Réduire les dépenses publiques ?

Dans une interview accordée à LCI, Mr TRICHET ( président de la Banque centrale européenne (BCE)) a exhorté la France en particulier, ainsi que les autres pays de la zone euro a réduire leurs dépenses, afin de ne pas porter atteinte à la confiance des citoyens.

Nous sommes, dois je le rappeler depuis la première crise pétrolière, et malgré diverses politiques économiques visant à rétablir notre pays, en récession.

Les mesures d’économie, les plans de réduction des budgets se succèdent sans discontinuer, alors que l’on nous annonce le probable effondrement de notre système de soins, ainsi que celui de nos retraites dans un avenir très proche.

La  dette atteindrait 77% du PIB !

Chiffre énorme, mais qui ne signifie pas grand chose.

Or le fait que nous dépassons du double (8%du pib) le déficit public autorisé par le pacte de stabilité européen, ce qui nous met bien évidemment dans les mauvais élèves de l’Europe, le poids de la dette n’est qu’un élément à prendre en compte parmi divers facteurs aussi importants.

Un Etat ne se conduit pas comme un ménage. Son budget ne dépend pas forcément des économies réalisées. Un bas de laine n’est pas forcément gage de bonne santé.

Or depuis 1973, et plus particulièrement les années 1980, le budget de l’Etat français est en déficit constant.

Cela ne serait rien, si la croissance économique pouvait nous permettre d’augurer de vraies recettes; il n’en sera rien pour les prochaines années. Et très probablement plus jamais. Sauf à prévoir une nouvelle expansion, du type « new deal » américain. Ou une découverte si improbable qui permettrait de ne plus payer l’énergie (encore qu’en ce cas, le chômage atteindrait des proportions plus que considérables…).

La réalité est la suivante : nous sommes en cessation de paiement dans un avenir très proche, ou en banqueroute, si l’on préfère.¢

Quelles sont les solutions qui s’offrent ?

Écouter Mr Trichet ?

Il y en a assez de ces plans d’économies mal ficelés, de ces dépenses parallèles qui augmentent plus vite que les économies. De plus, nous sommes loin du compte aujourd’hui. Si cela était peut être possible hier, cela ne l’est plus depuis 1975 et la création des ANPE, qui deviennent aujourd’hui les pôles pour l’emploi, complètement dépassés à ce jour et pour lesquels il va falloir dépenser sans compter pour faire face à l’afflux des futurs nouveaux chômeurs.

Continuer à fabriquer de nouvelles mesures d’économie, en ne remplaçant pas les fonctionnaires ou les salariés ?

Une simple goutte d’eau dans un déficit abyssal. Qui de plus apporte un mauvais service, heurte les populations inquiètes de l’avenir, et provoque mécontentements, créé les tensions que nous connaissons actuellement économiquement, et socialement.

Emprunter pour créer des facteurs de croissance (à condition que l’argent soit effectivement utilisé dans des constructions utiles et porteuses de bénéfice, ce que ne serait pas la rénovation de l’Elysée par exemple, pourtant nécessaire)?

Cela prouve simplement qu’il y a de l’argent, peut être pas aux endroits voulus, ou nécessaire mais…

Cela me rappelle les différents emprunts de l’Etat français, qui nous ont coutés souvent si chers et ont permis la naissance de l’augmentation facile des impôts indirects….

Ce n’est pas la solution; cependant c’est un phénomène à ne pas négliger.

Mais quand EDF emprunte pour demander dans le même temps une augmentation de 20% de ses tarifs….

Que nous reste-il ?

J’ai émis sur ces différentes pages, quelques propositions.

Nous n’avons pas le choix et nous devons parier sur l’avenir.

Deux axes sont à explorer :

  • Créer de la richesse avec par exemple, la recherche et le tourisme, qui sont nos deux fleurons.

Nous avons la chance d’avoir un pays magnifique, une notoriété mondiale. Exploitons la pour d’une part, offrir aux touristes des séjours remarquables et merveilleux, qui nous permettrons de créer de l’emploi.

