Maria Montessori

Je regarde en ce moment le téléfilm qui reprend sa vie et sa méthode d’éducation, basée en particulier sur le premier principe de la science : l’observation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Montessori

http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/montessf.pdf

http://www.montessori-france.asso.fr/

Et je me dis qu’il serait peut être temps de revenir aux principes de base de notre éducation, si critiquée de toute parts.

Je vais (je l’espère d’ailleurs) faire bondir éducateurs et enseignants. Avons nous besoin d’enseignants en nombre ou d’enseignants à l’écoute?

Jamais ne s’est posée la question du maitre, solitaire dans sa classe, qui emmenait seul ses élèves, au long de la journée jusqu’au certificat d’études.

Jamais ne s’est posée la question de la classe unique dans les écoles rurales….

Et pourtant…que deviennent actuellement nos enfants, laissés souvent à eux même malgré de lourds investissements d’accompagnement pour ceux en difficultés….Et un nombre encore important d’enseignants ?

Que deviennent nos enfants, laissés au bord de la route d’un système qui ne croit plus en eux, qui ne croit plus en l’avenir, en « l’éducation des êtres humains ».

Un  enfant à qui l’on offre la vie en apprentissage, que l’on guide, et qui reçoit amour et attention ne pourra être mauvais ensuite; et conduira sa vie avec confiance malgré les difficultés. Les enfants sont l’avenir d’un pays, nous en sommes à plus de deux générations sacrifiées actuellement.

Or « l’enfant nouveau, l’enfant exalté » n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui.

Depuis longtemps, la recherche pure, la découverte n’est plus l’important. Ce qui importe c’est de survivre pour cela de gagner de l’argent. Au mépris de la vraie vie, par obligation.

« Le renouvellement de la vie » n’est plus à l’ordre de jour.

Pourtant nous avons tous et toutes un devoir : permettre à nos enfants d’apprendre, en agissant en interaction avec le monde qui les entoure. Et pour cela nous devons les y aider.

Car aujourd’hui, par  un raccourci rapide, les cités s’enflamment et les stades aussi. Les écoles laissent entrer le mauvais côté de la rue, malgré les portes closes et les caméras.

Les jeunes laissés pour compte d’un système inopérant refusent la société qui leur est proposée, le « no future » d’une société proche de la mort économique et financière.

Mais ils ont besoin d’aide. Ne laissons pas nos enfants sur le bord de la route.

« Aide-moi à faire seul »

Les adultes éducateurs se mettent au service de l’enfant pour l’aider à devenir un être libre.