Politique de la ville / pauvreté / sûreté publique

Alain Bauer n’y va pas par quatre chemins.

http://www.lenouveleconomiste.fr/guerre-pauvres-23214/

Les faits qu’il empilent semblent malheureusement lui donner raison.

Sa conclusion parait sans appel : à moins d’agir, vite, fort, et de manière structurée, nous ne pourrons jamais regagner le terrain perdu.

Et pourtant nous avons besoin de concentrer nos forces vives par  ailleurs.

Et si l’on embauchait les jeunes des quartiers dits difficiles pour maintenir la protection de nos concitoyens ?

Il est urgent de les réintégrer dans une société qui ne peut se passer d’eux.

Tous des pigeons ?

Un article de Mr Billaut m’a encore interpellé. Suite au mouvement rapidement incontournable des pigeons sur la toile, qui ont fait un buzz superbe (il faut dire aussi que les initiateurs connaissent un peu les mouvements sociaux sur la toile…), Mr Billaut lance un appel sur la pérennisation d’un mouvement politique qui sort des sentiers battus :

http://billaut.typepad.com/jm/2012/10/les-pigeons-se-r%C3%A9voltent-pourquoi-ne-pas-cr%C3%A9er-un-e-parti-apolitique-au-sens-traditionnel-.html

 

Je lui ai envoyé ce mail :

 

bonjour Mr Billaut.


Il y a quand même dans les administrations diverses des visionnaires.

Il y a eu aussi la RCB (rationalisation des choix budgétaires) ; dommage que cela fut resté un énième rapport sans portée transmis au parlement pour discuter de la loi de finances.

Mais il y a aussi des mandarins qui font avancer la France (la douleur par exemple, et bien que ce ne soit passez, est prise en compte dans le parcours de soins), des administratifs qui avancent (avec l’argent public) au dela des castes et des organisations  (admi.net tenu à bras le coprs en particulier par Christian Scherer (allez voir la team, très intéressant) .

Des mouvements partis de rien ça commence, un peu partout dans le monde . Les pigeons, je ne sais pas. Ca ne me plait pas trop. Non pas les personnes qui viennent adhérer mais le mouvement en lui même. Il s’agit je crois d’une vraie récupération. Quand on regarde l’historique de l’auto entrepreneur, on s’aperçoit qu’un jour l’une des fédérations a été créée de toutes pièces par un ambitieux jeune homme….lui a bien compris et accompagné le mouvement…..

Enfin il y a un mais (je viens de le lire après avoir écrit la phrase précédente) http://www.lepoint.fr/economie/les-pigeons-detruisent-l-image-de-l-entrepreneuriat-05-10-2012-1513893_28.php
J’ai confiance dans ce pays. Qui marche malheureusement en dehors de toute rationalité, à la démerde (désolé pour ce mot). Au dernier moment, rien n’est jamais prêt, mais qui n’en finit pas d’étonner, d’exaspérer et de séduite le monde.
Amitiés, bruno
ps : j’aimerais reproduire ce mail sur mon site . Pas d’inconvénient ?
Bruno Delferrière
Voila sa réponse :
Bruno
y’a des tas de gens bien dans ce pays… mais on a une élite un peu à la masse…
et cela a chauffé tout ce week end sur mon wall FB...
JM
Jean Michel Billaut
Merci de « liker » sur celauraitpuvousarriver.com sur FB
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Président Fondateur de l’Atelier BNP Paribas
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La France 2.0 est sur le e-billautshow
Et ma réponse : 
Oui Monsieur Billaut. C’est en réponse à cet article justement mon mail.


Mais impossible de me connecter pour répondre directement…

J’ai bien quelques idées de ce qui va se passer mais bon…l’espoir fait vivre. Pourquoi doit t’on tout refuser dans ce pays , et tout critiquer ? Car si je critique ce mouvement qui ne me plait pas à cause de la récupération qui (c’est mon avis personnel) existait au départ , je ne critique pas les entrepreneurs  ou tous ceux qui ont répondus présents.

Et surtout je ne critique pas tous ceux qui essaient. En revanche, je critique la libre concurrence à outrance, le refus de l’humain pour le profit, la dépersonnalisation, la pollution pour le profit, les laissés pour compte sur le carreau, et l’absolue non vision de politiques trop vieux pour utiliser internet, qui ont peur de ce changement.

Je critique aussi la connerie humaine….(même si je suis aussi le con des autres).

Au fait avons nous besoin aujourd’hui d’un parti ou d’une structure ? je ne le crois pas. Nous avons besoin d’équipements, de structures, et de quelques fonctions régaliennes. Et d’une agora digne de ce nom.Surtout une agora.

Un espace d’expression ou tous les moyens sont donnés à chacun pour montrer ou offrir son talent. (pour un musicien, l’instrument de musique et la plate forme d’écoute et de diffusion; pour un poète  le temps d’écrire et la plate forme de diffusion…par exemple…et pour un politique un espace de publicité à ses idées, à ses actions, avec vérification de ses idées, de ses annonces, et une critique immédiate et constructive…enfin aux savants des laboratoires dignes de ce nom, et la possibilité d’expérimenter, avec les bases de connaissances nécessaires).

 

SOMMES-NOUS PRÊTS À LA RECONSTRUCTION DU MONDE ?

Nous relayons ici un article lu dans la revue OWNI qui nous parait très alarmiste mais fortement réaliste.

