Merci à ceux qui ne travaillent pas ou plus.

En ces jours pollués, ou l’air devient irrespirable du côté politique, et de celui du périphérique parisien                           ( http://www.metronews.fr/paris/circulation-alternee-deux-fois-moins-de-bouchons-que-d-habitude/mncq!TQByq5duiTWq6/ ) j’aimerais dire un grand merci à tous ceux qui ne travaillent pas, ne se lèvent pas, ne bougent pas, bref à tous ceux qui ne nous polluent pas.

 

Quand Bison Futé se gargarise de moitié moins de bouchons ( encore 130 kilomètres en région parisienne quand même ) , que le gouvernement pourra se glorifier de cette mesurette bricolée dans l’urgence, ils oublient le coût matériel et humain de cette expérience grandeur nature (http://www.metronews.fr/paris/baisse-de-la-pollutiona-paris-retour-a-la-normale-cote-circulation/mncq!hrTrUGeBOlWhM/ ).

Ce moment de calme et de paix après une tempête polluante extrêmement médiatisée ne supprimera pourtant pas les difficultés quotidiennes de circulation de l’ensemble des banlieusards et la pollution assassine que subissent les parisiens et les travailleurs parisiens.

C’est pourquoi ce moment d’accalmie est effectivement à noter.

 

Mais il faut avant tout saluer tout ceux qui bon gré mal gré ne travaillent pas et ne participent ainsi pas à la pollution quotidienne sous toutes ses formes ( pollution chimique, sonore, mentale, sociale….)

Merci aux chômeurs, retraités, sdf, femmes au foyer…qui n’ont pas le choix mais en tout cas ne fabriquent pas plus de pollution et ne nuisent pas en persistant au même endroit.

Si je suis ironique, ce n’est pas de gaieté de coeur.

Il est simplement temps, je crois, après plus de trente ans sans réelle intention de changer quoi que ce soit à ce problème, et malgré une compréhension écologique et scientifique de la question de la pollution, que nous changions la donne.

 

Il nous faut réfléchir vite et changer notre façon de voir et faire.

Nous devons modifier et changer ces flux croisés de véhicules, ces entreprises qui provoquent des émissions sales, l’agriculture qui essaime engrais et pesticides….

Rapidement, nous pouvons augmenter la part du télétravail, les réunions virtuelles, les échanges électroniques.

Nous pourrions préparer une planification des flux au plus proche des domiciles, en échangeant sur une base volontaire certains postes équivalents dans des entreprises.

Nous pourrions aussi augmenter la capacité en pistes cyclables, supprimer la plupart des véhicules sur Paris, commencer l’implantation de véhicules électriques autoguidés de petite capacité….

Les solutions sont la, ou bientôt prêtes.

Aux pouvoirs publics de réfléchir à leur mise en application; mais vite. C’est urgent. Pour notre santé. Il y a actuellement mise en danger de la vie d’autrui.

En attendant merci à tous ceux qui ne bougent pas !

Usa : une nouvelle frontière ? Le new deal?

 

Quand la production d’énergie ou la dépendance énergétique fait débat en France, c’est le début d’un nouvel age d’or et d’une nouvelle expansion économique pour les Etats unis, doublé par une vraie indépendance énergétique; l’Amérique deviendrait la première puissance économique mondiale, et pourrait se donner les moyens d’une indépendance économique et énergétique, bases de sa prédominance renouvelée.

En tout cas c’est ce qu’affirme cette information de l’agence internationale  de l’énergie :

 

« l’Agence internationale de l’énergie prévoit que les Etats-Unis accéderont, avant la fin de cette décennie, à l’indépendance énergétique et deviendront le plus grand producteur mondial de pétrole, devant l’Arabie Saoudite et la Russie ! »

http://www.rtflash.fr/hydrocarbures-non-conventionnels-revolution-energetique-mondiale-se-profile-pour-2030/article

 

Si personnellement, je suis contre l’exploitation du gaz de schiste dans les conditions actuelles, du fait de ses conséquences sur l’environnement et la pollution qui en découle, ou de plusieurs autres systèmes énergétiques qui provoquent plus de pollution que de gain énergétique (voir par exemple cette étude sur la pollution solaire induite : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2944_solaire_pollution_plomb.php ) je suis parfaitement conscient du l’incroyable demande énergétique induite par le développement mondial et à laquelle nous allons de voir faire face, en tentant de subvenir à nos besoins propres par nos moyens internes, mais aussi en espérant exporter un surplus d’énergie, comme nous le faisons encore il n’y a pas si longtemps dans les années 70.

Nous allons devoir faire face à une telle demande que nous allons être dans l’obligation de réfléchir à l’exploitation de toutes nos ressources, dans un contexte contrôlé, et propre à protéger l’environnement mais aussi nos ressources dans un contexte durable.

 

Mais des ressources nous en avons, et sans doute insoupçonnées à ce jour dans l’hexagone .