Dans le même temps, cette notoriété, utilisons la pour promouvoir nos centres de recherches, nos savants, et faire venir le gratin de la recherche mondiale, à des conditions avantageuses que même les américains devront nous envier.

Nous devons, cependant, être capables d’accueillir ces étrangers, afin qu’ils se sentent bien et désirent rester chez nous. Un plan d’apprentissage des langues et de l’accueil, du service, doit être mis en place, à grande échelle.

A quoi servent les études d’aujourd’hui, si nous ne pouvons pas échanger avec le reste du monde et restons dans notre monde franco-français ou francophone (qui se réduit comme une peau de chagrin)?

Promouvoir nos ressources, nos richesses, afin de les vendre dans le monde entier. Nos derniers fleurons étaient par exemple l’aéronautique : de magnifiques réalisations, de retentissants échecs commerciaux.Nous ne pouvons nous permettre de voir se reproduire ce genre de dépenses inconsidérées qui nuisent à notre image, gaspillent nos ressources, et fabriquent de la misère.

Certaines pistes commencent à être exploitées : l’INA qui permet de proposer un catalogue de publications audio visuelles extrêmement important grâce à une mise en ligne pertinente, moyennant finances.

Mais est il normal de voir Google s’insérer dans nos bibliothèques, alors même que nous avons Gallica ?

La libre concurrence nous en avons vu les méfaits avec l’Ami, l’environnement détruit ou pollués

  • Mais tout cela est bien beau, ce n’est pas suffisant. Nous pouvons, nous devons être force de proposition. Nous devons nous mettre sans tarder à ériger le monde de demain, le monde de nos enfants. Il n’est pas acceptable que des millions, voire des milliards de personnes vivent en dehors des éléments qui composent notre vie occidentale industrialisée comprenant entre autre l’hygiène, l’eau potable, l’alimentation et la santé.

Il est de notre devoir, de notre responsabilité d’hommes et de femmes de faire enfin fi des finances et partager équitablement les ressources qui nous appartiennent en commun.

Il n’est pas normal d’accepter que certaines régions ou monuments deviennent patrimoine commun de l’humanité, quand des personnes meurent de faim ou de maladie.

Nous avons un changement de mentalité terrible à assumer.

Nous avons besoin d’expliquer, de proposer et de convaincre. C’est un challenge, mais un challenge vital.

Sinon, demain, c’est à dire dans les prochaines années, notre monde éclatera, et nos petites vies tranquilles n’auront plus vraiment de prix….

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Lettre ouverte à monsieur le président de la république (…)

| Les référentiels de l’administration électronique
17 Avril 2009

Accessibilité, interopérabilité, sécurité et ergonomie sont les maîtres mots de l’administration électronique, qui participe de l’amélioration de l’accueil dans les services publics, un des chantiers prioritaires engagés par Eric WOERTH dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Le site references.modernisation.gouv.fr met aujourd’hui à la disposition des ministères, des organismes publics et des collectivités territoriales un ensemble de règles, de méthodes et d’outils sous forme de documents de référence. Objectif : rendre le paysage des sites publics plus cohérent et plus lisible, afin de renforcer la confiance des internautes et de développer les usages des services en ligne tout en optimisant le fonctionnement des systèmes d’information.

Pour en savoir plus

RGAA : rendre les sites Internet publics accessibles à tous

La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux administrations de rendre accessibles leurs sites Internet aux personnes handicapées. Pour les aider à se mettre en conformité, la direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) s’apprête à publier officiellement la version du référentiel général d’accessibilité (RGAA) : un outil de mesure et d’accompagnement indispensable pour garantir qu’un site web pourra être vu, lu et compris par tous.