SOMMES-NOUS PRÊTS À LA RECONSTRUCTION DU MONDE ?

 

Article publié initialement sur Framablog, avec pour titre initial : “ Nous sommes prêts à participer nous aussi à la reconstruction du monde”

 

 

 

Je dois être bête, je ne comprends pas.

Quand on lit la plupart des questions au gouvernement, les réponses sont souvent un botter en touche.

Or il s’agit souvent de questions essentielles, qui participent de la vie des citoyens, qui permettent d’appréhender les difficultés, qui enfin permettent d’éclairer un point de droit, une mesure administrative, ou même créée la norme.

Les députés (ou les sénateurs) ont pleinement leur rôle à jouer, celui d’élus responsables, qui apportent à paris les préoccupations existentielles de leurs électeurs provinciaux. Ou bien pleinement conscients de leurs prérogatives, ils demandent au gouvernement de justifier ses actes, son action.

Or la plupart du temps, les réponses proposées sont loin d’être celles espérées.

Que la réponse ne convienne pas, c’est possible.

Quelle soit le contraire de l’espérance attendue, soit.

Que ce soit un refus, sans aucun espoir, possible.

Mais, la plupart du temps, ce sera une explication alambiquée, qui, bien souvent n’est que le reflet de l’inefficacité du gouvernement à proposer une solution viable, passant cependant toujours par une glorification hasardeuse de l’action gouvernementale ou des promesses présidentielles.

Mais, même la, encore, pourquoi pas. On peut répondre à une question de la façon que l’on veut; quitte à botter en touche.

Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est la discrétion de l’auteur de la question par la suite…..même si je me doute bien que tout ne se joue pas dans l’hémicycle…

A chaque fois, le député ou le sénateur ne demande pas d’explications supplémentaires, laisse passer la réponse comme s’il en était satisfait, alors même que le plus souvent il n’aura aucun semblant de début de réponse.

Si c’est cela le jeu des questions – réponses, un simple théâtre ou il faut se montrer, c’est désespérant, et surtout inutile. A quoi bon?

Leurs administrés ont pourtant besoin de réponses claires et précises, d’espoir et d’attentes si souvent déçues.

Il n’en est rien. La démocratie ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Il est désolant de voir nos élus feinter et oublier les préoccupations de leurs concitoyens…..

Voyez par exemple cette question :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-67518QE.htm

13ème législature

Question N° : 67518 de M. Pierre Morel-A-L’Huissier ( Union pour un Mouvement Populaire – Lozère ) Question écrite

Ministère interrogé > Famille et solidarité Ministère attributaire > Logement et urbanisme

Rubrique > politique sociale Tête d’analyse > pauvreté Analyse > zones rurales. lutte et prévention

Question publiée au JO le : 22/12/2009 page : 12174
Réponse publiée au JO le : 06/07/2010 page : 7651
Date de changement d’attribution : 26/01/2010
Date de renouvellement : 06/04/2010

Texte de la question

M. Pierre Morel-A-L’Huissier attire l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la famille et de la solidarité sur l’augmentation de la précarité en milieu rural mise en avant par la fédération française des banques alimentaires. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer son ressenti en la matière et de lui indiquer les actions que le Gouvernement entend prendre pour remédier à la situation.

Texte de la réponse

Les données transmises par les têtes de réseaux associatives oeuvrant dans le champ de l’aide alimentaire sont des outils précieux qu’il convient de développer et d’affiner pour mieux connaître et satisfaire les bénéficiaires de cette aide. C’est pourquoi le Gouvernement, dans le cadre du plan de relance de l’économie, a consacré près de 10 M afin que ces associations développent des systèmes d’information fiables et performants pouvant renseigner une série d’indicateurs portant tant sur les bénéficiaires de l’aide alimentaire que sur la mise en oeuvre de celle-ci. Par ailleurs, le Gouvernement, afin de répondre aux demandes d’aide alimentaire, a augmenté de 13 M le budget institutionnel pour 2010 – programmes communautaire et national – consacré à l’achat de denrées alimentaires portant ainsi ce budget à 92 036 236,82 EUR.

Ou celle la :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-64508QE.htm


13ème législature

Question N° : 64508 de M. Michel Diefenbacher ( Union pour un Mouvement Populaire – Lot-et-Garonne ) Question écrite

Ministère interrogé > Travail, relations sociales, famille, solidarité et ville Ministère attributaire > Logement et urbanisme

Rubrique > institutions sociales et médico-sociales Tête d’analyse > CHRS Analyse > financement. perspectives

Question publiée au JO le : 24/11/2009 page : 11113
Réponse publiée au JO le : 06/07/2010 page : 7648
Date de changement d’attribution : 05/01/2010

Texte de la question

M. Michel Diefenbacher appelle l’attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur les modalités de calcul du concours financier apporté par l’État aux centres d’hébergement et de réinsertion sociale. Il semble que l’aide de l’État soit calculée sur le seul critère du nombre de places d’hébergement proposées. Ce mode de calcul défavorise les structures présentes dans les petites villes, car leurs prestations sont plus diversifiées et ne se limitent pas à l’hébergement. Il serait donc utile d’en tenir compte dans l’affectation de leurs moyens. Il souhaiterait connaître ses intentions en la matière.

