L’oms officie à nouveau dans l’un de ses combats favoris. Planter la peur ou l’inquiétude dans le cerveau de nos concitoyens.
Avec une rapidité que l’on ne connait pourtant guère dans cette maison, suite à un article de la revue scientifique The Lancet qui » fait état de la découverte d’un nouveau gène qui permet à des bactéries de devenir hautement résistantes à presque tous les antibiotiques », l’OMS lance un cri d’alarme et demande aux nations de bien vouloir préparer et éduquer ses populations à une crise sans précédent, qui, demain, pourrait amener la mort, ou au moins la baisse de l’espérance de vie que les antibiotiques et l’hygiène avait pourtant permis d’augmenter sur des durées conséquentes.
Que les antibiotiques ne soient plus résistants, ou mutent en ne rendant plus leur office, cela fait pourtant des années que nous le savons.
Les maladies nosocomiales sont pourtant à l’ordre du jour depuis longtemps, qui ont remis à l’ordre du jour les cours de lavage des mains dans les écoles de médecine ou d’infirmières.
La fin de l’article
« Les échecs thérapeutiques allongent également la période de contagiosité, ce qui augmente le nombre de personnes infectées en circulation dans les collectivités et expose l’ensemble de la population au risque de contracter une infection à souches résistantes. »
augure d’une nouvelle ère. Peu d’années passeront avant de voir un contrôle aux frontières épidémiologique renforcé, voir des fermetures de frontières, des pays en quarantaine, des blocs se reconstituer, comme au bon vieux temps de la guerre froide.
Il faudra alors être du bon côté.
Je prédis un monde de crainte et de douleurs. Un monde d’angoisse et de noirceur.
Un monde ou la superstition, le refuge dans les croyances reprendra essor.
Un monde ou le plus fort aura raison, et ou même les puissances dites civilisées perdront leur aura.
Un monde ou chacun sera enfin égal, devant une seule calamité : la maladie.
Ce n’est pas cela je l’espère qui sortira de ce cri d’alarme.
J’espère qu’enfin les grandes puissances vont s’unir enfin pour que la recherche médicale soit mise à contribution, que tous les moyens, et ils sont énormes, soient offerts pour les besoins d’une seule cause : la recherche de la santé, et la préservation de la vie humaine.