pour en savoir plus

Une charte ergonomique pour harmoniser la physionomie des sites publics
Mesure annoncée dans le cadre de la première vague des décisions de la RGPP et dont la réalisation a été confiée par Eric WOERTH à la DGME, la charte ergonomique des sites Internet publics définit un ensemble de règles communes de conception et de présentation que devront respecter tous les sites de la sphère publique.
En 2009, l’objectif fixé est de respecter au moins 80% des règles de niveau "recommandé".

pour en savoir plus

RGI : harmoniser les échanges entre systèmes d’information.
Pour répondre aux attentes des usagers, l’administration doit offrir des services modernes, transverses et interactifs, ce qui implique d’augmenter la capacité des systèmes d’information à dialoguer entre eux, à échanger avec l’extérieur. C’est tout l’enjeu du référentiel général d’interopérabilité (RGI), en cours de finalisation. Quels sont les objectifs et les bénéfices attendus de ce référentiel ?

pour en savoir plus

Des mots, rien que des mots !

Ce n’est pas cela qui va permettre aux usagers citoyens de s’approprier les concepts…

Au contraire même;

Il existe deux sites actuellement qui sont au top de ce que j’estime correspondre aux attentes (à ce propos quelles sont elles ces attentes ?) des citoyens :

 

 

et

 

 

Il y en a assez de tous ces châteaux de carte, ces plans sur la comète, ces réalisations payées par les contribuables qui ne servent à rien, ces planifications non planifiées et incontrôlées, ni contrôlables.

Les réseaux ne sont pas si lointains, internet vient juste de naître.

Ce que cela sera demain, nul ne peut le prédire; seules quelques pistes sont en cours d’évaluation. La plupart des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux instruments sont encore inconnus et à créer, à inventer.

Cela, c’est passionnant; et c’est le rôle de la recherche, qui, comme je vous l’ai suggéré, doit augmenter considérablement; sans en faire justement un machin qui tourne tout seul, sans contrôle, mais un véritable outil d’incubation des nouvelles techniques, technologies, que ce soit grâce à une recherche fondamentale, théorique, soit par la mise en application de nouvelles technologies et techniques, sans avoir peur d’expérimenter du fait des coûts.

C’est seulement en expérimentant, en se trompant, avec un cout réel, que nous pourrons progresser.

Nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, demain nous serons absorbés, mangés.

 

Ou nous relevons la tête, ou nous sombrons.

Pourquoi créons nous de magnifiques concepts, élaborés avec grands frais, et effets d’annonces, pour les laisser croupir ?

Le plan est une idée à nouveau nécessaire.

La Rationalisation des Choix Budgétaires devrait enfin être appliquée; il n’ y avait pas besoin d’inventer la RGPP qui n’est, à mon sens, qu’une nouvelle théorie qui sombrera dans l’oubli et qui n’aura pas de pérennité.

Par contre, il y a des avancées, mais avec les faiblesses actuelles :

l’APIE est une idée intéressante. Mais l’un des premiers exemple cités est en totale contradiction avec l’économie de marché qui tend vers une baisse des coûts, du fait d’une raréfaction des moyens  et des économies obligées que toute entreprise digne de ce nom doit prendre en compte.

Or si on comprend l’un des premiers actes qui a été la mise en place d’un catalogue des lieux et monuments appartenant à l’Etat susceptibles d’être utilisés pour des tournages de film, on apprend qu’un terrain militaire sera loué par jour de trois à six mille euros, dans une fourchette de marché.

Ce n’est pas comme cela que l’on va favoriser la production de films à petits budgets de qualité; bien au contraire.

Il nous faut innover. Il nous faut inventer.

Or nous sommes en train de nous enfoncer dans les dérives des politiques précédentes, en continuant sur leur lancée.

Osons, Monsieur le président. C’est un pari sur l’avenir, mais au moins nous pourrons agir. Nous ne serons pas les trainards du monde, mais les autres nous suivrons.

Ne nous félicitons pas, mais activons nous. La France mérite beaucoup plus que des satisfécits….