Texte de la réponse

Depuis 2007, un effort particulier a été entrepris par le Gouvernement pour améliorer les capacités d’accueil et les conditions d’hébergement des personnes sans domicile : places d’hébergement en plus grand nombre, restructurées et pérennisées avec un vaste plan d’humanisation des centres d’hébergement, et développement du logement adapté aux besoins des personnes en grande difficulté sociale. Ainsi, 1,1 Md a été obtenu en loi de finance 2010, dont plus de 990 millions dédiés au financement des structures d’accueil, d’hébergement et de logement adaptées pour les personnes sans-abri, auxquels s’ajouteront en cours d’année 110 M dont plus de 96 millions pour le secteur de l’hébergement. Ainsi, au 31 décembre 2009, on compte 78 005 places d’hébergement et de logements adaptés dont 39 442 places en centres d’hébergement d’insertion, 13 487 places en hébergement d’urgence et 4 048 en hébergement de stabilisation. Enfin, 7 909 places de pensions de famille complètent ces dispositifs d’hébergement. Ces chiffres émanent d’un décompte trimestriel effectué auprès des structures par les services de l’État (DDASS). Il est ainsi possible de suivre l’évolution de chaque type d’hébergement. Néanmoins, au-delà de ces efforts quantitatifs et budgétaires, le Gouvernement s’est engagé depuis novembre 2009 dans une réforme d’envergure du dispositif d’hébergement et d’accès au logement. Prenant appui sur les rapports Pinte et Damon, ce sont les principes mêmes d’organisation du dispositif d’accueil et d’hébergement qui sont repensés. En 2009, dans le cadre de la refondation de la politique d’hébergement et d’accès au logement portée par le secrétaire d’État chargé du logement et de l’urbanisme, des travaux ont été engagés en vue de l’élaboration d’un référentiel des coûts et de l’offre de prestations auprès des personnes hébergées ou en difficulté de logement qui permettront de mieux ajuster le financement des structures à leur activité réelle.

On ne peut vraiment pas dire que les réponses sont satisfaisantes.


La plupart du temps la réponse la plus probable est : on est conscient du problème et on étudie la question

Prenons enfin l’exemple de la fibromyalgie :

De questions en questions, la réponse de la ministre de la santé depuis 2007 est toujours la même :

2010  :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-77560QE.htm

13ème législature
Question N° : 77560 de M. Patrick Roy ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche – Nord ) Question écrite
Ministère interrogé > Santé et sports Ministère attributaire > Santé et sports
Rubrique > santé Tête d’analyse > maladies rares Analyse > prise en charge. fibromyalgie
Question publiée au JO le : 27/04/2010 page : 4641
Réponse publiée au JO le : 01/06/2010 page : 6149
Texte de la question
M. Patrick Roy attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les problèmes rencontrés par des personnes souffrant de fibromyalgie. Bien que la fibromyalgie soit une maladie particulièrement invalidante, elle n’est toujours pas inscrite sur la liste des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique coûteuse. Le patient ne peut donc pas systématiquement bénéficier d’une exonération du ticket modérateur. Cette situation apparaît difficilement compréhensible pour les malades concernés et il lui demande donc les mesures qu’elle compte prendre pour la faire inscrire sur la liste des affections de longue durée.
Texte de la réponse
La fibromyalgie, dont la prévalence est estimée à 3,4 % chez la femme et 0,5 % chez l’homme, est un syndrome douloureux chronique diffus s’accompagnant de fatigue et de souffrance psychologique, dont la cause reste inconnue malgré les nombreux travaux menés actuellement en France et dans le monde. Elle ne comporte aucun signe spécifique clinique, biologique, radiologique ou histologique. Le diagnostic est le plus souvent porté par des rhumatologues, des médecins généralistes ou des médecins de la douleur. Elle se présente sous des formes et des degrés de gravité variables, allant de la simple gêne à un handicap important. Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique de la fibromyalgie. Le traitement associe des médicaments : antalgiques, antidépresseurs, autres psychotropes et des thérapeutiques non médicamenteuses : kinésithérapie, balnéothérapie, exercices physiques, psychothérapie, relaxation, acupuncture, neurostimulation par exemple. La répartition de la fibromyalgie, ses origines et ses traitements font l’objet de recherches qui se déroulent en France comme dans les autres pays industrialisés. La recherche en France concerne aussi bien l’approche fondamentale que des études cliniques médicamenteuses. Plusieurs équipes médicales en France sont internationalement reconnues dans ce domaine. L’importance de ce trouble fonctionnel doit inciter les chercheurs et les organismes de recherche à s’impliquer encore plus dans le champ de la fibromyalgie. A la demande du ministre chargé de la santé, l’Académie de médecine a remis le 16 janvier 2007 un rapport synthétisant les données de la littérature scientifique dans ce domaine et émettant des recommandations : elle reconnaît l’existence de ce syndrome et la nécessité d’un traitement individualisé, le plus souvent pluridisciplinaire, des patients atteints. L’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie est également un des objectifs du plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010 et du plan d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques à l’élaboration duquel les associations concernées ont participé. D’ores et déjà, il semble utile de rappeler les règles qui s’appliquent à l’ensemble des assurés (art. L. 322-3 du code de la sécurité sociale) et qui offrent la souplesse nécessaire à une prise en charge équitable. La fibromyalgie, dont la présentation, la gravité et l’évolution sont très variables d’un patient à l’autre, ne peut être inscrite sur la liste des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse (ALD. 30) ; en revanche, pour tout cas de fibromyalgie reconnue comme grave et nécessitant des soins coûteux par le service médical ou, en cas de refus initial, par un expert, le patient bénéficie d’une exonération du ticket modérateur (ALD. 31).

