Le siècle des lumières fut…

Contemplant de ma fenêtre placée devant mon maintenant vieillot notebook la nuit zébrée d’éclairs grandioses de cette soirée bien arrosée (non pas par la dive coupe de champagne que les vendanges tardives sparnaciennes auraient pu m’inciter à déguster), mais simplement par la pluie tombant à grosses gouttes,  le noir de cette soirée m’incite à réfléchir en parallèle à notre destinée, et évoquer le siècle des lumières qui ouvrit en partie l’horizon de l’humanité.

Qu’en reste t-il aujourd’hui de ces fabuleux moments qui ouvrit la porte d’un avenir glorieux aux hommes curieux et ouverts d’esprit ?

Un héritage fastueux, mais un héritage bien mal en point et figé dans sa strate de temps.

Tout ce qui a pu faire de ce siècle un passionnant défi d’idées à relever, de découvertes, d’aventures, d’avancées scientifiques, humaines est mort aujourd’hui.

Il y eut bien sur les guerres qui suivirent (1870, 1914, 1939), l’holocauste, la fin de la guerre avec Hiroshima.

Il y eut ensuite d’autres guérillas, d’autres massacres, d’autres tyrannies, les juntes au pouvoir, la main mise de l’Amérique sur le monde et ses ressources.

Mais surtout il y eut après un vacillant effort d’éducation sans précédent de l’ensemble des futures masses populaires, un renouveau du diktat des élites, une flambée de l’obscurantisme et de la régression des idées, avec en point d’orgue le débat sur l’évolution aux Etats Unis, confortant de ce fait intégrisme et repli sur soi.

Aujourd’hui, ce soir, je me dis que nous sommes devenus petits, apeurés, enfants vieillissants comptables des destinées humaines, aux mentalités noircies par la haine facile et l’aveuglement facilité par le manque de discernement, la pauvreté du champ des idées, ou la parole ne doit pas s’éloigner de la ligne, et ou aller vers l’autre est synonyme  de trahison, ou simplement avoir une idée serait le commencement de la déviance.

Nous sommes petits, très petits, quand nous avons peur d’agir, peur d’aider son prochain, peur simplement d’essayer de comprendre, coocoonés dans nos cellules aseptisées que sont devenus nos logis, le cerveau lobotomisé à la musique formatée et hygiénique, et la relation platonique imagée élevée au summum de l’amitié virile.

Nous n’avons pas le droit de nous laisser faire ainsi. Nous avons un devoir , une obligation primordiale. Vivre. Mais vivre en agissant.

Nous sommes actuellement, chacun d’entre nous, dans un cocon lénifiant, apaisant, drogués à la lucarne de l’information pléthorique, trop rapide et trop monstrueuse pour laisser une simple trace de son passage dans nos cervelles abruties par le programme actuel  de sape de notre société, de nos valeurs, de notre humanité.

Par pitié, détrompez moi.

 

(je sais bien qu’il existe quelques poches de résistance, et quelques idées encore éparses, mais combien encore d’originales et non recrachées de Wikipédia ou du Jt?)

 

 

 

Un weekend ordinaire

La vie ordinaire de petites gens. Arrivée du weekend. Vu le temps, barbecues et sports. Enfin, soleil et sorties.

Un évènement va bouleverser  ces prévisions.

C’est l’histoire d’un homme, jeune et travailleur.

Un homme qui n’a pas de chance. Un homme courageux pourtant.

Mais sa vie est devenue compliquée depuis une séparation. Ce qui le fait tenir ? Son petit garçon. Sauf que son petit garçon vit avec sa maman.

Il travaille toute la semaine, en intérim, pour tenter de reprendre les rênes d’une vie normale. Un travail manuel, aux horaires élastiques. Il est fatigué, se nourrit mal, dort mal.

Ce qui le fait tenir ? Son petit garçon, et le weekend tous les 15 jours, ou il partage quelques heures avec lui. Son seul moteur dans la vie. Un papa méritant.

Il n’est pas question ici de savoir pourquoi un divorce. Ce qui est fait est fait. Pas question de chercher les responsabilités.

Son ex épouse accepte sans soucis ces weekend de garde partagée,  et ne lui met pas de bâtons dans les roues.

Elle sait que son petit garçon, qu’elle aime tendrement, a besoin de voir son père.

Et que lui aussi attend avec impatience ses retrouvailles.

Mais ce weekend a failli tourner court.

Son salaire de la semaine ne lui est pas parvenu. L’agence d’intérim a du faire une erreur.

Et il n’a pas d’argent pour faire manger son fils.

Il est 18 heures….Tout va fermer.

