Une silicon valley dans chaque région ou département !

http://www.bfmtv.com/economie/luniversite-vraie-cle-competitivite-374422.html

 

Comme je l disais dans mon précédent article, toutes nos ressources devraient être consacrées à l’exhalation des talents de nos concitoyens, la recherche, et la mise en pratique des découvertes issues de ce melting pot  humain tourné vers la science.

 

Si ce campus va dans le bon sens, celui de l’agrégation de l’université et des entreprises, il est cependant trop timide.

La France, aujourd’hui, et malgré la crise, devrait déjà avoir relié son territoire afin que tout un chacun puisse participer à ce nouvel effort de compétitivité, Le territoire devrait être complètement en réseau, imbriqué dans un but commun : la puissance et la gloire de nos recherches et leur mise en pratique.

 

Sinon, d’autres s’en chargeront.

Sans compter que nous avons bien des défis à relever, et que nous devrons consacrer une forte proportion de ces ressources à de l’imaginaire, de la prospective afin de parer à diverses possibilités risquées pour notre pays.

Et consacrer une autre partie à planifier la France de demain, savoir ce que nous voulons pour nous et nos descendants.

 

 

Santé et café ou santé et jeux vidéos ou santé et réseaux sociaux

Juste une petite anecdote.

Le nombre d’études diverses prouvant à grands renforts de chiffres et de cobayes volontaires ou non de la nocivité, ou de l’innocuité du café est phénoménal. Pendant plus de 20 années, il ne s’est pas passé une année sans qu’une nouvelle, sur la foi de chiffres et de tableaux annonce médiatiquement la maladie ou l’effondrement certain de la personne buvant trop de café, quand d’autres essayaient de prouver qu’il est bon de boire une certaine quantité de café.

Aujourd’hui, la caféine est passé dans les boissons si prisée des jeunes, apportant d’autres maux (l’alcoolisation rapide et massive), mais son utilisation ne prête plus guère à controverse.

Puis sont arrivés les jeux vidéos, si prenants pour les jeunes qui en arriveraient à se désocialiser, et à devenir des zombies, à en perdre toute notion de la vraie vie.

Mais la Wii est passée par la, et aujourd’hui elle est proposée avec profit dans les maisons de retraite pour freiner les méfaits de l’âge ou de diverses maladies, augmenter les capacités intellectuelles et physiques, et créer du lien social.

Et aujourd’hui, nous assistons à une débauche d’études contradictoires sur les méfaits, ou bienfaits, des réseaux sociaux.

La semaine dernière Twitter était à l’honneur

http://www.francesoir.fr/nouvelles-technologies/etude-twitter-est-bon-pour-la-sante

quand aujourd’hui Facebbok est à l’index :

http://www.commentcamarche.net/news/5853514-facebook-serait-il-dangereux-pour-la-sante

Gageons que de nouvelles études devront mettre celles ci dos à dos, afin de nous mettre d’accord .

Juré, je vais aller twitter, mais comme je suis facebooké, je vais arrêter…

La recherche médicale et la santé

Si les ambitions sont fortes, et la barre haute, ce qui est proposé n’est encore qu’un saupoudrage de moyens.

Nous ne pouvons nous contenter de ces demi mesures.

Si en 2008 nous serions la troisième puissance au niveau de la recherche et du médicament, demain qu’en sera t’il?

Il est urgent de créér un vrai pole de recherche en France, un pôle ou seraient conviés tous ceux qui le veulent.

Dans le temps, autour de Paris, furent construites des villes nouvelles.

Nous en sommes encore capables.

Créons de toutes pièces un pôle à vocation mondiale, ou viendraient chercheurs de tous horizons, étudiants et universitaires.

Nous sommes endettés, autant nous endetter pour de bon pour une idée utile.

Proposons une qualité de vie, des logements, des crèches, des transports verts, des moyens, un projet de recherche, mais aussi un projet de société que le monde entier nous envierait.