2007 :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-1068QE.htm

13ème législature
Question N° : 1068 de M. Marc Francina ( Union pour un Mouvement Populaire – Haute-Savoie ) Question écrite
Ministère interrogé > Travail, relations sociales et solidarité Ministère attributaire > Santé, jeunesse et sports
Rubrique > santé Tête d’analyse > maladies rares Analyse > prise en charge. fibromyalgie
Question publiée au JO le : 17/07/2007 page : 4915
Réponse publiée au JO le : 23/10/2007 page : 6581
Date de changement d’attribution : 31/07/2007
Texte de la question
M. Marc Francina appelle l’attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur la nécessité de mieux prendre en considération la fibromyalgie. En effet, cette pathologie engendre de nombreuses souffrances tant physiques que morales, qui entraînant une invalidité conséquente selon les cas et nécessitant des traitements thérapeutiques coûteux. Or cette pathologie n’est pas répertoriée comme affection de longue durée donnant droit à l’exonération du ticket modérateur. De plus, la recherche scientifique sur la fibromyalgie manque de moyens suffisants (crédits et personnels) et elle n’est ni organisée ni coordonnée, au regard des nombreuses spécialités concernées. En conséquence, il souhaiterait connaître ses intentions en faveur d’une meilleure reconnaissance de la fibromyalgie, de sa meilleure prise en charge et des moyens consacrés à la recherche scientifique de cette maladie. – Question transmise à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports.
Texte de la réponse
La fibromyalgie, dont la prévalence est estimée à 3,4 % chez la femme et 0,5 % chez l’homme, est un syndrome douloureux chronique s’accompagnant de fatigue et souvent de dépression, dont la cause reste inconnue, malgré les nombreux travaux menés en France et dans le monde. Elle ne comporte aucun signe spécifique clinique, biologique, radiologique ni biopsique. Elle se présente sous des formes et des degrés de gravité variable, allant de la simple gêne à un handicap important. Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique de la fibromyalgie. Le traitement associe des médicaments (antalgiques, psychotropes, antidépresseurs) et des thérapeutiques non médicamenteuses : kinésithérapie et réadaptation à l’effort, psychothérapie, relaxation, réflexologie, acupuncture, neurostimulation par exemple. En ce qui concerne la prise en charge de ces traitements, il semble utile de rappeler les règles qui s’appliquent à l’ensemble des assurés (art. L. 322-3 du code de la sécurité sociale) et qui offrent la souplesse nécessaire à une prise en charge équitable : la fibromyalgie, dont la présentation, la gravité et l’évolution sont très variables d’un patient à l’autre, ne peut être inscrite sur la liste des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse (ALD 30) ; en revanche, pour tout cas de fibromyalgie reconnue comme grave et nécessitant des soins coûteux par le service médical ou, en cas de refus initial, par un expert, le patient bénéficie d’une exonération du ticket modérateur (ALD 31). Afin de garantir que ces règles seront appliquées de la même façon pour l’ensemble des personnes atteintes de fibromyalgie en France, le directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) et les médecins-conseils nationaux des différentes caisses ont été saisis afin qu’ils élaborent et distribuent aux médecins-conseils un guide de procédure sur la fibromyalgie. De la même façon, le directeur général de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a été saisi pour que, dans le cadre des instructions données aux maisons départementales du handicap sur la prise en compte des incapacités, un guide de procédure sur la fibromyalgie soit établi, pour une approche homogène de la prise en charge des formes les plus invalidantes, sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, l’Académie de médecine a remis le 16 janvier 2007 un rapport synthétisant les données de la littérature scientifique dans ce domaine et émettant des recommandations. Dans ses recommandations, elle reconnaît l’existence de ce syndrome et la nécessité d’un traitement individualisé, le plus souvent multidisciplinaire, des patients atteints. En ce qui concerne la prise en charge par l’assurance maladie, prenant en compte la diversité des présentations cliniques, elle propose aussi, pour les formes les plus sévères, à titre individuel, et après avis d’expert, une prise en charge convenant aux maladies invalidantes. La Haute Autorité de santé doit adapter les recommandations de prise en charge médicale de la fibromyalgie, qui datent de 1989, en prenant en compte les conclusions de l’académie. Ce travail est en cours. L’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie est également un des objectifs du plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010, et du plan d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, qui a été annoncé le 24 avril 2007, et à l’élaboration duquel les associations concernées ont participé.

Vous voyez une différence ?

Aucune en fait.

Et pourtant Plus de 70 questions identiques pour la même réponse, quelle que soit la tendance politique du député pour l’Assemblée nationale…

Une cinquantaine de questions au Sénat…..

Or, aucun suivi, aucune demande de réponse complémentaire.

Comme si une fois posée, la question vivait toute seule, l’élu ayant fait son devoir d’élu.

Pendant ce temps, les administrés attendent….et espèrent; ou se désolent….

Un véritable refus d’exercer ses prérogatives.


Et une dernière qui répond à côté de la question, qui pourtant est simple à comprendre…..