Son ex est claire : je ne te le laisse pas si tu ne peux pas subvenir  à ses besoins.

Il stresse à mort. Et se démène pour trouver une solution.

La seule qui lui reste : ses parents. Mais le temps de leur expliquer, de les convaincre…

Dans la voiture qui l’amène, son petit garçon le regarde, un gros chagrin dans les yeux.

Lui aussi a une boule dans la gorge, ferme les yeux, et se concentre sur son téléphone.

Il fait un petit geste de victoire à son fils, explique à son ex, et s’en va en courant.

Heureusement , il y a un bureau de poste pas loin. Il s’y précipite. Remplit un imprimé.

Se présentant au guichet, il espère que rien ne va perturber l’arrivée rapide de l’argent demandé à ses parents.

Non, il est en possession de l’argent. Tellement soulagé, les larmes aux yeux, il narre au guichetier en face de lui cette histoire. Et la joie de son petit garçon quand il va le voir revenir. Et le cadeau qu’il a prévu : la rencontre d’un champion du sport que son fils adore.

Il a encore une grosse boule qui monte et qui enfle. Qui a besoin de se libérer, il sèche ses yeux d’un revers de main. Il n’en peut plus. Ces moments avec son petit garçon, c’est tout ce qui lui reste.

Le guichetier, compatissant, n’en mène pas large non plus.

De voir ce papa pleurer, ça lui noue les tripes.

Heureux de le voir soulagé, mais en même temps triste.

Des histoires comme celle ci, il en aurait des dizaines à raconter.

Comme ses salariés en intérim avec des contrats de quelques heures obligés de demander à leurs parents de l’argent pour payer l’essence pour aller travailler…

Des parents pour qui le seul lien avec leur enfant est un courrier hebdomadaire, ou le téléphone, obligés de prendre un travail dans une autre région.

Des salariés qui dorment dans leur voiture, faute de toit.

Des enfants qui continuent leur nuit dans la voiture parce que lesparents commence leur travail avant l’heure de l’école.

ETC..

Tout le weekend, ce papa et son petit garçon n’ont pas quitté ses pensées.

Nous vivons une époque formidable. Les progrès humais n’ont jamais été aussi extraordinaires et constants. L’humanité est en plein essor, mais dans le même temps est en train de courir à sa perte. Pour de multiples raisons.

Et en particulier, parce que l’humain est oublié, notre humanité fout le camp.

Et c’est triste.

A propos, le guichetier, c’était moi.

J’espère juste que le petit garçon est maintenant plein de bonheur; d’avoir vu son papa, et son champion.

Je l’espère ne tout cas.

Mr Trëgouet, sénateur honoraire espère vivre 150 ans ?

En tout cas son éditorial du{@ rT Flash] Lettre 533 du 6 au 19 novembre 2009 (numéro double) pourrait le laisser à penser ou à croire.

Dans un éditorial pessimiste ou il apparait que la longévité s’est non seulement accrue, mais continue de s’accroitre particulièrement, avec de nombreux super centenaires, il est fait état du soucis que vont provoquer (mais personne ne peut aujourd’hui prédire lesquels ou comment cela va se concrétiser),ces personnes âgées, face à une pénurie de jeunes, en compensation.

Mais ou je commence à devenir vraiment inquiet c’est dans cette formulation :

« On voit donc que la mutation démographique que va connaître l’humanité au cours de ce siècle va entraîner des conséquences sociales, économiques et culturelles incalculables et provoquer l’avènement d’une nouvelle civilisation radicalement différente de celle que l’homme a connue jusqu’à présent. La grande question n’est plus de savoir si une telle évolution est possible mais si elle est souhaitable et comment l’espèce humaine pourra, dans un délai de transition aussi cours à l’échelle historique, s’y adapter. »

Une évolution ne serait pas souhaitable ? Que de grandes difficultés soient à prévoir sur cette hypothèse c’est relativement clair.

Maintenant faire peur avec le troisième age, il n’y a pas loin d’envisager des solutions radicales, afin de préserver « la race humaine ».

Une adaptation qu’il faudra surveiller, afin de contrer les dérives que ce genre de discours laisse supposer…

Mr Trëgouet nous a habitué à des éditoriaux plus sereins, bien que toujours enthousiastes….

Poser un problème, une question, afin de pouvoir ébaucher des solutions, oui; poser la « question » afin de provoquer un débat pourquoi pas.

A condition que le débat ne dérive pas sur une question existentielle…

Et après ? L’écologie est à la mode, mais la vie ?

Un intéressant éloge du livre « Dieu est-il vert ? de Frédéric BAUDIN m’a encouragé à écrire ce billet.