Mais les plus grandes se trouvent sans doutes autour de nos territoires d’outre mer : l’océan sera notre frontière à nous, à condition de le vouloir, et de nous en donner les moyens.

En attendant, nous devons continuer, car l’indépendance énergétique est une chose, mais insuffisante, à utiliser au mieux nos ressources dans un véritable plan d’essor économique, dans le cadre d’un tourisme plaisir, et  d’un tourisme économique, en mettant en valeur notre patrimoine artistique, économique et industriel, architectural, et nos capacités d’hébergement et de retraite sur nos territoires appelés à accueillir des populations désireuses de se ressourcer et d’apprécier le charme de notre belle France.

 

la gestion de l’énergie : une vraie folie.

http://www.terraeco.net/Air-conditionne-la-facture-qui,45522.html

De la plupart des questions que nous aurons à résoudre dans les années qui viennent, la plus importante selon moi sera la gestion de l’énergie, en perpétuelle augmentation de sa demande.

 

Tout le reste en dépendra, que ce soit l’activité économique, la pollution, la santé, la croissance de la population…

On ne peut que s’alarmer de cette demande, pourtant légitime, à avoir plus frais.

Mais est ce que la question est vraiment celle la ?

 

Économiser l’énergie, ou l’utiliser autrement, certes. Mais il suffit d’un peu de bon sens pour comprendre que l’énergie fossile, qui ne peut être renouvelée, sera un jour, disparue.

Que faisons nous aujourd’hui pour satisfaire  cette demande si importante, amenée à croître?

Rien du tout, ou si peu.

Depuis la création du four solaire d’Odeillo, et l’usine maréemotrice de la Rance rien ou si peu n’est fait pour proposer des voies alternatives à cette demande en essor.

En France le tout nucléaire ? Mais et les déchets ? Quant au risque de contamination, surtout n’en parlons ps n’est ce pas ?

Sinon on exploite les derniers gisements de pétrole, de gaz, et on casse la roche au détriment de la nappe phréatique. Avec la pollution qui va bien.

Il est urgent vraiment aujourd’hui de faire pression sur l’ensemble des Etats du monde, sur les politiques et les financiers.

Car je n’ai pas envie de finir en mangeant du « soleil vert« .

 

par Mecanopolis

 

 

Quand la raison économique prend le dessus sur l’écologie et les voeux pieux de Grenelle.

Je suis furax.

Quand je lis ce genre d’article ou tout est au dessous de tout.

http://haute-normandie.france3.fr/info/le-havre–le-dossier-noir-de-citron-67156579.html

Et je suis triste.

Triste pour Le Havre et sa région qui ne mérite pas ce comportement et cette pollution.

Outré par ce que peut sous entendre ce dossier au niveau financier (pots de vins ????? Mais laissons vaquer la justice, ce n’est qu’une hypothèse).

Déçu parce que les efforts tentés ici et la pour endiguer le flot de déchets arrivant dans notre beau pays par un mouvement écologiquement correct, mais qui ne réussit pas son envol dans la durée.

Honteux de voir que l’argent est toujours le roi et au dessus des lois et règlements.

Scandalisé encore par ce que peuvent subir les agents de l’Etat.

Et enfin, j’ai peur. Peur de l’argent roi, peur pour notre santé, peur pour notre vie.

Mais ou allons nous si nous ne pouvons pas faire confiance?

Qu’est devenu la main serrée, gage d’un contrat liant deux parties de bonne foi?

Notre république se meurt pendant que notre champagne se vend en canettes  ou que le luxe à outrance et les scandales bling bling n’ont jamais autant portés la presse people.

C’est ça la France d’aujourd’hui ?

Vous aussi vous en avez assez ?

Venez en témoigner ici .

Dénonçons tous ces scandales et ces personnages qui sous couvert de marchés publics se portent comme un charme mais en oublient leurs missions, ne sachant compter que leur intérêt bien compris.

Et après ? L’écologie est à la mode, mais la vie ?

Un intéressant éloge du livre « Dieu est-il vert ? de Frédéric BAUDIN m’a encouragé à écrire ce billet.

« Selon Frédéric Baudin, le chrétien a le devoir moral de prendre soin de la nature et de donner l’exemple en matière de saine gestion des ressources » nous apprend Yvon Larose.

Je suis un fervent scrutateur et lecteur de certains des articles de la liste de diffusion du cawa (cawa le blog et adminet) depuis plus de 11 années   au moins.

Cette publication qui scrute le net dans une optique de service public génération net, qui a pris le virage du 2.0 sans une ride, un des précurseurs de l’administration au bon sens du terme s’est peu à peu fait l’écho de la préoccupation verte, de l’écologie, et témoigne de l’engouement, ou du moins des aspirations à un monde meilleur.