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-18271QE.htm


13ème législature
Question N° : 18271 de Mme Françoise Olivier-Coupeau ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche – Morbihan ) Question écrite
Ministère interrogé > Logement et ville Ministère attributaire > Logement et urbanisme
Rubrique > politique sociale Tête d’analyse > lutte contre l’exclusion Analyse > maisons relais. financement
Question publiée au JO le : 04/03/2008 page : 1760
Réponse publiée au JO le : 06/07/2010 page : 7641
Date de changement d’attribution : 29/06/2010
Date de renouvellement : 24/02/2009
Texte de la question
Mme Françoise Olivier-Coupeau attire l’attention de Mme la ministre du logement et de la ville sur les disparités existant dans le versement des montants des forfaits journaliers accordés aux maisons relais pour leurs frais de fonctionnement. En effet, les places dans ces maisons, financées pour l’année 2007, bénéficient d’un forfait journalier de seize euros par personne alors que les places agréées avant cette date ne sont financées qu’à hauteur de douze euros. Bien entendu, cette situation a des répercussions sur la qualité des prestations proposées à des personnes en grande exclusion sociale. C’est la raison pour laquelle elle souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement envisage d’adopter pour mettre fin à ces disparités.
Texte de la réponse
Le plan d’actions renforcé pour les sans abri (PARSA), mis en oeuvre à partir de janvier 2007, a changé de manière radicale l’accueil dans les centres d’hébergement et a permis de recréer une fluidité entre l’hébergement et le logement. Dans le même temps, se poursuivait l’augmentation de l’offre de logement social et de logements adaptés, parmi lesquels les maisons-relais apparaissent comme une solution pertinente de logement pour les publics les plus fragiles en raison du caractère durable du logement offert et de son cadre sécurisant. Pour tenir les engagements du PARSA (12 000 places en maisons-relais d’ici fin 2012), une coordination a été mise en place en février 2008 dans le cadre du grand chantier prioritaire 2008-2012 pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées. Au 31 décembre 2009, près de 8 000 places fonctionnaient. Le plan de relance de l’économie a acté en 2009 l’ouverture de 3 000 nouvelles places sur la période 2011-2012, portant l’objectif à 15 000 places d’ici 2012. Il faut signaler que les besoins en places de maisons-relais font l’objet d’une analyse territoriale des besoins, menée dans le cadre des Plans départementaux d’actions pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD), des programmes locaux de l’habitat (PLH) et, depuis la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion du 25 mars 2009, dans le cadre des Plans départementaux pour l’accueil, l’hébergement et l’insertion (PDAHI). Cette démarche programmatique s’appuie sur un partenariat étroit entre les services de l’État en région et en département, avec les représentants des collectivités locales, dont l’implication et la mobilisation autour de ce dispositif est déterminante.

Fin de la gabegie financière de l’Etat?

Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, une cure d’amaigrissement à la puissance 10 est programmée.

Si cette démarche va dans le bon sens des économies….

Si les couts de fonctionnement devraient être largement diminués….

Si La démarche vise à une meilleure visibilité de l’offre de service et de la clarté des politiques publiques….

Si les idées foisonnent pour faciliter la navigation et la gestion des sites et des services disponibles pour les besoins des usagers…..

Il est pourtant flagrant que ces dépenses auraient pu être évitées, ou au minimum régentées.

Le manque de visibilité de l’Etat, l’incompétence des décideurs, la méconnaissance des outils, le racolage afin de flatter tel ou telle par un site vitrine de son soit disant savoir faire ou pour marquer son territoire (autrefois c’était la grandeur du bureau, son emplacement ou l’épaisseur de la moquette) fait que le gâchis et les dépenses ont été si mal gérées qu’il faut maintenant un rapport pour freiner et réduire l’expansion de services sans aucune utilité.

Et qu’en sera t’il des emplois qui furent créés pour alimenter ces sites ou gérer la technique?

http://www.01net.com/editorial/518979/le-gouvernement-veut-diviser-par-10-le-nombre-de-ses-sites-web/

Moins de dépenses sociales, plus de mortalité.

On s’en doutait. Mais c’est aujourd’hui confirmé par les modélisations mathématiques.

Nos politiques, par soucis d’économies, ou de redistribution différente des richesses produites, sont responsables de la mort de milliers de personnes !

C’est triste. Tant de morts qui auraient pu être évités !

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/06/26/baisser-les-depenses-sociales-a-un-impact-sur-la-sante_1379226_3244.html

Un rêve improbable : et si on arrétait de se f….. du monde ?

La France va mal; le monde occidental va mal, le monde entier va mal.

Ce n’est un secret pour personne. Même dans les cités, ou dans les bas fonds de la civilisation, dnas les quartiers chics comme dnas les zones rurales, tout le monde comprend, mais surtout ressent le malaise qui maintenant fait partie de notre réalité quotidienne.

A ce sujet, deux écoles s’affrontent, avec divers courants de pensées quasi parallèles, chacun avec ses nuances propres.

  1. Il faut taire  les mauvaises nouvelles et distraire absolument par tous moyens la population, quitte à mentir
  2. chacun doit être responsable de sa propre vie, et la gérer en concordance avec la société dans laquelle il vit, en toute responsabilité, en toutes responsabilités.

Si l’on se référe au premier courant de pensée, l’homo occidentalus n’est pas suffisament prêt, ni conscient, pour entendre les vérités qui pourraient le bouleverser, et l’on doit taire celles ci, quitte à mentir si nécessaire.

Les derniers exemples en date :  les radiations du nuageTchernobyl n’ont jamais dépassé la frontière française; puis les radiations étaient largement en dessous du seuil tolérable.

Rappelons à ce propos que les diverses personnes qui gèrent le nucléaire en France ont l’obligation de garder le secret sur les informations qu’elles détiennent.

