#Touche pas à….

Un bus de la Ratp : monte un homme par la porte arrière avec sa trottinette. Evidemment il ne badge pas.

Le bus recommence à rouler.

Et contrôle des billets !

Les contrôleurs informent le contrevenant de son défaut de validation de son titre et de l’interdiction des trottinettes dans les bus.

Explications houleuses, le contrevenant estimant qu’ayant un titre de transport c’était bien suffisant et qu’il ne comprenait pas pourquoi on l’agressait ; grands mouvements et contrôleur pris à partie. Intervention des forces de police demandée, passagers pris en otage. Le chauffeur évacue tous ceux qui le veulent.

#stop

Marre de cette agressivité devenu coutumière. Marre de ces personnes qui transgressent sans jamais vouloir reconnaître leurs torts.

Marre pour ces hommes et femmes qui risquent leurs vies (rien n’indiquait que ces deux contrôleurs, un homme, une femme, pourrait parvenir à tenir tête sans risque à cette personne).

Marre pour tous ceux qui meurent parce qu’ils sont inconscients, ou qui restent paralysés à vie pour le non respect des règles et des normes.

ASSEZ !

#touche pas à mon contrôleur

#Touche pas à mon policier

#Touche pas à mon pompier

#Touche pas à mon infirmière

#Touche pas à mon postier

#Touche pas à mon soldat

#Touche pas une femme

#Touche pas un enfant

#Touche pas un handicapé

Et enfin : respecte toi, et respecte les #femmesdeménages et les #employésmunicipaux.

Désolé pour ceux que j’ai oublié.

Dernière chose : il y a des lois qui existent, des règlements. Un contrôle, c’est pour le bien de tous. Si tu ne veux pas le respecter, n’entre pas dans un bus.

Et tu as le droit de porter #plainte ou de #contester, ça fait partie de tes #droits ! (même si tu ne le mérites pas)

Ah et pour ceux qui adorent klaxonner : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13471?xtor=EPR-100

Et enfin ……les trottoirs ne sont pas des pistes cyclables ; et vous n’êtes pas sérieux ni corrects.

Liberté.

IMG_4179Aujourd’hui, j’ai eu envie de revenir vers les deux endroits incontournables de la vie française, politique et syndicale en particulier, historique certainement;

 

La place de la Nation et celle de la Bastille;

 

Je ne sais pas si c’est le quartier qui veut ça, ou si la vie reprend son cours, mais j’ai trouvé un frémissement dans les comportements. Quelques éclats de rire, quelques bousculades bon enfant.

Et même au retour sur la même ligne que la veille, la 11, bien que ce soit plus diffus comme sensation.

 

Encore une fois, je n’ai vu qu’un policier place de la Bastille, bien que j’ai fait à pied tout le cours e Vincennes, puis le boulevard jusqu’à la Bastille…..

 

Énormément de vigiles disséminés un peu partout, en revanche, et ce quelle que soit la taille du commerce.

 

Je voulais rappeler que si notre nation existe, c’est bien grâce à une certaine révolution, qui nous a offert ensuite une certaine démocratie, prélude à la liberté.

Liberté républicaine que nous devons chérir, et aujourd’hui défendre. A n’importe quel prix.

 

Bien que je me demande pourquoi nous ne l’avons pas fait en janvier…..Et pourquoi les populations doivent souffrir et se faire tuer…

Et pourquoi ici les restaurants du coeur ne peuvent plus distribuer de repas (je comprends bien le soucis de la sécurité, mais mourir de faim est ce mieux que mourir tout court ?)

Et surtout combien de temps allons nous pouvoir tenir cet effort de guerre et de mise en sécurité du territoire ?

 

Nous avons plus essentiel à faire encore : reconquérir les cités (et les campagnes dans une moindre mesure)k, mettre en place un vrai projet de société qui n’existe pas à ce jour, et apprendre à vivre à nouveau.

Ensemble.

Quand je vois ces jeunes qui veulent servir et défendre le pays, je me dis qu’il y a un vrai espoir.

Pas vous ?

 

IMG_4181

 

Désolé encore quelques soucis d’image !

 

 

Journaliste, homme machine.

Il est loin le temps des Hemingway ou autres journalistes écrivant  leur papier au zinc d’un comptoir devant un cognac, ou téléphonant sous les bombardements à leur rédacteur le nombre de morts.

