Un monde fou… Et pourtant….

Valérie, Valérie, Valérie…….

Toute la presse, tous les médias sont au chevet de Valérie.

Non pas pour se préoccuper de sa santé, mais pour tenter d’en tirer un scoop…Et les apprentis journalistes en herbe ne sont pas en reste à l’affût du tweet outrecuidant qui fera le buzz.

Il n’y a plus que Valérie Trierwiler qui compte. La France est suspendue à son apparition, à son souffle.

Et vit avec délice un feuilleton à suspense sans doute plus captivant que « plus belle la vie ».

On est passé dans la cour des grands, des Grands de ce monde et (malheureusement ) de leurs petitesses (ou de leur humanité si risible et si triste ?).

Je n’épiloguerais pas sur les tenants et aboutissants de la vie privé de cette femme, ou sur celle de son futur – ex amant, qui est aussi président de la république , normal. Normal de ne pas épiloguer car tout a pu être dit, et si jamais les commentateurs en avait oublié, il suffirait de se référer aux nombreux commentaires en dessous de chaque article qui commente ce feuilleton Harlequin (la série de livres que l’on appelle à l’eau de rose, vous savez ?)

Je suis effectivement en accord avec les quelques 70% de français qui estiment qu’il s’agit de vie privée, qui ne nous regarde pas, au même titre que celle de tout couple. Et surtout je n’ai pas vraiment le temps ou l’envie de m’y intéresser.

Je n’épiloguerais pas non plus sur les différentes questions constitutionnelles, fiscales, politiques, sociales que ce imbroglio n’ont pas manqué de soulever. Et en particulier sur le coût financier, réel ou supposé, de la liste civile d’une femme à qui on reproche de ne pas être mariée à ce jour…..Car  tout a pu être dit, tout et son contraire…

Je refuse en revanche la méchanceté de certains envers une femme et un homme, qui apparaissent sur certains forums.

Car l’on oublie trop facilement qu’il s’agit non pas d’un président « normal », mais d’un homme et d’une femme , normaux !

Cet intérêt des médias, exacerbé par une certaine catégorie de personnes, qui suivent, lisent, commentent, critiquent, n’arrange pas nos affaires.

Celle de Valérie Trierwiler, qui aujourd’hui, aimerait sans doute pouvoir être une marmotte et hiberner dans un cocon pour ne plus avoir à supporter opprobre et méchanceté, et je suis d’accord avec cet article :

http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/pitie-pour-valerie-trierweiler-17-01-2014-1781175_264.php

Comme l’auteur de cet article je dis : cela suffit.

Celle du président (encore que…..)…..

Celle de la France, ridiculisée sur le plan international (remarquez, Dallas et compagnie n’ont plus qu’à se rhabiller, on a fait fort, très fort…).

La notre, car pendant ce temps la, les réformes, excessives et profondes continuent, emmitoufler dans ce feuilleton kafkaien et ubuesque.

La notre, car J’ai l’impression que tout est en train de se figer, dans l’attente du résultat de ce feuilleton, qui paralyse toute décision et surtout notre président.

Car même si nous avons un président fort (je n’en doute à aucun moment, ce qui ne veut pas dire que je sois d’accord avec ses décisions politiques; je crois simplement qu’il sait au moins autant cacher son jeu que son prédécesseur…Mitterrand), nous avons aussi un président normal…et ce genre de mésaventure ne permet pas de garder une t^te forcément froide et un comportement serein.

Nous avons grand besoin, et Valérie aussi, de tourner la page, une page de notre histoire qui risque de rester gravée dans le marbre, au même titre que les aventures des prédécesseurs de notre nouveau petit potentat, président ou monarques royaux.

Ce sera en fait la vraie leçon qu’il y a à tirer de tout cela : la royauté n’est pas morte, les privilèges non abolis.

 

Mais c’est bien peu.

La France, les Français méritent mieux.

Et pas seulement une vision à très court terme, à base d’économies de bouts de chandelles.

Peut être une vraie vison pour La France, un vrai projet de société ?

Mais la, je crois que cette vision, je ne l’ai vu qu’en rêve…..

 

 

 

 

 

 

Le grand emprunt ou les premices d’un échec.

Le très bon article des sur la venue du président Nicolas Sarkozy à Geispolsheim me permet de pronostiquer, à mon corps défendant, car cette manne financière, je l’appelais de mes voeux, de l’échec de cet effort financier si nécessaire et si important pour notre pays.

En effet, sont demandés dès avant la distribution des subsides aux bons élèves de la classe des résultats.

Ce qui veut dire que l’argent n’ira qu’à des projets déjà aboutis ou ayant de réelles chances d’aboutir. Et seront particulièrement chouchoutés les amis.

C’est du grand n’importe quoi. Ce n’est pas de cela dont nous avons besoin. Je n’arrête pas de le répéter, il est urgent d’investir dans la recherche fondamentale, sans aucun a priori.