Actuellement dans chacune des émissions quotidiennes de la liste surgit au moins une préoccupation de la coulée verte actuelle, porteuse des espoirs de l’humanité. (traitement des déchets, pollution, pétrole vert, économies d’énergies….)

Des diverses interventions de l’Etat, et particulièrement de ses services décentralisés elle  se faisant l’écho de diverses expériences dans ce domaines et des diverses lois ou décrets publiés en ces domaines.

Il est évident que la préoccupation écologique est non seulement porteuse, politiquement parlant, mais aussi à la mode, car touchant à la sensibilité des fibres humaines, comme par exemple les enfants, les héritiers.

Car le message qui est en train de passer en ce moment dont Nicolas Hulot (voir aussi les liens daily motion ou Yann Arthus-Bertrand s’en font les chantres et les nouveaux prophètes c’est « quel monde voulons nous laisser à nos enfants ou à nos descendants ? »

Sauf que tout cela est charmant, mais se pose une question, car le message qu’on essaie de faire passer c’est que les ressources mondiales sont limitées, et certainement pas infinies, que ce soit le pétrole, utilisé dans tant d’applications différentes ou les minéraux, qui s’épuisent. Sans compter la pollution qui détruit aussi les ressources et les espèces.

Donc la question cruciale n’est plus d’économiser les ressources puisqu’on sait qu’elles ne sont pas infinies, mais que fait on pour la pérennité des générations futures? Que pouvons nous faire pour préparer le passage du témoin à nos descendants?

Redonner vie à la terre, épargner ou préserver les espèces animales et naturelles, c’est bien, c’est au moins un bon point pour la santé humaine, puisque pour le faire il est nécessaire de supprimer la pollution.

Mais ensuite ? Que faisons nous? Ou allons nous? Et qu’allons nous devenir?

Que vont ils devenir ? (ces êtres pas encore nés , notre futur ?)

Il est peut être temps d’y penser, ou au moins d’y réfléchir…

En complément un article de la tribune qui reprend les idées de Elinor Ostrom, une Alexis de Tocqueville « verte ».

La France consacre 90 % de ses investissements au traitement de la pollution, contre 10 % à la prévention

« La France consacre 90 % de ses investissements au traitement de la pollution, contre 10 % à la prévention ».

Cet article de GUILLAUME SAINTENY dans  est malheuresuement une réalité.


A tous moments, La France a voulu aller de l’avant, sans jamais se préoccuper des conséquences, confiante dans le temps ou ses capacités pour résoudre les problèmes.

Seulement, ce n’est pas le cas, et nous nous retrouvons en quelques dizaines d’années, avec un passé difficile à effacer, des défis sociaux et écologiques à relever dignes de géants, des traces de nos activités toujours affleurantes ou seulement cachées et non effacées….

J’en veux pour preuve nos essais atomiques sur Mururoa, qui détruisent surement et patiemment toute une population, nos utilisations du plomb, du mercure dans nos maisons, de l’amiante ou d’autres produits tous aussi corrosifs pour notre santé.

Que dire de nos décharges à coeur ouverts sur nos paysages ?

Que penser de la politique du tout automobile avec la progression de la pollution due au diesel ?

Ou de nos routes et autoroutes incapables d’assumer les pointes de traffic par soucis d’économie?

Certaines créations sont pourtant magnifiques : le TGV et le Concorde ou l’Airbus, ainsi que Ariane. Mais à quel prix ? et pour quelles retombées économiques ?

Qu’en est il de l’impact sur l’environnement, sur nos infrastructures, sur nos vies ?

Les différentes études que la loi impose ne sont pas suffisantes et très loin des préoccupations des citoyens;

Il suffit de voir aujourd’hui le débat sur les antennes relais des téléphones portables, l’utilisation des téléphones portables eux même. On ne sait aujourd’hui si l’impact est important et réellement dangereux; mais en attendant cela fait couler de l’encre et vendre du papier.

Quel sera l’impact en Guyane française de l’exploitation de l’or par les orpailleurs, de la forêt par toutes les populations ?

Sans se soucier aucunement des conséquences, la France veut toujours partir à la conquête du monde. Sauf que le monde est maintenant connu. Même si divers conflits le rendent peu sur, nous ne sommes plus sous le resplendissant siècle des lumières.

Si certains pays sont encore à la traine, d’autres sont en train de nous mettre la patée, en mettant la main à la pâte. Eux aussi se soucient peu des conséquences de leur essor, mais eux ont les moyens de pallier à leur déficiences, quitte à utiliser la chair humaine. On l’a vu en ex URSS avec le coffrage du réactuer nucléaire de Tchernobyl par des volontaires à qui on mentit; on le voit aujourd’hui avec l’essor prodigieux de la Chine, malgré de déplorables agressions sociales comme lors de la construction de barrages hydrauliques énormes comme celui des trois gorges.

Nous avons conscience des difficultés qui nosu attendent. Nous avons bonne conscience grace aux Grenelles de l‘environnement.

Article non terminé