C’est une de ces questions existentielles que l’on se pose un jour, et qui revient vous hanter tout au long de votre vie.
Comme l’origine de la vie, le big bang ou les petits bonhommes verts.
Sauf que cette question est plus grave, elle fait peur.
En fissurant l’atome, en ouvrant une époque de prospérité économique sans précédent, avec de l’énergie coulant à flots, la production nucléaire d’électricité a offert à notre pays, et au monde , une énergie extraordinaire, une alternative aux produits fossiles (pétrole ou charbon).
Au début, malgré la peur que Les bombes sur le Japon ont pu provoquer, tout était rose. Le monde tournait, sans à coups, et un avenir radieux s’annonçait pour la fée électricité.
Oui, mais….pour notre malheur, la production d’un produit quelconque provoque toujours des déchets.
Quand la France comptait 50000 habitants, ce n’était pas très grave; ils pouvaient s’éliminer naturellement, ou être éparpillés suffisamment pour rester « invisibles » et sans danger.
Mais plus aujourd’hui. Les « déchets » de nos centrales nucléiares posent un véritable problème, sans précédent dans l’histoire humaine.
Car il est un problème. Si l’on sait actuellement retraiter les déchets nucléaires pour les « contenir » à peu près, on ne sait pas vraiment ce qui se passera dans le temps.
La question n’est pas de savoir s’il est possible de les enfouir sous terre sans danger, mais quand un accident arrivera t-il , car il sera forcément, à l’échelle de plusieurs millions d’années, temps nécessaire pour que la radioactivité diminue suffisamment.
On voit aujourd’hui les simples ravages du climat sur notre monde, les tremblements de terre et volcans en éruptions.
Quel que soit le site retenu, il existe un risque réel, qui ne peut être écarté, et ne peut être prévu.
Nous sommes des assassins à l’état virtuel, mais assassins futurs. Car il se produira forcément un accident; un jour proche ou lointain.
La solution de l’enfouissement n’et qu’un emplâtre pour cacher la misère.
Il est temps de s’interroger. Il n’est pas possible qu’une autre solution n’existe. Allons nous continuer à nous tuer ainsi, à petit feu ou brutalement, avec le nucléaire ?
Il est urgent de poser la question, et surtout d’en débattre.
Pas besoin d’être un scientifique pour comprendre les tenants et aboutissants de la question.
Il n’y a pas de risque raisonnable en la matière. Il y a un vrai risque, simplement, réel. Nous ne pouvons l’écarter parce qu’on nous le dit.
Posons la question, levons le voile de la dissimulation et de l’hypocrisie.
http://verdun.over-blog.net/article-23695280.html
Nous devons savoir ce que nous voulons, pour nous et nos enfants, les futures générations.
Un dernier détail : qui pourra dire quelle langue nous parlerons et si la France en tant que telle existera dans plusieurs millions d’années? Comment prévenir les générations futures à l’échelle du million d’année des dangers de s’aventurer sur un site radioactif ?