Et beaucoup plus que des lois de protection et de non ingérence…

 

Osons, Monsieur le président; ouvrons les frontières, ouvrons la porte à de nouveaux éléments;

Vous êtes en train de nous mener vers une débâcle sans précédent, par la réforme des hôpitaux et les restrictions de la sécurité sociale.

Au contraire, il faut investir dans le médical. Ce sera l’un des premiers secteurs économiques dans les années à venir; du fait des récents plans de départ en retraite anticipé des années 1990.

Ce sera une manne essentielle de notre économie; car nous savons depuis déjà des années que le tourisme sera celui des ainés. Autant en profiter pour leur proposer des soins complets en même temps.

 

Attirons le monde par le tourisme, mais surtout par ses possibilités de soins, par ses maisons de retraite ou il fait bon vivre, par ses technologies d’accompagnement dans la vieillesse. C’est de l’argent, de l’emploi, qui nous tend les bras. Facilement; avec de l’investissement, mais si facilement.

Allons nous laisser anglais, belges ou espagnols récupérer cette manne créatrice de richesse et d’emplois ?

Les femmes ont pu remplacer les hommes pendant la guerre; le pays a pu se reconstruire après la seconde guerre, si rapidement; il n’a fallu que 15 ans….

Ne pouvons nous pas faire de même aujourd’hui ?

Allons de l’avant…

 

Imaginons, et créons.

Lettre ouverte à monsieur le président de la république (…)

| Les référentiels de l’administration électronique
17 Avril 2009

Accessibilité, interopérabilité, sécurité et ergonomie sont les maîtres mots de l’administration électronique, qui participe de l’amélioration de l’accueil dans les services publics, un des chantiers prioritaires engagés par Eric WOERTH dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Le site references.modernisation.gouv.fr met aujourd’hui à la disposition des ministères, des organismes publics et des collectivités territoriales un ensemble de règles, de méthodes et d’outils sous forme de documents de référence. Objectif : rendre le paysage des sites publics plus cohérent et plus lisible, afin de renforcer la confiance des internautes et de développer les usages des services en ligne tout en optimisant le fonctionnement des systèmes d’information.

Pour en savoir plus

RGAA : rendre les sites Internet publics accessibles à tous

La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux administrations de rendre accessibles leurs sites Internet aux personnes handicapées. Pour les aider à se mettre en conformité, la direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) s’apprête à publier officiellement la version du référentiel général d’accessibilité (RGAA) : un outil de mesure et d’accompagnement indispensable pour garantir qu’un site web pourra être vu, lu et compris par tous.

pour en savoir plus

Une charte ergonomique pour harmoniser la physionomie des sites publics
Mesure annoncée dans le cadre de la première vague des décisions de la RGPP et dont la réalisation a été confiée par Eric WOERTH à la DGME, la charte ergonomique des sites Internet publics définit un ensemble de règles communes de conception et de présentation que devront respecter tous les sites de la sphère publique.
En 2009, l’objectif fixé est de respecter au moins 80% des règles de niveau "recommandé".

pour en savoir plus

RGI : harmoniser les échanges entre systèmes d’information.
Pour répondre aux attentes des usagers, l’administration doit offrir des services modernes, transverses et interactifs, ce qui implique d’augmenter la capacité des systèmes d’information à dialoguer entre eux, à échanger avec l’extérieur. C’est tout l’enjeu du référentiel général d’interopérabilité (RGI), en cours de finalisation. Quels sont les objectifs et les bénéfices attendus de ce référentiel ?

pour en savoir plus

Des mots, rien que des mots !

Ce n’est pas cela qui va permettre aux usagers citoyens de s’approprier les concepts…

Au contraire même;

Il existe deux sites actuellement qui sont au top de ce que j’estime correspondre aux attentes (à ce propos quelles sont elles ces attentes ?) des citoyens :

 

 

et

 

 

Il y en a assez de tous ces châteaux de carte, ces plans sur la comète, ces réalisations payées par les contribuables qui ne servent à rien, ces planifications non planifiées et incontrôlées, ni contrôlables.