Des résultats ne peuvent être exigés en amont. Ils ne peuvent qu’être espérés, et leur mise en application au niveau économique nécessiter d’autres fonds.

Il est illusoire de croire que de nouveaux projets verront le jour; l’emprunt est totalement circoncis aux projets quasiment retenus, sauf arbitrage présidentiel de dernière minute.

Notre pays a besoin d’un investissement fort, constant, dans tous les domaines, d’un effort sans précédent, et pour de nombreuses années, si nous voulons pouvoir participer au nouvel ordre économique mondial, à la nouvelle ère qui s’annonce, et se fera, avec ou sans nous.

Ce n’est pas en dictant la conduite des Curie, ou d’Einstein que nous aurions pu avancer. Ce n’est pas en dirigeant, en exigeant que l’on obtient les meilleurs  résultats.

Le génie demande à être encouragé, la recherche aussi. Des récompenses aux meilleurs découvertes pourraient être le meilleur des moteurs. Mais il ne faut pas avoir peur d’investir à perte.

Il nous faut des acteurs ayant envie de travailler, effectivement, mais cela se gère non pas par la menace, mais par l’accompagnement.

L’exemple encore et toujours de Google : 10 % du temps est réservé à des projets libres. Osons faire plus : offrons à nos chercheurs au minimum un temps libre pour de nouveaux projets, sortant des sentiers battus d’au moins 50%.

Proposons à nos étudiants, nos aspirants chercheurs, nos futurs Lépine des possibilités de récompenses excitantes, pour un travail acharné et des réussites grandioses.

Nous devrions tous être chercheurs, et incités à l’être. L’innovation dans les entreprises a été abandonnée, plus ou moins, mais était porteuse de vraies valeurs, de consensus, de gains de productivité, et de découvertes. Des découvertes peut être pas fondamentales, mais souvent dans l’ingéniosité permettait des gains largement supérieurs à ce qui était attendu.

Nous en sommes à un balbutiement. C’est peu, trop peu.

Il nous faut nous réveiller, augmenter la formation, décupler les laboratoires, les réseaux, les mises en commun, l’exploitation des ressources intellectuelles, des thèses jamais appliquées dormant dans les tiroirs.

Toute idée doit être bonne à prendre, toute idée doit être acceptée sans à priori. Afin d’en sortir de nouvelles connaissances, de nouvelles applications, des résultats moteurs pour le pays, propre à concevoir de nouveaux débouchés, de nouveaux marchés.

C’est aujourd’hui que nous devons créer, mais nous allons rater le coche.

Puisse ce texte être lu….sans à priori, en haut lieu….

Les plus grandes théories sont nées en dormant, les plus grandes applications parties de rien , de chimères.

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Fête nationale

Mr le président de la République,

Je vous rappelle vosu avoir demandé une place en etribune officielle pour le défilé du 14 juillet. En effet mon amie est dans l’incapacité, du fait de sa fibromyalgie, de supporter les heures d’attente ou la promiscuité.
Cela nous avait été refusé il y a deux années par votre service de communication.

Je m’adresse à nouveau à vous, ou à ceux qui liront ce mot, afin que vous accédiez à cette demande.

Du fait de cette maladie, les possibilités de distraction sont rares. Mais de plus c’est un rêve qu’elel a depuis longtemps, et je suis prêt à beaucoup pour réaliser ses rêves.

Je sais que vous et et la première dame ne pourraient qu’être sensible à cete demande.

Je laisse faire la magie d’internet pour que ce mot vous arrive, afin qu’il ne soit pas censuré par l’un de vos secrétaires.

Accesoirement, et dans le même ordre d’idée, je vous demande de m’aider pour que soit réalisé un autre de ses rêves : voir de près Johnny Halliday. C’est un rêve qu’elle a depuis très longtemps, mais cela ne peut se faire que dans les mêmes conditions.

Bien à vous

Débuts d’une catastrophe annoncée.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre le message que vient de lancer ce jour notre président à Saint Quentin.

Sous couvert de mots rassurant comme : il faut laisser du temps aux mesures prises , on vient de nous annoncer que la crise serait plus sérieuse que ce qui avait à la fois été annoncé et prévu.

Arrêtons de fermer les yeux et de faire l’autruche pour une fois en France.

La crise est sérieuse et sévère.

Elle est mondiale, et entamera la solidité des états, en particulier ceux du vieux continent, et de la maintenant moribonde Amériqe.

Tout le monde ou presque, devra lutter pour sa survie, et celle de ses proches.

Les états policés vont se retrouver confrontés à l’émergence de nouveaux groupes, qui se retrouveront sous la bannière des plus forts, et à celle de mouvements incontrôlés et incontrôlables, inféodés à des mouvements religieux intégristes, ou à de riches “barons” qui en l’échange de leur protection gouverneront des régions ou seule leur loi comptera, et ou la morale des états ou des religions sera bannie.

Débuts d’une catastrophe annoncée.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre le message que vient de lancer ce jour notre président à Saint Quentin.