L’automatisation et le robot ont remplacé le journaliste humain, bientôt relégué à apporter le café (pardon une giclée d’huile plutôt dans les rouages).

Cet article du blog du communicant très critique dresse un état des lieux sans concession.

http://www.leblogducommunicant2-0.com/2014/07/26/journalisme-algorithme-laurent-delahousse-est-il-condamne-a-etre-remplace-par-un-robot/comment-page-1/#comment-267293

 

J’ai laissé un commentaire que je vous livre :

 
Bonjour,

Si je ne m’abuse et je le constate tous les jours, un outil comme Google pour ne pas le nommer est passé maître dans l’art de fournir l’information correspondant à mes demandes et souhaits.

Donc primo le risque est qu’il ne me fournisse pas un contenu original et critique éventuellement mais un contenu prémâché occultant sans doute l’important ou l’originalité, me donnant à penser une soupe informative fade et expurgée de tout contenu trop acidulé et nuisible à ses affaires (et pourtant j’essaie de le surprendre…tout n’est pas encore parfait, heureusement, mais je sens une progression dans la connaissance, ou le formatage des donnés impressionnant.

Mais le journal lui même devra sans doute pour assurer sa subsistance (la publicité n’est ce pas particulièrement) me fournir lui aussi un contenu du même acabit. Fade et sans saveur, rogné des moindres défauts légèrement trop en dehors du chemin prévu.

Le pauvre journaliste humain pour pouvoir survivre ne pourra à mon sens que traiter selon un cadre fourni, donc certains sujets seulement, au risque de se voir refuser son papier électronique, ou de le voir reformater par un robot !
Ou bien s’exiler sur un territoire ou le papier perdurerait avec des lecteurs refusant une censure qui pourrait être éventuellement politique (étatique), mais plutôt une censure de marché et d’opinion majoritaire.

Dans l’absolu son papier sera lu par un robot qui en sortira un condensé digéré et « digeste ».

Ne lui restera plus qu’à se saouler (à priori pour Hemingway cela n’empêche pas de bien écrire : Ernest Hemingway a, un jour, adressé ces lignes à F. Scott Fitzgerald: «Bien sûr que tu es un ivrogne. Mais pas plus que Joyce, ou que la plupart des bons écrivains» http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Ma-sante-au-quotidien/L-alcool-permet-il-de-mieux-ecrire ) et écrire des chefs d’oeuvre, eux aussi condensés (merci au Reader’s digest) et à pleurer sur son sort : correcteur du robot sera sans doute le métier du journaliste de demain : vérifier grâce à son savoir et ses recherches que l’utilisation des méga flop de données disponibles sont correctement traitées et comprises.

Cordialement, Bruno

 

La Cnil est inquiète de la transparence des données de santé.

Au moment ou d’ailleurs la ministre de la santé , Marisol Touraine déclare vouloir accélérer l’ouverture des données publiques de santé.

 

http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/marisol-touraine-recoit-le-rapport,17410.html

La Cnil  s’inquiète de la mise à disposition d’objets connectés permettant d’échanger et envoyer les données correspondants à son état physique, grâce à des capteurs et logiciels intégrés dans les appareils nomades. En faisant fi, grâce aux exceptions de la loi informatique et libertés, jouant sur les exceptions.

 

Suite au commentaire de Maitre Dreyfus, conseiller en propriété industrielle, publié sur le site Le village de la justice ( http://www.village-justice.com/articles/ )

 

 http://www.village-justice.com/articles/Sante-connectee-CNIL-inquiete,17441.html

j’ai envoyé le commentaire suivant :

Bonjour Maître.

Je suis surpris de la fin de votre article.

Vous croyez vraiment à une possible protection de ces données qui sont déjà plus ou prou dans le domaine public, comme vous le soulignez par ailleurs du fait même des personnes « partageuses » ?

Quant à moi, je ne le crois guère, même s’il y aura des effets d’annonces, bien évidemment.

Cette manne économique ne laissera pas indifférentes les entreprises, ni même les pouvoirs publics, qui pourraient y voir un moyen simple de prévention et de contrôle de la santé. Sachant que l’aspect à la fois ludique et non contraignant jouera certainement un grand rôle dans l’affaire.