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-40601QE.htm

13ème législature
Question N° : 40601 de M. David Habib ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche – Pyrénées-Atlantiques ) Question écrite
Ministère interrogé > Économie, industrie et emploi Ministère attributaire > Économie, industrie et emploi
Rubrique > pharmacie et médicaments Tête d’analyse > emploi et activité Analyse > perspectives
Question publiée au JO le : 27/01/2009 page : 646
Réponse publiée au JO le : 29/06/2010 page : 7284
Texte de la question
M. David Habib attire l’attention de Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi sur la casse sociale de grande ampleur qui affecte l’industrie pharmaceutique. Certaines entreprises en sont à leur 2e, voire 3e plan social. Des centaines de milliers d’emplois ont ainsi été impactés, 17 plans sociaux ont été annoncés en 2008. Pourtant, la croissance de l’industrie pharmaceutique reste très au-dessus de la moyenne. C’est ainsi que Pfizer dégage 20 milliards de dollars en 2007 avec 3 000 postes supprimés en France en 5 ans et 1 061 annoncés pour 2009, soit plus de la moitié de ses effectifs. Ces entreprises sont riches et font d’énormes bénéfices. Il ne fait pas de doute que cette stratégie n’a qu’un seul objectif : préserver le niveau de rentabilité et protéger les intérêts de leurs actionnaires. Devant l’importance de développer des médicaments novateurs, présentant une forte valeur ajoutée thérapeutique, afin de réaliser à la fois les objectifs de l’industrie et ceux du secteur de la santé publique, en renforçant la contribution de l’industrie pharmaceutique à la réalisation des objectifs sociaux et de santé, il lui demande quelles mesures elle entend mettre en place pour sauvegarder l’outil industriel et préserver les emplois dans ce secteur, afin qu’il retrouve sa place au service de la santé publique, et non pas celle d’une industrie axée uniquement sur la rentabilité.
Texte de la réponse
Les industries de santé constituent un secteur stratégique. Elles contribuent à répondre aux enjeux de santé publique, auxquels nos concitoyens sont attachés. Fortement créatrices de valeurs, elles concourent au développement économique de notre pays. Elles sont également porteuses de gisements d’emplois, en particulier dans la recherche-développement (R&D) et la production. Plus spécifiquement, il apparaît indispensable de soutenir le développement des biotechnologies et biomédicaments, principaux relais de croissance et de création d’emplois du secteur. En France, le secteur du médicament représente un chiffre d’affaires de plus de 47 M en 2008, dont 45 % à l’exportation, et des résultats macroéconomiques positifs (contribution de 5,8 % de la valeur ajoutée de l’industrie en 2007 contre 2,1 % en 1990). La France est le premier producteur européen de médicaments avec ses 210 sites, le premier exportateur de médicaments vers le reste de l’Europe et le troisième exportateur mondial derrière l’Allemagne et les USA. Sa balance commerciale est excédentaire de 7,1 M en 2008. Pour la pharmacie, les effectifs globaux, en croissance de 20 % au cours de la dernière décennie sont d’environ 100 000 emplois directs. Si l’on compte l’ensemble de la chaîne du médicament (R&D, production, distribution, commercialisation), ce sont 310 000 personnes qui travaillent indirectement pour l’industrie du médicament. En quinze ans, les effectifs de R&D ont été multipliés par deux. C’est aussi une industrie de la connaissance qui est parmi les premières contributrices aux objectifs de l’agenda de Lisbonne : l’industrie pharmaceutique notamment consacre en moyenne 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D. La dernière réunion du conseil stratégique des industries de santé (CSIS), qui s’est tenue le 26 octobre dernier et dont le Président de la République a conclu les travaux, en est la meilleure illustration. Le Gouvernement et les industriels de la santé ont réaffirmé la vocation de notre pays à demeurer plus que jamais un grand pays des sciences du vivant et de la santé. Ils ont décidé d’agir afin de renforcer plus encore la compétitivité de notre pays dans ce domaine en répondant à trois objectifs majeurs : développer les biotechnologies au service des industries de santé et au profit de la santé de la population ; développer des partenariats entre secteur public et secteur privé dans la recherche biomédicale afin d’accroître la participation de la France à la recherche et au développement des nouveaux produits de santé ; accompagner les mutations industrielles afin de préserver