Le chomage ne passera pas la barre des x millions….

La crise économique est derrière nous, la reprise est la….

La grippe aviaire ne nous concerne pas, n’est pas dangereuse.

Le virus de la grippe h1n1 ne présente aucun risuqe….sauf pour les personnes faibles….inutile de s’affoler…il n’y a pas de pandémie (3000 nouveaux cas en France chaue semaine cependant); il ne faut pas en parler, il ne faut pas affoler, les médias en disent trop et n’importe quoi…

La pollution et l’effet de serre ne sont pas si nocifs, nous pourrons y faire face…

Il n’y aura pas de canicule, les réserves en eau sont suffisament importantes, le réchauffement de la planète est une vue de l’esprit.

El niño est une vaste fumisterie.

Quant aux risques de l’enfouissement des déchets radioactifs, ils sont inexistants (puisque nous avons un besoin urgent de plsu d’électricité et que le nucléire coute moins cher…).

Enfin, le nouveau toc à la mode  » le bonheur intérieur brut« …

ETC….

ETC….

ETC….

Nos politiques estiment que nos u ne pouvons être responsables; ils savent ce qui est bon pour nous, et nosu gouvernent dans le meilleur des mondes possibles

Ils ont surtout peur que la rue décide un jour de rejouer mai 1968.

Pour arriver à leurs fins, sont utilisés tous les moyens possibles pour distraire la population, et éviter les vraies questions :

  • le jeu sous toutes ses formes
  • le pain par l’allocation de divers subsides permettant de tenir la tête hors de l’eau (rsa, aah, )
  • la désinformation
  • l’avalanche d’information
  • les promesses
  • la menace
  • les complications administratives et judiciaires
  • la surveillance audio visuelle

Tout cela au mépris de la légalité et de la démocratie, loin des canons de la République.

Une autre approche devient nécessaire. Il est plus que temps de comprendre que nous sommes à un tournant de notre société au minimum, à un changement de civilisation certainement.

Des civilisations évoluées ont disparues pour beaucoup moins que cela (incas, aztèques, romains, grecs, indiens, vikings….).

Nous devons mettre en place et en route cette nouvelle société, et cela ne peut se passer que gràce à la confiance.

La confiance dans nos capacités, la confiance dans notre jugement, la confiance dans notre réactivité, la confiance dasn notre engagement.

Cet engagement de toute façon est obligatoire, tant que les fondations de notre société tiennent : famille, morale, règles…

Il nous faut absolument préparer très vite et tenir un projet de société qui permmette à tout un cahcun de s’y retrouver, donne la chance à chacun d’entre nous d’être partie prenante d’un but commun, chacun grace à ses cpaacités, petites ou grandes, pour le bien commun.

La récompense matérielle est une chose, nécessaire, et implique de lourds investissements.

La récompense de participer, tous, à un but commun, est certainement beaucoup plus le garant du ciment des fondations de notre société.

Une société qui demain, dans tous les cas, ne sera pas celle d’aujourd’hui. Une société qu’il est urgent d’inventer, mais aussi de préparer et d’expliquer.

Tout est à inventer mais cela à condition de nosu faire confiance.

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Lettre ouverte à monsieur le président de la république (…)

| Les référentiels de l’administration électronique
17 Avril 2009

Accessibilité, interopérabilité, sécurité et ergonomie sont les maîtres mots de l’administration électronique, qui participe de l’amélioration de l’accueil dans les services publics, un des chantiers prioritaires engagés par Eric WOERTH dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Le site references.modernisation.gouv.fr met aujourd’hui à la disposition des ministères, des organismes publics et des collectivités territoriales un ensemble de règles, de méthodes et d’outils sous forme de documents de référence. Objectif : rendre le paysage des sites publics plus cohérent et plus lisible, afin de renforcer la confiance des internautes et de développer les usages des services en ligne tout en optimisant le fonctionnement des systèmes d’information.

Pour en savoir plus

RGAA : rendre les sites Internet publics accessibles à tous

La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux administrations de rendre accessibles leurs sites Internet aux personnes handicapées. Pour les aider à se mettre en conformité, la direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) s’apprête à publier officiellement la version du référentiel général d’accessibilité (RGAA) : un outil de mesure et d’accompagnement indispensable pour garantir qu’un site web pourra être vu, lu et compris par tous.

pour en savoir plus

Une charte ergonomique pour harmoniser la physionomie des sites publics
Mesure annoncée dans le cadre de la première vague des décisions de la RGPP et dont la réalisation a été confiée par Eric WOERTH à la DGME, la charte ergonomique des sites Internet publics définit un ensemble de règles communes de conception et de présentation que devront respecter tous les sites de la sphère publique.
En 2009, l’objectif fixé est de respecter au moins 80% des règles de niveau "recommandé".

pour en savoir plus

RGI : harmoniser les échanges entre systèmes d’information.
Pour répondre aux attentes des usagers, l’administration doit offrir des services modernes, transverses et interactifs, ce qui implique d’augmenter la capacité des systèmes d’information à dialoguer entre eux, à échanger avec l’extérieur. C’est tout l’enjeu du référentiel général d’interopérabilité (RGI), en cours de finalisation. Quels sont les objectifs et les bénéfices attendus de ce référentiel ?

pour en savoir plus

Des mots, rien que des mots !