Mais si par hasard (et je n’y crois guère), des gardes fou étaient installés grâce à notre gendarme connecté qu’est la Cnil (encore faudrait il que ses recommandations soient suivies d’effets avec un panel extrêmement précis, sévère et contraignant de mesures coercitives à l’encontre des intervenants potentiels), il serait aisé de récupérer ces données par ailleurs dans n’importe quelle autre partie du monde « libre », et de les exploiter en toute impunité, sans aucune déclaration préalable. C’est ce que permet le cloud. Ou d’autres futures applications.

Mais en définitive, ces données de santé ? Avons nous raison de vouloir les cacher ? Actuellement oui, bien sur, du fait du risque de non assurance.

A tel point que les pouvoirs publics s’en sont émus et ont fabriqué l’AERAS (http://www.aeras-infos.fr/site/aeras/lang/fr/Accueil). Qui n’est presque pas connu, et peu exploité.

Il est, à mon sens, plus important d’ouvrir les données de santé, sous un contrôle certain, mais minimaliste, tout en prévoyant, et le législateur devra vraiment concevoir une législation pragmatique et essentielle (le droit à la vie, simplement, que l’on retrouve peu ou prou dans la loi de 2004 sur le handicap, mais largement insuffisante) une égalité d’assurance de l’ensemble de la population, quel que soit sa maladie ou son handicap.

Cela posera des problèmes, certes (doit on assurer les alcooliques ou les fumeurs par exemple), mais aura le mérité d’une véritable protection de l’individu, tout en permettant une meilleure prise en charge d’une santé largement en amont, par la prévention . Le meilleur des mondes…..mais je suis un fervent partisan du progrès.

Nous devons simplement être réactifs, comme le firent d’autres, visionnaires, en édictant la déclaration des droits de l’homme, qui a permis, peu ou prou, de préparer et concilier stabilité et progrès pendant ces deux cent vingt dernières années.


Vous en pensez quoi ?

L’éducation, un modèle du genre.

Malgré ce titre accrocheur, il ne sera pas ici aujourd’hui question de la théorie de genre si décriée ou si discutée dans nos médias actuels et par nos intellectuels de tout poil.

Que d’encre a coulé (enfin de l’encre …électronique en premier lieu) depuis que sortit cette rocambolesque histoire ou nos chères têtes blondes seraient selon les un soumis à l’apprentissage d’une sexualité débridée et à l’inversion des rôles actuellement encore bien compris dans notre société, et selon les autres simplement appris à faire fi des différences physiques ou autres.

Qu’il me serait agréable d’entendre et lire autant de propos sur notre belle éducation, le système français que le monde entier nous enviait.

Nous en sommes à plusieurs générations d’écoliers ne sachant pas lire ou écrire correctement, ou compter correctement.

Si tout le monde n’avait pas son certificat d’études ou son baccalauréat, la plupart d’entre nous savait ses tables de multiplication , ses départements, ses conjugaisons, et pouvait lire  à peu près correctement et écrire de la même façon.

Que l’éducation puisse tester de nouvelles méthodes éducatives, pourquoi pas ! Des générations d’écoliers en firent les frais avec l’étude des mathématiques (ce qui permit à un grand nombre d’étudiants d’arrondir leurs fins de mois grâce aux cours particuliers afin d’éclaircir une matière qui était tout sauf simple, sortie des dessins aux tableaux de patates illustrant la théorie des ensembles).

Que l’on n’ait plus besoin d’apprendre par cœur, on peut en discuter avec la génération de l’internet et du mobile.(à mon avis personnel, apprendre par cœur les bases est une nécessité aussi bien éducative que physiologique, mais la aussi le débat reste ouvert).

Mais que l’on soit capable d’enchaîner les réformes de l’éducation nationale, sans se poser de question aucunement, et laisser un nombre de plus en plus important de personnes incapable de lire ou d’écrire, ou compter sans s’interroger sur notre système d’éducation de nos chères têtes blondes (mais aussi sur notre capacité à rattraper nos erreurs mais ce serait un autre débat , celui de la formation professionnelle, bien en panne), c’est totalement inacceptable.

Mais la question de l’apprentissage de la formation, est ce vraiment (malgré les sommes énormes englouties dans le ministère de l’éducation nationale) une volonté établie sans faille malgré les discours tous bords confondus des gouvernements successifs ?

Je n’en suis pas certain, et plutôt dubitatif.

Car l’éducation, la connaissance, c’est l’ouverture sur le monde, l’ouverture au monde.

C’est un brûlot explosif et il n’est pas flagrant, malgré tout ce qui peut être affirmé que c’est vraiment la volonté établie de notre état démocratique.