l’outil de production. À l’issue du CSIS, le Président de la République a arrêté un ensemble de 11 décisions. Créer un fonds d’investissement dans le domaine des biotechnologies de la santé : pour favoriser le développement du savoir-faire français dans le domaine des biotechnologies en intervenant sur des entreprises qui sont en phase de développement, l’État et des entreprises pharmaceutiques implantées en France ont décidé de créer un fonds d’investissement dédié aux entreprises innovantes de biotechnologies pour la santé (biomédicaments et plates-formes technologiques). La capacité d’investissement du fonds Innobio s’élève à 139 M, cofinancés par le Fonds stratégique d’investissement (FSI) et par des entreprises pharmaceutiques françaises et internationales qui y seront majoritaires ; renforcer la politique de l’emploi et de la formation : les industries de santé sont confrontées à des mutations économiques, technologiques et réglementaires qui vont peser sur leurs organisations et sur l’emploi. Ces évolutions peuvent concerner les personnels de R&D, de production ou de marketing-ventes ; dynamiser la collecte du renseignement et la répression des trafics de contrefaçons de médicaments en liaison avec les autres États membres de l’Union européenne ; doubler la recherche partenariale dans le domaine biomédical à trois ans : de façon à soutenir l’innovation en santé, qui se nourrit de plus en plus des collaborations entre les industriels et les laboratoires de recherche, académiques et privés, les industriels s’engagent à doubler leurs investissements dans ces partenariats soit un montant annuel de 62,5 M en 2012. Les pouvoirs publics s’engagent à poursuivre la simplification de l’organisation de la recherche en sciences de la vie et de la santé et à maintenir leur effort de soutien public aux projets de recherche partenariale dans le domaine de la santé ; faire de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé un interlocuteur privilégié des industriels : afin de renforcer l’attractivité et les partenariats entre la recherche publique et les industries de santé, l’État décide de prendre une série de mesures pour rendre le dispositif de recherche plus réactif et apte à mettre en place des partenariats stratégiques entre les industries de santé et les membres de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, avec un mandataire unique : l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) ; accélérer le développement de la bioproduction : afin de concourir au développement des biotechnologies en France, l’État souhaite favoriser l’émergence de sites de classe mondiale permettant à des entreprises innovantes de démarrer leur bio-production pour les essais cliniques, puis pour les lots commerciaux ; ouvrir le capital du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) : le LFB est une société anonyme dont le capital est détenu à 100 % par l’État. Il est le numéro un en France dans le domaine des médicaments hospitaliers dérivés du plasma et poursuit un effort de R&D dans le domaine des biotechnologies ; inciter l’activité de fabrication de spécialités pharmaceutiques : pour permettre le maintien sur le territoire européen d’établissements pharmaceutiques de sous-traitance fabriquant des spécialités pharmaceutiques, notamment des médicaments génériques, seront encouragés les accords entre entreprises pharmaceutiques, titulaires de droits de propriété intellectuelle sur une spécialité, et sous-traitants ; améliorer le suivi des ventes de médicaments à l’exportation : l’État conforte la pratique, pour les médicaments destinés à l’exportation, de prix différents de ceux qui résultent de la réglementation française des prix en France. Soucieux de la sécurité sanitaire, il proposera un dispositif qui améliorera la traçabilité des échanges transfrontaliers ; développer les outils liés à l’épidémiologie afin de concilier les exigences de santé publique et les besoins de l’industrie, tant dans le domaine de la recherche que dans celui de la prise en charge des malades, le CSIS a décidé d’un ensemble de mesures destinées à contribuer au développement d’outils performants d’épidémiologie ; améliorer l’accès aux thérapeutiques : certaines dispositions réglementaires altèrent la compétitivité des entreprises des industries de santé dans les processus d’accès au marché. Le CSIS a proposé différentes mesures de simplification administrative pour améliorer les situations concernées. Les industries de santé sont un acteur majeur de notre économie auquel la réunion du CSIS a permis de fixer un cap.