Ce n’est pas cela qui va permettre aux usagers citoyens de s’approprier les concepts…

Au contraire même;

Il existe deux sites actuellement qui sont au top de ce que j’estime correspondre aux attentes (à ce propos quelles sont elles ces attentes ?) des citoyens :

 

 

et

 

 

Il y en a assez de tous ces châteaux de carte, ces plans sur la comète, ces réalisations payées par les contribuables qui ne servent à rien, ces planifications non planifiées et incontrôlées, ni contrôlables.

Les réseaux ne sont pas si lointains, internet vient juste de naître.

Ce que cela sera demain, nul ne peut le prédire; seules quelques pistes sont en cours d’évaluation. La plupart des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux instruments sont encore inconnus et à créer, à inventer.

Cela, c’est passionnant; et c’est le rôle de la recherche, qui, comme je vous l’ai suggéré, doit augmenter considérablement; sans en faire justement un machin qui tourne tout seul, sans contrôle, mais un véritable outil d’incubation des nouvelles techniques, technologies, que ce soit grâce à une recherche fondamentale, théorique, soit par la mise en application de nouvelles technologies et techniques, sans avoir peur d’expérimenter du fait des coûts.

C’est seulement en expérimentant, en se trompant, avec un cout réel, que nous pourrons progresser.

Nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, demain nous serons absorbés, mangés.

 

Ou nous relevons la tête, ou nous sombrons.

Pourquoi créons nous de magnifiques concepts, élaborés avec grands frais, et effets d’annonces, pour les laisser croupir ?

Le plan est une idée à nouveau nécessaire.

La Rationalisation des Choix Budgétaires devrait enfin être appliquée; il n’ y avait pas besoin d’inventer la RGPP qui n’est, à mon sens, qu’une nouvelle théorie qui sombrera dans l’oubli et qui n’aura pas de pérennité.

Par contre, il y a des avancées, mais avec les faiblesses actuelles :

l’APIE est une idée intéressante. Mais l’un des premiers exemple cités est en totale contradiction avec l’économie de marché qui tend vers une baisse des coûts, du fait d’une raréfaction des moyens  et des économies obligées que toute entreprise digne de ce nom doit prendre en compte.

Or si on comprend l’un des premiers actes qui a été la mise en place d’un catalogue des lieux et monuments appartenant à l’Etat susceptibles d’être utilisés pour des tournages de film, on apprend qu’un terrain militaire sera loué par jour de trois à six mille euros, dans une fourchette de marché.

Ce n’est pas comme cela que l’on va favoriser la production de films à petits budgets de qualité; bien au contraire.

Il nous faut innover. Il nous faut inventer.

Or nous sommes en train de nous enfoncer dans les dérives des politiques précédentes, en continuant sur leur lancée.

Osons, Monsieur le président. C’est un pari sur l’avenir, mais au moins nous pourrons agir. Nous ne serons pas les trainards du monde, mais les autres nous suivrons.

Ne nous félicitons pas, mais activons nous. La France mérite beaucoup plus que des satisfécits….

Et beaucoup plus que des lois de protection et de non ingérence…

 

Osons, Monsieur le président; ouvrons les frontières, ouvrons la porte à de nouveaux éléments;

Vous êtes en train de nous mener vers une débâcle sans précédent, par la réforme des hôpitaux et les restrictions de la sécurité sociale.

Au contraire, il faut investir dans le médical. Ce sera l’un des premiers secteurs économiques dans les années à venir; du fait des récents plans de départ en retraite anticipé des années 1990.

Ce sera une manne essentielle de notre économie; car nous savons depuis déjà des années que le tourisme sera celui des ainés. Autant en profiter pour leur proposer des soins complets en même temps.

 

Attirons le monde par le tourisme, mais surtout par ses possibilités de soins, par ses maisons de retraite ou il fait bon vivre, par ses technologies d’accompagnement dans la vieillesse. C’est de l’argent, de l’emploi, qui nous tend les bras. Facilement; avec de l’investissement, mais si facilement.

Allons nous laisser anglais, belges ou espagnols récupérer cette manne créatrice de richesse et d’emplois ?

Les femmes ont pu remplacer les hommes pendant la guerre; le pays a pu se reconstruire après la seconde guerre, si rapidement; il n’a fallu que 15 ans….

Ne pouvons nous pas faire de même aujourd’hui ?

Allons de l’avant…

 

Imaginons, et créons.

Lettre ouverte à monsieur le président de la république (…)

| Les référentiels de l’administration électronique
17 Avril 2009

Accessibilité, interopérabilité, sécurité et ergonomie sont les maîtres mots de l’administration électronique, qui participe de l’amélioration de l’accueil dans les services publics, un des chantiers prioritaires engagés par Eric WOERTH dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Le site references.modernisation.gouv.fr met aujourd’hui à la disposition des ministères, des organismes publics et des collectivités territoriales un ensemble de règles, de méthodes et d’outils sous forme de documents de référence. Objectif : rendre le paysage des sites publics plus cohérent et plus lisible, afin de renforcer la confiance des internautes et de développer les usages des services en ligne tout en optimisant le fonctionnement des systèmes d’information.