Et pourtant l’éducation, c’est  apprendre à vivre ensemble, apprendre la tolérance, et comprendre le monde dans lequel l’on vit.

C’est le fleuron d’une démocratie bien sentie.

C’est pourquoi les signes actuels de l’appauvrissement éducatif (et ce malgré les ressources actuellement proposées que ce soit les bibliothèques ou internet) commencent à être inquiétants.

Chacun a droit à une éducation, c’est inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’hommes. Et son but est multiple mais en tout cas pas simplement de donner le vernis culturel pour briller dans les salons parisiens, mais permettre d’avoir un regard sur le monde, et tenter de le comprendre.

On en est loin. Les signes d’un appauvrissement culturel, d’un vide éducatif, et d’un fossé intergénérationnel deviennent inquiétants  et particulièrement  visibles.

Il suffit de parcourir les forums sur internet, de lire les appels à la haine, à la violence, au déni de l’ordre établi, aux diverses guerres saintes (dont les tenants de la théorie du genre sont un exemple; mais l’on pourrait aussi parler du schisme en Amérique entre les tenants de la théorie de l’évolution de Darwin

(http://www.courrierinternational.com/article/2014/01/04/la-theorie-de-l-evolution-rejetee-par-plus-de-la-moitie-des-republicains )

pour comprendre que notre société est fortement impactée par la pauvreté éducative et la faiblesse culturelle exponentielle qui fait le lit de tous les  démons et instincts primaires.du genre humain ( le succès de certaines émissions de télé réalité ou de l’appauvrissement des programmes commerciaux en est l’illustration, alors même que la télévision et les médias pourraient être un formidable vecteur éducatif).

Mais il y a plus grave encore.

Les Etats Unis sont en train de mettre un terme à la plus formidable avancée de tous les temps qui allait permettre à l’ensemble des êtres humains de s’affranchir de l’école ou tout au moins, d’avoir accès à la formation, librement, gratuitement , démocratiquement. Gageons que l’ami des Etats Unis qu’est la France va suivre l’exemple de son puissant allié.

En effet, les Moocs (ces cours en ligne libres et accessibles à tous), la révolution de ce siècle dans la progression des peuples vers la liberté et la connaissance, ne sont plus autorisés vers certains pays ennemis des Etats Unis ( http://format30.com/2014/01/29/les-moocs-sont-ils-des-armes-de-destruction-massive-interdits-iran-cuba-soudan-syrie/ ).

Comme l’écrit l’auteur de cet article ci dessus, ce n’est pas aller vers l’amitié et l’échange entre les peuples.

La connaissance est un droit, l’éducation aussi. Et ce ne doit pas être négociable.

Un pays qui refuse à certains le droit à l’éducation (surtout envers des populations très défavorisées) n’est plus une démocratie. En tout cas, c’est un pays qui foule les droits de l’individu du pied, et écrase toute velléité des peuples à s’élever.

Ce n’est pas le premier signe d’un écart envers les droits inaliénables de l’humanité, et des citoyens de ce pays pourtant si beau et qui souffre actuellement.

La surveillance des communications au niveau mondial par la Nsa en est un autre. Comme bien d’autres encore…

Mais si nous devions copier ce refus de donner libre cours à l’éducation à des populations de pays « ennemis », pourquoi ne pas décider demain de refuser à la plupart des gens cette éducation pourtant nécessaire pour s’élever, non pas au dessus de sa condition, mais s’élever tout court et accéder à la connaissance ou au moins à une meilleure compréhension du monde dans lequel nous vivons.

Pour en revenir à l’éducation nationale, il serait plutôt temps pour nous de faire un bilan au lieu d’une énième réforme qui va gâcher les chances de générations d’enfants.

Mais je doute que ce sera à un moment la politique choisie.

Les futurs citoyens de la France seront ils des citoyens éduqués ou bien des bannis de la culture et du savoir?

J’ai bien peur que ATD Quart monde avec ses bibliothèques de rue ait encore de beaux jours (ou tristes jours) devant elle

http://www.atd-quartmonde.fr/

Ou s’arrête la liberté d’expression ? Devant la puissance de l’Etat ?

En quelques années, le droit de s’exprimer est devenu facile.

Internet a tout changé.

Auparavant, la communication distante ou de masse passait de difficiles méthodes et des instruments plus ou moins au point.