Et la France?

C’est bien mon leitmotiv depuis la création de ce site.

Si nous ne nous préoccupons pas de l’avenir, si nous ne progressons pas, si nous n’investissons pas, en nous diversifiant, alors même qu’aujourd’hui nous avons les outils et les infrastructures pour le faire (il ne nous manque vraiment plus que le câblage en haut débit par un maillage complet du territoire), comment pourrons nous espérer faire face à l’envahissante progression exponentielle des autres pays qui ont eux compris les challenge de demain?

C’est le cas de la Russie :

Dernier exemple en date : la Russie avec cette annonce assez extraordinaire mais cependant réalisable :

http://www.romandie.com/infos/news2/100224121728.w5dmnutu.asp

qui a bien compris ou se trouvaient les priorités, avec cette annonce étonnante, mais peut être réalisable.

Et même si le but n’est pas atteint, l’expérience acquise dans ces domaines leur donnera une longueur d’avance dont ils pourront titrer profit commercialement.

A bon entendeur….

Mettre au point des médicaments dans les secteurs ou ils manquent cruellement.

C’est ce que compte faire l’Angleterre.

http://www.generation-nt.com/centre-for-therapeutics-discovery-medical-research-council-newswire-955831.html

J’essaie de comprendre pourquoi la France qui était le fleuron (un jour lointain) des découvertes, du progrès, des réputés savants et chercheurs, ne peut que suivre aujourd’hui au lieu d’être dans les starting block de la recherche mondiale, moteur de croissance et de perspectives de retour d’investissements profitables.

L’Angleterre  a compris parfaitement les enjeux et perspectives de l’un des principaux axes de développement international, source de profits considérables dans les années à venir, la santé devenant une denrée rare.

Le grand emprunt ou les premices d’un échec.

Le très bon article des sur la venue du président Nicolas Sarkozy à Geispolsheim me permet de pronostiquer, à mon corps défendant, car cette manne financière, je l’appelais de mes voeux, de l’échec de cet effort financier si nécessaire et si important pour notre pays.

En effet, sont demandés dès avant la distribution des subsides aux bons élèves de la classe des résultats.

Ce qui veut dire que l’argent n’ira qu’à des projets déjà aboutis ou ayant de réelles chances d’aboutir. Et seront particulièrement chouchoutés les amis.

C’est du grand n’importe quoi. Ce n’est pas de cela dont nous avons besoin. Je n’arrête pas de le répéter, il est urgent d’investir dans la recherche fondamentale, sans aucun a priori.

Des résultats ne peuvent être exigés en amont. Ils ne peuvent qu’être espérés, et leur mise en application au niveau économique nécessiter d’autres fonds.

Il est illusoire de croire que de nouveaux projets verront le jour; l’emprunt est totalement circoncis aux projets quasiment retenus, sauf arbitrage présidentiel de dernière minute.

Notre pays a besoin d’un investissement fort, constant, dans tous les domaines, d’un effort sans précédent, et pour de nombreuses années, si nous voulons pouvoir participer au nouvel ordre économique mondial, à la nouvelle ère qui s’annonce, et se fera, avec ou sans nous.

Ce n’est pas en dictant la conduite des Curie, ou d’Einstein que nous aurions pu avancer. Ce n’est pas en dirigeant, en exigeant que l’on obtient les meilleurs  résultats.

Le génie demande à être encouragé, la recherche aussi. Des récompenses aux meilleurs découvertes pourraient être le meilleur des moteurs. Mais il ne faut pas avoir peur d’investir à perte.

Il nous faut des acteurs ayant envie de travailler, effectivement, mais cela se gère non pas par la menace, mais par l’accompagnement.

L’exemple encore et toujours de Google : 10 % du temps est réservé à des projets libres. Osons faire plus : offrons à nos chercheurs au minimum un temps libre pour de nouveaux projets, sortant des sentiers battus d’au moins 50%.

Proposons à nos étudiants, nos aspirants chercheurs, nos futurs Lépine des possibilités de récompenses excitantes, pour un travail acharné et des réussites grandioses.

Nous devrions tous être chercheurs, et incités à l’être. L’innovation dans les entreprises a été abandonnée, plus ou moins, mais était porteuse de vraies valeurs, de consensus, de gains de productivité, et de découvertes. Des découvertes peut être pas fondamentales, mais souvent dans l’ingéniosité permettait des gains largement supérieurs à ce qui était attendu.

Nous en sommes à un balbutiement. C’est peu, trop peu.

Il nous faut nous réveiller, augmenter la formation, décupler les laboratoires, les réseaux, les mises en commun, l’exploitation des ressources intellectuelles, des thèses jamais appliquées dormant dans les tiroirs.

Toute idée doit être bonne à prendre, toute idée doit être acceptée sans à priori. Afin d’en sortir de nouvelles connaissances, de nouvelles applications, des résultats moteurs pour le pays, propre à concevoir de nouveaux débouchés, de nouveaux marchés.

C’est aujourd’hui que nous devons créer, mais nous allons rater le coche.

Puisse ce texte être lu….sans à priori, en haut lieu….

Les plus grandes théories sont nées en dormant, les plus grandes applications parties de rien , de chimères.

