessaire et salvateur, qui permet de diminuer la pression sociale et familiale, en oubliant (en s’oubliant) sur les murs fb de ses amis proches ou non, sans que pour cela les conséquences en soient extrêmes.
L’avantage de ce genre d’endroit dans le même temps, c’est la courtoisie qui y règne, au grand dam des forums dans lesquels on retrouve souvent des débats passionnés et souvent instables, et loin de la netique.

Facebook soupape de sécurité sociale?

Ce commentaire fut laissé aujourd’hui en réponse à une interrogation sur mon réseau d’une personne se plaignant de la futilité des échanges virtualisés de Facebook.

 

Et pourquoi ne pas en rire ?
C’est plus agréable que de s’énerver sur ce genre de sujet.
FB a un gros avantage : échanger rapidement sur de longues distances.
C’est assez merveilleux pour un groupe familial éclaté par exemple, ou un groupe de pression ou politique.
Maintenant quant au niveau des échanges sur fb, il est identique à celui de msm ou des sms.
Mais est ce grave ?
Je ne le crois pas.
Cela participe d’un défouloir nécessaire et salvateur, qui permet de diminuer la pression sociale et familiale, en oubliant (en s’oubliant) sur les murs fb de ses amis proches ou non, sans que pour cela les conséquences en soient extrêmes.
L’avantage de ce genre d’endroit dans le même temps, c’est la courtoisie qui y règne, au grand dam des forums dans lesquels on retrouve souvent des débats passionnés et souvent instables, et loin de la netique.