Citons pèle mêle les tam tam, les signaux de fumée, les pigeons voyageurs, les sémaphores, le télégraphe, la diligence, la pirogue.

Entre ces divers moyens de communication le livre tient une place à part mais a permis de diffuser une connaissance mondiale, il n’a qu’à penser à la Bible ou au Coran.

Puis vinrent les technologies dites aujourd’hui de niveau 1.0.

Soit le téléphone,  le magnétophone, la télévision, le satellite.

Arriva l’informatique, puis la micro informatique…..

Et les réseaux, prémices d’internet, du world wide web (ou toile d’araignée mondiale).

Enfin, Google et facebook, Yahoo et youtube….

L’échange et les activités en e 2.0 étaient nés.

Le droit de s’exprimer est donc devenu aisé.

La messagerie, le courrier électronique a permis à moindre coût de pouvoir communiquer avec le monde entier (enfin celui non censuré comme la Chine par exemple) rapidement et avec un retour souvent immédiat.

Les chats, les forums les blogs permettent de constituer des groupes par intérêts de pensée ou de vie, d’intégrer de nouveaux contacts (choisis?) afin de communiquer toujours plus.

Le contenu des flux peut être enrichissant mais se cantonne souvent à des banalités qui pourtant trouvent leur place dans la sociabilisation de leurs membres.

Facebook a ses adeptes toujours plus nombreux, et aide les personnes solitaires à conserver un minimum de vie sociale.

Les courriers sont utiles, et permettent beaucoup de choses sans se déplacer, en particulier, et c’est tant mieux puisque de plus en plus de démarches ne peuvent se faire que de cette manière, la plupart des services publics n’ayant plus d’accueil physique.

Revenons cependant à la liberté d’expression.

Avant internet, l’information a toujours été censurée.

Mais il s’agissait de la presse ou des livres.

En plusieurs décennies, la presse a réussi sa mutation et sous couvert de liberté de la presse, on peut dire tout et son contraire. C’est d’ailleurs le moteur d’un journal dont le succès ne se dément pas « le canard enchaîné ».

Puis vint le 11 septembre…..et son cortège de peurs, de diables en boites, et de phobies.

Le danger était partout et en particulier le net en était responsable.

Tout ce qui avait permis le 11 septembre était disponible à tout un chacun, en plein jour, sans limite.

Et se posait la question de savoir si cela était bon. La réponse coulait de source : non!

Ce qui arrangeait bien certaines personnes, en particulier le gouvernement, qui allait pouvoir recommencer ses divers coup sous le manteau, sans contrôle, sous couvert du secret d’état.

Et se permettre de contrôler, encore plus qu’il ne le faisait déjà les flux internet mondiaux, les échanges privés.

La France aussi en a profité pour resserrer les boulons.

Et à mettre des bâtons dans les roues des nouveaux communicants (et des plus anciens).

La liberté des réseaux est devenue une Lapalissade. Mais les contraintes et la surveillance avancent à grands pas, refermant rapidement une porte ouverte vers la diffusion des idées et de la connaissance.

La censure était morte (pas tout  à fait d’ailleurs; la loi sur la presse et la jeunesse existant toujours), vive la censure.

Hadopi ou la loi sur n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ont mis a mal la liberté d’expression et la confiance dans un réseau sur et démocratique.

Les derniers jours ont été marqués par diverses indications de l’emprise de l’Etat sur la liberté de communication et sur la surveillance accrue qui en résulte.

Tout est bon à dire, mais tout n’est pas bon à exprimer.

On savait déjà qu’il n’y avait qu’un seul discours qu’il faut croire, et qu’il ne fait pas bon dire le contraire.

Seul un courant politique a raison, et fait un forcing sans précédent malgré la négation de la rue pour passer en force des mesures injustes et iniques, inégalitaires et appauvrissantes.  Et ceux qui sont contre sont ennemis de la France.

S’élever humainement contre les retours à la frontière ou le délogement des squats dans le 93 est aussi une atteinte à la nation….

Oser se moquer devient un outrage et mérite une condamnation.

En revanche, certains (ou certaines) qui servent bien l’Etat , ont le droit de dire de grossières âneries qui permettent de s’assurer que ce sont de vraies ou vrais blonds.