Les malades, les personnes agées ont besoin de la technologie

Dans le cadre du développement de l’économie, et de la création de nouvelles technologies accessibles à tous et toutes, je reviens sur le plan cable pour tous qui aurait du voir le jour il y a quelques années.

Dans les années 70, un effort sans précédent fut acté pour la mise en place de points d’accès individuels au téléphone. En quelques années gràce à une entreprise publique et ces hommes, tout un chacn put être relié au téléphone, et joindre le monde entier sans sortir de chez lui.

La mise en route du téléphone cellulaire, son succès prodigieux que personne ne prévoyait, et les tenants de l’économie de marché ont mis à mal l’un des fleurons du minitère ancien des p et t, devenu aujourd’hui France Telecom et quasiment sorti du giron de l’Etat.

Pourtant, nous aurions bien besoin aujourd’hui et très rapidement d’un nouveau plan de cablage de l’hexagone, mais cette fois dédié aux nouvelles technologies de communications.

Ce nouveau challenge que je propose est motivé par plusieurs raisons :

  • Economiques : créateur d’emploi et de richesses : les résultats du téléphone ont démontrés l’intérêt de cette démarche, et créteur d’emplois hautement qualifiés.
  • sociales: création de richesse, d’emploi, mise en relation facilitée de divers intervenants économiques, ou des particuliers facilitée. Une demande m’a été faire récemment : pouvoir faire des exercices physiques simples en étant chez soi, mais en les faisant à plusieurs…., l’essor des sites sociaux n’étant plus à démontrer
  • psychologique : des offres commerciales adaptées permmettaient la mise en relation permanente de visu (par caméra et grands écrans) des personnes en difficultés, permettant aux personnes agées de conserver des contacts humains tout en restant chez elles, à des malades d’avoir des contacts et des conseils, à des enfants de pouvoir être surveillés…
  • Ecologique : de nouveaux métiers pourraient apparaitre via ces technologies, limitant certains déplacements non essentiels telles des consultations médicales, des prises cde commandes
  • durables : la limitation des déplacements permettrait de vraies économies, et sortirait le télé travail de son ornière.
  • Economique : dans nos campagnes difficilement accesibles, cela permettrait une limitation des déplacements.
  • scientifique : création de nouvelles technologies à vendre ensuite au monde entier
  • éducatives : il est urgent de revoir le système éducatif français : les balbutiantes hésitations et les essais de l’enseignement à distance sont à revoir dans leur totalité; gageons que l’épidémie grippale entrainera un salautaire essor des nouvelles technologies.

Que de chemin parcouru depuis le vhs et les premiers caméscopes accessibles au grand public, et les cours magistraux sur cassettes, mais que de chemin encore à parcourir, et que de promesses nouvelles à tenir…

Le Numérique au service de la solidarité conférence le 10 septembre 2009 en présence de Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Haut commissaire à la jeunesse
– Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique (sous réserve)

Usage de la calculette au baccalauréat ou autres examens.

Il fut un temps pas si lointain ou la calculatrice (1975) comportait les 4 opérations de base et quelques gadgets (racine , pourcentage..)

Depuis nos députés se posaient des questions : Assemblée nationale 7 mai 1984

« Examens, concours et diplômes (réglementation).
34924 . — 4 juillet 1983. — M . Joseph-Henri Maujoüan du
Gasset expose à M . le ministre de l’éducation nationale que
depuis 1980, l’usage de la calculatrice de poche est autorisée aux
examens . Or, depuis cette date les progrès en électronique ont
transformé ces calculatrices en « mémoires », susceptibles d’engranger
l’équivalent de dix pages de textes (dates . d’histoire, superficies, chiffres
de production, théorèmes de mathématiques, lois physiques, formules,
etc .) .II lui demande si cette évolution de la calculatrice en « mémoire »
tous azimuts ne pose pas de problèmes au niveau des examens. »

En quelques années l’éducation nationale, par la force des progrès technolog »iques, dut accoucher en urgence de circulaires (1) (2) (3), (4) , (5) souvent modifiées ou annulées, concernant la grosseur de celles ci, toujours plus développées, leur capacité mémorielle, leurs possibilités communicantes et les diverses fonctions associées.

La question aujourd’hui ne se pose plus en ces termes.