Pour en savoir plus

RGAA : rendre les sites Internet publics accessibles à tous

La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux administrations de rendre accessibles leurs sites Internet aux personnes handicapées. Pour les aider à se mettre en conformité, la direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) s’apprête à publier officiellement la version du référentiel général d’accessibilité (RGAA) : un outil de mesure et d’accompagnement indispensable pour garantir qu’un site web pourra être vu, lu et compris par tous.

pour en savoir plus

Une charte ergonomique pour harmoniser la physionomie des sites publics
Mesure annoncée dans le cadre de la première vague des décisions de la RGPP et dont la réalisation a été confiée par Eric WOERTH à la DGME, la charte ergonomique des sites Internet publics définit un ensemble de règles communes de conception et de présentation que devront respecter tous les sites de la sphère publique.
En 2009, l’objectif fixé est de respecter au moins 80% des règles de niveau "recommandé".

pour en savoir plus

RGI : harmoniser les échanges entre systèmes d’information.
Pour répondre aux attentes des usagers, l’administration doit offrir des services modernes, transverses et interactifs, ce qui implique d’augmenter la capacité des systèmes d’information à dialoguer entre eux, à échanger avec l’extérieur. C’est tout l’enjeu du référentiel général d’interopérabilité (RGI), en cours de finalisation. Quels sont les objectifs et les bénéfices attendus de ce référentiel ?

pour en savoir plus

Des mots, rien que des mots !

Ce n’est pas cela qui va permettre aux usagers citoyens de s’approprier les concepts…

Au contraire même;

Il existe deux sites actuellement qui sont au top de ce que j’estime correspondre aux attentes (à ce propos quelles sont elles ces attentes ?) des citoyens :

 

 

et

 

 

Il y en a assez de tous ces châteaux de carte, ces plans sur la comète, ces réalisations payées par les contribuables qui ne servent à rien, ces planifications non planifiées et incontrôlées, ni contrôlables.

Les réseaux ne sont pas si lointains, internet vient juste de naître.

Ce que cela sera demain, nul ne peut le prédire; seules quelques pistes sont en cours d’évaluation. La plupart des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux instruments sont encore inconnus et à créer, à inventer.

Cela, c’est passionnant; et c’est le rôle de la recherche, qui, comme je vous l’ai suggéré, doit augmenter considérablement; sans en faire justement un machin qui tourne tout seul, sans contrôle, mais un véritable outil d’incubation des nouvelles techniques, technologies, que ce soit grâce à une recherche fondamentale, théorique, soit par la mise en application de nouvelles technologies et techniques, sans avoir peur d’expérimenter du fait des coûts.

C’est seulement en expérimentant, en se trompant, avec un cout réel, que nous pourrons progresser.

Nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, demain nous serons absorbés, mangés.

 

Ou nous relevons la tête, ou nous sombrons.

Pourquoi créons nous de magnifiques concepts, élaborés avec grands frais, et effets d’annonces, pour les laisser croupir ?

Le plan est une idée à nouveau nécessaire.

La Rationalisation des Choix Budgétaires devrait enfin être appliquée; il n’ y avait pas besoin d’inventer la RGPP qui n’est, à mon sens, qu’une nouvelle théorie qui sombrera dans l’oubli et qui n’aura pas de pérennité.

Par contre, il y a des avancées, mais avec les faiblesses actuelles :

l’APIE est une idée intéressante. Mais l’un des premiers exemple cités est en totale contradiction avec l’économie de marché qui tend vers une baisse des coûts, du fait d’une raréfaction des moyens  et des économies obligées que toute entreprise digne de ce nom doit prendre en compte.

Or si on comprend l’un des premiers actes qui a été la mise en place d’un catalogue des lieux et monuments appartenant à l’Etat susceptibles d’être utilisés pour des tournages de film, on apprend qu’un terrain militaire sera loué par jour de trois à six mille euros, dans une fourchette de marché.

Ce n’est pas comme cela que l’on va favoriser la production de films à petits budgets de qualité; bien au contraire.

Il nous faut innover. Il nous faut inventer.

Or nous sommes en train de nous enfoncer dans les dérives des politiques précédentes, en continuant sur leur lancée.

Osons, Monsieur le président. C’est un pari sur l’avenir, mais au moins nous pourrons agir. Nous ne serons pas les trainards du monde, mais les autres nous suivrons.

Ne nous félicitons pas, mais activons nous. La France mérite beaucoup plus que des satisfécits….

Et beaucoup plus que des lois de protection et de
non ingérence…

 

Osons, Monsieur le président; ouvrons les frontières, ouvrons la porte à de nouveaux éléments;

Vous êtes en train de nous mener vers une débâcle sans précédent, par la réforme des hôpitaux et les restrictions de la sécurité sociale.

Au contraire, il faut investir dans le médical. Ce sera l’un des premiers secteurs économiques dans les années à venir; du fait des récents plans de départ en retraite anticipé des années 1990.

Ce sera une manne essentielle de notre économie; car nous savons depuis déjà des années que le tourisme sera celui des ainés. Autant en profiter pour leur proposer des soins complets en même temps.

 

Attirons le monde par le tourisme, mais surtout par ses possibilités de soins, par ses maisons de retraite ou il fait bon vivre, par ses technologies d’accompagnement dans la vieillesse. C’est de l’argent, de l’emploi, qui nous tend les bras. Facilement; avec de l’investissement, mais si facilement.

Allons nous laisser anglais, belges ou espagnols récupérer cette manne créatrice de richesse et d’emplois ?

Les femmes ont pu remplacer les hommes pendant la guerre; le pays a pu se reconstruire après la seconde guerre, si rapidement; il n’a fallu que 15 ans….

Ne pouvons nous pas faire de même aujourd’hui ?

Allons de l’avant…

 

Imaginons, et créons.