1984 arrive, à grands pas; avec la réécriture de l’histoire…

http://www.actualitte.com/actualite/23266-cigarette-evin-tabac-tyrannie-oeuvres.htm

Et puis il y a eu WIKILEAKS et la peur. Peur non pas du public, mais des gouvernements qui voient leurs petits secrets dévoilés et vus ou lus par tout un chacun, soit monsieur tout le monde.

Et les tentatives rocambolesques pour empêcher la diffusion de ces données compromettantes.

Alors que ces données devaient et devraient à l’avenir être rendues publiques.

Au lieu d’avoir peur, les gouvernements feraient mieux de militer pour une vraie transparence. Et en profiter pour annuler le secret défense.

Au lieu de cela :http://www.zdnet.fr/actualites/wikileaks-l-armee-de-l-air-americaine-filtre-l-acces-aux-sites-de-presse-publiant-les-donnees-39756874.htm

La surveillance des personnes va maintenant se faire en violant le secret de la correspondance. Toute personne qui ne plaira pas ou proférera des idées en désaccord avec le pouvoir établi pourra voir ses communications téléphoniques ou ses mails espionnés sans contrôle judiciaire….

http://lci.tf1.fr/politique/ecoutes-une-information-du-canard-enchaine-dementie-par-matignon-6081236.html

Enfin je vous propose cet article pour aller plus loin : http://desgeeksetdeslettres.com/blog/pourquoi/liberte-de-la-presse-liberte-d-expression

Allons nous devoir nous battre dans notre soit disant démocratie pour conserver notre liberté d’expression et de conscience ?

Heureusement, j’ai une grande confiance admirative dans tous ces groupes qui travaillent « pour le plaisir et leurs convictions à diffuser des informations ou des outils libres et gratuits, qui font progresser l’humain, que ce soit dans des actions (les écologistes par exemple) ou des moyens (les promoteurs du libre par exemple) ou les idées (wikipédia bien sur, mais il y en a d’autres).


Maria Montessori

Je regarde en ce moment le téléfilm qui reprend sa vie et sa méthode d’éducation, basée en particulier sur le premier principe de la science : l’observation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Montessori

http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/montessf.pdf

http://www.montessori-france.asso.fr/

Et je me dis qu’il serait peut être temps de revenir aux principes de base de notre éducation, si critiquée de toute parts.

Je vais (je l’espère d’ailleurs) faire bondir éducateurs et enseignants. Avons nous besoin d’enseignants en nombre ou d’enseignants à l’écoute?

Jamais ne s’est posée la question du maitre, solitaire dans sa classe, qui emmenait seul ses élèves, au long de la journée jusqu’au certificat d’études.

Jamais ne s’est posée la question de la classe unique dans les écoles rurales….

Et pourtant…que deviennent actuellement nos enfants, laissés souvent à eux même malgré de lourds investissements d’accompagnement pour ceux en difficultés….Et un nombre encore important d’enseignants ?

Que deviennent nos enfants, laissés au bord de la route d’un système qui ne croit plus en eux, qui ne croit plus en l’avenir, en « l’éducation des êtres humains ».

Un  enfant à qui l’on offre la vie en apprentissage, que l’on guide, et qui reçoit amour et attention ne pourra être mauvais ensuite; et conduira sa vie avec confiance malgré les difficultés. Les enfants sont l’avenir d’un pays, nous en sommes à plus de deux générations sacrifiées actuellement.

Or « l’enfant nouveau, l’enfant exalté » n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui.

Depuis longtemps, la recherche pure, la découverte n’est plus l’important. Ce qui importe c’est de survivre pour cela de gagner de l’argent. Au mépris de la vraie vie, par obligation.

« Le renouvellement de la vie » n’est plus à l’ordre de jour.

Pourtant nous avons tous et toutes un devoir : permettre à nos enfants d’apprendre, en agissant en interaction avec le monde qui les entoure. Et pour cela nous devons les y aider.

Car aujourd’hui, par  un raccourci rapide, les cités s’enflamment et les stades aussi. Les écoles laissent entrer le mauvais côté de la rue, malgré les portes closes et les caméras.

Les jeunes laissés pour compte d’un système inopérant refusent la société qui leur est proposée, le « no future » d’une société proche de la mort économique et financière.

Mais ils ont besoin d’aide. Ne laissons pas nos enfants sur le bord de la route.

« Aide-moi à faire seul »

Les adultes éducateurs se mettent au service de l’enfant pour l’aider à devenir un être libre.

Sommes nous encore libres?