L’avènement des téléphones mobiles, consoles portables, livres électroniques et divers autres gadgets, plus ou moins utiles mais dotés de capacités mémorielle très importantes, de conservation de gigantesques masses de données exploitables rapidement et immédiatement impose de réfléchir au meilleur moyen d’utiliser dans un but pédagogique ces nouveaux moyens du savoir.

L’expérience du cartable électronique est un début. Il a au moins le mérité de diminuer le déficit futur de la sécurité sociale par la diminution des scolioses!.

La question à se poser est la suivante :

  • Allons nous nier le progrès et limiter arbitrairement l’usage de ces nouveaux objets technologiques, au risque de voir nos chers bambins sécher lamentablement devant leurs copies, n’ayant pas l’usage de leurs diverses extensions robotiques ?
  • Ne devons nous pas plutôt permettre à tous de s’approprier les nouvelles technologies à venir, en insistant sur la recherche de l’information, sur la nécessité de resster curieux, en suggérant une bonne fois pour toutes que toutes ces machines peuvent être utilisées, à la condition expresse pour limiter certains abus, qu’un certain seuil monétaire dans leur achat ne soit pas dépassé.

Je suis partisan quant à moi de l’extension des ordinateurs portables (solides et bienc onçus) dès les premiers âges, reliés par wi fi à internet qui plus est!

Quant aux sujets des matières, et les examens, tout le concept aujourd’hui est à revoir.

Or la lecture et l’aprentissage du calcul, ainsi que les travaux manuels et artistiques, il faut réapprendre non pas bêtement par coeur, cela ne set plus à rien aujourd’hui; mais apprendre à traiter l’information, à vérifier les diverses sources afin de ne rien prendre pour argent comptant.

Il faut former nos élèves, nos étudiants à avoir un esprit critique, analytique, et curieux en les intéressant à découvrir et à réaliser qu’ils ne sont pas seuls sur la terre, mais au contraire qu’ils doivent apprendre des autres, dans l’optique d’un échange mondial et universel.

Il nous faut former à devenir les nouvelles élites de demain, par l’apréhension des nouvelles technologies, des possibilités sans cesse développées des bases de connaissances mise en ligne et disponible de manière aisée.

Il nous faut préparer les nouveaux enjeux de demain, par une confrontation amicale mais acharnée dans la recherche, la connaissance,et la furieuse envie d’apprendre, comprendre.

Cela passe non pas par une énième réforme de l’éducation antionale, mais au contraire par un retour aux sources : l’émerveillement devant la nature, la recherche de l’excellence, la découverte de de l’apprentissage, le sens de la pédagogie appliquée à la recherche de la connaissance.

Cela demande aussi la recherche de nouvelles méthodes, l’essor de la psychologie éducative, des sciences sociales afin d’accompagner dans cette démarche les futurs citoyens.

Car si les machines, si perfectionnées puissent elles être, sont la pour nous aider, le dernier mot, dasn tous les cas, ne pourra revenir qu’à l’homme, devenu éternel étudiant, qui, accumulant les connaissances par ses recherches, sera peut être capable, du moins pour certains defaire le lien entre divers éléments de nature et de provenances différentes, afin de proposer de nouvelles idées, de créér ou fabriquer de nouvelles idées , de nouveaux concepts applicables à l’industrie.

Ce qui implique un plan ambitieux de formation des maîtres, un plan d’équipement de tous les foyers (la fibre optique devenant une nécessité) et une motivation qui pourrait être financière à la recherche et la prospective.

Nous avons d’énormes défis à relever, mais en sommes nous capables? Je gage que oui….
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La connaissance sera l’économie de demain.

Je crois que c’est Bill Gates, l’ancien Pdg de Microsoft qui a compris le mieux cette maxime. Il l’a d’ailleurs écrit dans l’un de ses livres

« «Les gagnants seront ceux qui restructurent la manière dont l’information circule dans leur entreprise.»
[ Bill Gates ] »

Nous venons encore une fois de le vivre avec le petit accident du président Sarkozy. Accesoirement, saluons ici la montée de sa côte de popularité (info ou intox ?)  Celui qui possède l’information à ce moment la gagne. Celui qui n’a pas l’information peut à la limite faire croire qu’il l’a, soit en désinformant, en créant une information fausse de toutes pièces, soit en tentant de prédire l’information, au risque de se tromper. Mais tout le monde dans un cas comme celui la est sur le pied de guerre pour avoir l’information.