Les réseaux ne sont pas si lointains, internet vient juste de naître.

Ce que cela sera demain, nul ne peut le prédire; seules quelques pistes sont en cours d’évaluation. La plupart des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux instruments sont encore inconnus et à créer, à inventer.

Cela, c’est passionnant; et c’est le rôle de la recherche, qui, comme je vous l’ai suggéré, doit augmenter considérablement; sans en faire justement un machin qui tourne tout seul, sans contrôle, mais un véritable outil d’incubation des nouvelles techniques, technologies, que ce soit grâce à une recherche fondamentale, théorique, soit par la mise en application de nouvelles technologies et techniques, sans avoir peur d’expérimenter du fait des coûts.

C’est seulement en expérimentant, en se trompant, avec un cout réel, que nous pourrons progresser.

Nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, demain nous serons absorbés, mangés.

 

Ou nous relevons la tête, ou nous sombrons.

Pourquoi créons nous de magnifiques concepts, élaborés avec grands frais, et effets d’annonces, pour les laisser croupir ?

Le plan est une idée à nouveau nécessaire.

La Rationalisation des Choix Budgétaires devrait enfin être appliquée; il n’ y avait pas besoin d’inventer la RGPP qui n’est, à mon sens, qu’une nouvelle théorie qui sombrera dans l’oubli et qui n’aura pas de pérennité.

Par contre, il y a des avancées, mais avec les faiblesses actuelles :

l’APIE est une idée intéressante. Mais l’un des premiers exemple cités est en totale contradiction avec l’économie de marché qui tend vers une baisse des coûts, du fait d’une raréfaction des moyens  et des économies obligées que toute entreprise digne de ce nom doit prendre en compte.

Or si on comprend l’un des premiers actes qui a été la mise en place d’un catalogue des lieux et monuments appartenant à l’Etat susceptibles d’être utilisés pour des tournages de film, on apprend qu’un terrain militaire sera loué par jour de trois à six mille euros, dans une fourchette de marché.

Ce n’est pas comme cela que l’on va favoriser la production de films à petits budgets de qualité; bien au contraire.

Il nous faut innover. Il nous faut inventer.

Or nous sommes en train de nous enfoncer dans les dérives des politiques précédentes, en continuant sur leur lancée.

Osons, Monsieur le président. C’est un pari sur l’avenir, mais au moins nous pourrons agir. Nous ne serons pas les trainards du monde, mais les autres nous suivrons.

Ne nous félicitons pas, mais activons nous. La France mérite beaucoup plus que des satisfécits….

Et beaucoup plus que des lois de protection et de
non ingérence…

 

Osons, Monsieur le président; ouvrons les frontières, ouvrons la porte à de nouveaux éléments;

Vous êtes en train de nous mener vers une débâcle sans précédent, par la réforme des hôpitaux et les restrictions de la sécurité sociale.

Au contraire, il faut investir dans le médical. Ce sera l’un des premiers secteurs économiques dans les années à venir; du fait des récents plans de départ en retraite anticipé des années 1990.

Ce sera une manne essentielle de notre économie; car nous savons depuis déjà des années que le tourisme sera celui des ainés. Autant en profiter pour leur proposer des soins complets en même temps.

 

Attirons le monde par le tourisme, mais surtout par ses possibilités de soins, par ses maisons de retraite ou il fait bon vivre, par ses technologies d’accompagnement dans la vieillesse. C’est de l’argent, de l’emploi, qui nous tend les bras. Facilement; avec de l’investissement, mais si facilement.

Allons nous laisser anglais, belges ou espagnols récupérer cette manne créatrice de richesse et d’emplois ?

Les femmes ont pu remplacer les hommes pendant la guerre; le pays a pu se reconstruire après la seconde guerre, si rapidement; il n’a fallu que 15 ans….

Ne pouvons nous pas faire de même aujourd’hui ?

Allons de l’avant…

 

Imaginons, et créons.