Je reprends ce texte du Docteur Guy Baillon Psychiatre des Hôpitaux intitulé

Une psychiatrie sans liberté?

disponible sur MEDIAPART.

Ce texte fait froid dans le dos, et nous renvoie à un espace sans liberté, ou le malheureux ayant le malheur d’affronter la réalité se verra renier ses droits à la liberté, à l’expression.

Cela fait froid dans le dos car cela se passe sans débats, en catimini, sans que personne dans notre belle république, quasiment en comprenne les enjeux sous – jacents, bien pires que les économies d’échelle possibles.

L’aliénation de la liberté, le retour aux asiles dans toute leur splendeur.

Un combat devra être mené, doit être mené avant que toute liberté ne nous soit ôtée.

Ce psychiatre a le courage de ses convictions; Et c’est aussi pour moi un visionnaire.

Que cet avenir ne voit pas le jour est mon souhait. J’espère qu’il en sera de même pour vous.

Une reprise durable est elle possible ?

Pourquoi une reprise durable sera longue à venir

Desproges - je sais, ça n'a rien à voir avec la note mais je ne savais plus comment l'illustrerChroniques du pessimisme ordinaire

Objectif Liberté


Mon commentaire de cet article :

Bonjour,

Vous prévoyez une atomisation de notre système économique mondial; la fin de l’ordre (!) économique actuel; et la possible arrivée de nouveaux mouvements fachisants prêts à reprendre vie pour supprimer la liberté individuelle.

Moi qui suit d’un naturel pessimiste, j’ai peur de devoir vous donner raison; les signes actuels ne trompent malheureusement pas.

Ou une guerre salvatrice (malheureusement) nous sauvera de cet imbroglio financier désastreux; ou une nouvelle société naitra d’une nouvelle avancée technologique popularisée et admise dans le domaine public.

Ce qui devient certain, c’est que le forcing des mouvements de pression alter mondialistes, qui deviennent l’un des principaux leviers sur lesquels nous devrons compter demain, amènera à un nouvelle société, un nouveau système social, quel que soit celui ci; l’écologie n’étant qu’un étendard de parade, l’enjeu étant beaucoup plus important qu’un simple retournement de consommation pour soulager une planète en difficulté; ce sera un enjeu de société au terme duquel nous pourrons peut être continuer d’exister, de vivre, ou, si nous ratons ce virage, nous mourrons, à petit feu, mais nous finiront par cesser.

Cordialement

Posted by: Delferriere Bruno | samedi 26 septembre 2009 à 15h56


Proxima mobile ou la recherche planifiée

proxima mobile ou la recherche planifiée.

Si ce genre de proposition est prometteur, je ne cesserais de dire qu’il ne s’agit que d’une segmentation de la recherche, et d’une segmentation en plus destinée à la scléroser, ou au moins, à la tenir sous le joug du politique.

D’une part ce genre d’appel à projet est excessivement ciblé, ce qui laisse sur le carreau d’autres possibles promesses scientifiques qui n’auront pas ces subsides pour progresser.

D’autre part, il est proposé à des spécialistes (cela pourquoi pas), mais laisse sur le carreau des possibilités plus généralistes.

Je trouve incompréhensible que l’histoire d’internet ne serve pas de modèle.

Si la planification tendu vers un seul but de la création d’une bombe destinée à terminer la guerre a tenue ses promesses, et peut donner un résultat, la possibilité laissée à chacun d’être acteur d’un projet, sans limitations, sans préjugés, ans contrôle à priori est bien plus efficace.

Quand on observe les possibilités développées par des passionnés d’internet, la façon dont la toile se tissa, sans aucune contrainte, grâce pourtant à des subsides gouvernementaux, qui aujourd’hui sont bienheureux de pouvoir utiliser ces outils, et tente de les récupérer à leur profit, on s’aperçoit que de la liberté et du chaos nait forcément des ensembles construits intelligents plus efficaces, et à peu de frais.

Il faut absolument comprendre aujourd’hui que si nous voulons pouvoir éventuellement continuer à jouer dans la cour des grands demain, il nous faut absolument laisser la bride sur le cou à nos concitoyens, et les aider à réaliser les projets les plus fous, sans états d’âme, et en assumer les risques.

De cet ensemble cacophonique naitront les nouvelles idées de nos nouvelles conquêtes que le monde nous enviera et que nous pourrons leur proposer, à notre avantage.