Instantanée ou recherchée, structurée ou brute, l’information est aujourd’hui le nerf de la guerre.

Le succès des agrégateurs de flux (tout le monde en veut un aujourd’hui) de Google à Netvibes ou Yahoo et j’en passe, le démontre, ceux ci permettant d’organiser l’information.

Preuve évidente de l’importance de l’information.

Tout a commencé avec les premières radios telle France Info capable de donner l’information, presque en temps réel, et ce 24 heures sur 24.

Ce concept est aujourd’hui renforcé par internet et ses possibilités immenses de connaissances.

Une société comme Google l’a bien compris. Ses appétits de connaissance sont boulimiques, exploitant au maximum les possibilités de la technique, de la technologie, afin de nourrir un énorme éléphant (un éléphant n’oublie pas!) de connaissances diverses, complexes, innombrables, quelquefois d’ailleurs au mépris de la vie privé, du droit de la propriété intellectuelle, de la conccurence ou de l‘individu.

Son exploitation systématique des ouvrages des bibliothèques est le cauchemar des documentalistes, qui n’ont pas ses moyens, des éditeurs et des écrivains, qui voient difficilement comment récupérer leurs droits intellectuels ou économiques. Mais c’est aussi, dans le même temps, une formidable machine à engranger le savoir, la Connaissance.

Son exploitation de ces masses de documents est proprement géniale. Nous sommes loin des premiers moteurs de recherche, aptes à simplement recenser quelques milliers de liens simples, de sites.

Les algorythmes de recherches deviennent de plus en plus précis, de plus en plus perspicaces. Et de nouvelles technologies font leur apparition, très prometteuses.

En fait, cette montée de l’importance de l’information est un phénomène anglo saxon. Des sociétés existent depuis longtemps, chargées de dépouiller diverses sources écrites ou audio visuelles, afin de rechercher et mettre en forme les éléments qui intéressent leurs clients.

Et nous; ou en sommes nous ?

J’affirme que nosu sommes loin derrière, malgré quelques tentatves comme Gallica 2 la bibliothèque du futur, la bibliothèque européenne.

Mais nous n’avons peu ou pas de moyens de concentrer l’information, de l’analyser et de la retranscrire en termes intelligibles, après l’avoir digéré.

Ce qui est navrant c’est que nous possédons sans conteste les plus grands trésors de ce monde en manuscrits, photographies, textes anciens ou modernes, ainsi qu’une profusion de documents de tous ordres, que l’institution des archives a permis de conseerver depuis la révolution, tels les actes de l’ancien régime, ou les actes d’état civil.

Ces documents, s’ils commencent à être un tant soit peu exploités, l’ont été en premier par les mormons américains!

Des archives sont détruites, faute de place. Nous avons ainsi perdu un ensemble de photographies de l’identité judiciare, à une époque, faute de place.

Je suis un fervent partisan de la conservation des archives, malgré les couts. Couts qui peuvent être diminués par la scannérisation, la mise en ligne.

C’est un chantier national qui doit être mis en oeuvre, un plan de traitement, d’indexation de nos documents, quels qu’ils soient. Cette manne pourra ensuite être proposé et monnayée comme le fait actuellement l’INA.

Mais il ne suffit pas d’engranger les connaissances; encore doit on pouvoir les exploiter. Et la, si la machine peut faire certaines choses, proposer des similitudes, agréger certains domaines proches, l’exploitation des données, leur compréhension, leur éclairage par la mise en commun de diverses connaissances ne peut se faire que par l’homme.

Nous devons former et mettre en place des équipes humaines capables non seulement d’engranger les connaissances tous azimuts, mais de plus capables de relier ces connaissances diverses, par un comportement de l’esprit adéquat.

Nos recherches actuellement, que ce soit au cnrs ou ailleurs sont trop sectorisées. La seule possibilité pour le chercheur d’aller voir ailleurs, en dehors de son domaine propre, c’est internet, mais souvent par des revues ou livres anglosaxons….

Il nous faut absolument mettre en oeuvre un nouveau système d’éducation, qui mettent en avant la recherche pour le plaisir, l’éducation et l’apprentissage comme un jeu, mais un jeu ou tout le monde sera gagnant. Car combien d’inventions, de brevets auraient pu être découverts plus tôt, si seulement les bonnes personnes avaient eu connaissance de certaines informations ?