Sous couvert de mots rassurant comme : il faut laisser du temps aux mesures prises , on vient de nous annoncer que la crise serait plus sérieuse que ce qui avait à la fois été annoncé et prévu.

Arrêtons de fermer les yeux et de faire l’autruche pour une fois en France.

La crise est sérieuse et sévère.

Elle est mondiale, et entamera la solidité des états, en particulier ceux du vieux continent, et de la maintenant moribonde Amériqe.

Tout le monde ou presque, devra lutter pour sa survie, et celle de ses proches.

Les états policés vont se retrouver confrontés à l’émergence de nouveaux groupes, qui se retrouveront sous la bannière des plus forts, et à celle de mouvements incontrôlés et incontrôlables, inféodés à des mouvements religieux intégristes, ou à de riches “barons” qui en l’échange de leur protection gouverneront des régions ou seule leur loi comptera, et ou la morale des états ou des religions sera bannie.

Lettre ouverte à Monsieur le président de la république (suite….)

Monsieur le président,

Je fais un aparté aujourd’hui car j’ai le cœur gros et j’estime que vous avez un devoir, celui d’assistance à personnes en danger.

Pour la bonne compréhension de mon discours je vous précise être guichetier en bureau de poste, en province, mais cependant l’un des 1000 plus gros.

Ce qui me permet de voir une bonne partie de la population française, des citoyens, et en particulier les laissés pour compte de la société, les chômeurs, rmiste, handicapés de la vie, infirmes de l’éducation, ou les révoltés d’un monde en perdition.

Je vois aussi heureusement, des usagers du service public qui n’ont pas de difficultés majeures.

Aujourd’hui, j’ai du expliquer à une usa gère une règlementation concernant sa pièce d’identité. Elle venait avec sa fille pour percevoir un mandat de trente euros que sa mère lui envoyait en dépannage.

Elle m’a avoué ne pouvoir payer des photos d’identité.

Dans quel monde vivons nous, monsieur le président, ou l’on ne peut changer de papiers d’identité, périmés par la législation, du fait de malheureuses photos d’identité?

Mais ce n’est pas étonnant; une grande partie de nos habitués à les mêmes difficultés financières, que nous allons satisfaire ces jours ci grâce au paiement des échéances sociales du mois.

Mais ce n’est pas cela qui m’a révolté. C’est surtout le fait qu’après avoir remercié sa mère pour l’envoi des fonds (au figuré), elle m’a avoué attendre cet argent pour pouvoir mettre du gasoil dans son véhicule pour aller travailler…

Cela, sans se plaindre; c’était juste un constat.

Et elle a rajouté : « vous savez, je ne suis pas la seule ».

Jusqu’à présent, Monsieur le président, j’avais réussi à conserver une carapace de surface. J’ai toujours considéré que mon travail en tant que guichetier n’était certainement pas celui d’assistante sociale, et qu’il existait d’autres endroits ou d’autres structures pour se faire aider ou assister.

Mais cette femme m’a ému aux larmes.

Dans quel monde vivons nous, Monsieur le président ? Elle est partie avec un vrai sourire, non pas un sourire de convoitise sur les trente euros qu’elle venait de récupérer, mais un vrai sourire, qui emplissait le bureau de poste de sa présence, de sa bonté et de sa lumière.

Des personnes comme elles, j’en vois rarement.

Des personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, j’en vois beaucoup trop.

Savez vous, Monsieur le président, qu’aujourd’hui vos concitoyens, malgré la sécurité sociale, ne vont pas (ou au moins retardent) leurs visites chez le médecin, et, en particulier ne se font pas soigner dents et yeux?

Savez vous que des visites chez les spécialistes sont annulées faute de moyens ? Avec des conséquences que vous n’envisagez pas encore, mais qui auront des répercussions dans un futur proche (imaginez des consultations psychiatriques et essayez d’en prévoir les conséquences….).

Des personnes qui recherchent désespérément un travail, un emploi, j’en vois trop.

Des personnes qui doivent se présenter à des emplois bidons d’une heure, à 30 km de leur domicile, je l’ai vu…

Des personnes qui ne savent plus quoi faire, et qui attendent le remboursement de la sécurité sociale pour manger, c’est monnaie courante.

Mais quand je vois que les personnes qui ont un emploi ne peuvent pas ou plus s’en sortir, je suis révolté.

Monsieur le président, il est urgent d’agir; réellement, pour le bien de tous.

Vous êtes le président d’un pays que les autres peuples nous envient, mais regardez dans les rues : sans abris; chômeurs; manifestants et laissés pour compte.

Est ce cela que vous voulez ? Est ce cela que vous avez espéré?

Le premier président de la V république a créé une grande puissance…le second n’a pas eu le temps de faire beaucoup. Le troisième, si je ne m’abuse à créé l’ANPE…le quatrième a voulu changer le monde….le cinquième a laissé son épouse s’occuper des enfants malheureux…Et vous? Quelle trace allez vous laisser ?