« Selon Frédéric Baudin, le chrétien a le devoir moral de prendre soin de la nature et de donner l’exemple en matière de saine gestion des ressources » nous apprend Yvon Larose.

Je suis un fervent scrutateur et lecteur de certains des articles de la liste de diffusion du cawa (cawa le blog et adminet) depuis plus de 11 années   au moins.

Cette publication qui scrute le net dans une optique de service public génération net, qui a pris le virage du 2.0 sans une ride, un des précurseurs de l’administration au bon sens du terme s’est peu à peu fait l’écho de la préoccupation verte, de l’écologie, et témoigne de l’engouement, ou du moins des aspirations à un monde meilleur.

Actuellement dans chacune des émissions quotidiennes de la liste surgit au moins une préoccupation de la coulée verte actuelle, porteuse des espoirs de l’humanité. (traitement des déchets, pollution, pétrole vert, économies d’énergies….)

Des diverses interventions de l’Etat, et particulièrement de ses services décentralisés elle  se faisant l’écho de diverses expériences dans ce domaines et des diverses lois ou décrets publiés en ces domaines.

Il est évident que la préoccupation écologique est non seulement porteuse, politiquement parlant, mais aussi à la mode, car touchant à la sensibilité des fibres humaines, comme par exemple les enfants, les héritiers.

Car le message qui est en train de passer en ce moment dont Nicolas Hulot (voir aussi les liens daily motion ou Yann Arthus-Bertrand s’en font les chantres et les nouveaux prophètes c’est « quel monde voulons nous laisser à nos enfants ou à nos descendants ? »

Sauf que tout cela est charmant, mais se pose une question, car le message qu’on essaie de faire passer c’est que les ressources mondiales sont limitées, et certainement pas infinies, que ce soit le pétrole, utilisé dans tant d’applications différentes ou les minéraux, qui s’épuisent. Sans compter la pollution qui détruit aussi les ressources et les espèces.

Donc la question cruciale n’est plus d’économiser les ressources puisqu’on sait qu’elles ne sont pas infinies, mais que fait on pour la pérennité des générations futures? Que pouvons nous faire pour préparer le passage du témoin à nos descendants?

Redonner vie à la terre, épargner ou préserver les espèces animales et naturelles, c’est bien, c’est au moins un bon point pour la santé humaine, puisque pour le faire il est nécessaire de supprimer la pollution.

Mais ensuite ? Que faisons nous? Ou allons nous? Et qu’allons nous devenir?

Que vont ils devenir ? (ces êtres pas encore nés , notre futur ?)

Il est peut être temps d’y penser, ou au moins d’y réfléchir…

En complément un article de la tribune qui reprend les idées de Elinor Ostrom, une Alexis de Tocqueville « verte ».

Décroissance et sombre avenir

« Ce thème était abordé dans au moins un table ronde et deux plénières de l’Université d’Eté du MEDEF 2009 : “La décroissance prospère”, “Notre planète du pôle sud au pôle nord” et “Quand nos enfants auront 100 ans”. Voici en vrac quelques points forts de ces débats. En tout cas, qui m’interpellent… »

A lire sur le blog d’Olivier Ezratty.

Un sombre avenir pourrait nous attendre. A moins que d’ici la, la pandémie grippale n’y mette bon ordre ?

Quel est le voeu de nos dirigeants capitalistes ?

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Plans de relance européens : faux cadeaux, déficits et vrais chômeurs Par Simone Wapler, 28 janvier 2009

Plans de relance européens : faux cadeaux, déficits et vrais chômeurs

Par Simone Wapler, 28 janvier 2009

 

 

Et voila comment tombent les dernières illusions de nos contemporains….

 

L’ analyse de Mme WAPLER me parait particulièrement crédible, même si jouant les Casssandre, elle ne risque pas de se faire de nouveaux amis politiques.

Toute la question aujourd’hui est de savoir quoi faire:

  • l’ autruche
  • aller de l’ avant
  • investir
  • croire en un avenir plus ou moins proche ?

OU bien se mettre ensemble pour :

  • économiser
  • répartir les richesses
  • partager
  • créer la solidarité
  • investir dans l’ avenir

Et surtout :

Créer un véritable projet de société ou tout le monde aura droit à une part du gâteau, dans une relation de réciprocité et de confiance, de partage et de solidarité; avec une confiance accrue dans les possibilités de l’ homme, de la science et de l’ humanité.

 

C’ est certainement de la philosophie de cuisine, mais si on ne tend pas à cela, nous allons la détruire cette humanité avec un grand M.