La pénurie de sable va t-elle nous sauver ?

Je viens de lire une information excessivement importante : il n’y aura bientôt plus de sable.

« Entre autres, il apparaît ainsi que nous allons aussi bientôt manquer de sable« .

Pas n’importe le quel : celui qui sert à fabriquer verre et béton !

J’avais déjà il y a un moment parlé de la raréfaction des « terres rares« .

Ce qui veut dire que malgré tous nos progrès  nous sommes maintenant soumis à de futures restrictions dues à l’puisement de réserves naturelles non renouvelables.

Le pétrole en a été une qui a freiné la croissance avec les différents chocs pétroliers depuis 1973.

Mais aujourd’hui la question de l’énergie ou des déplacements ne sera plus que l’une des questions auxquelles l’humanité devra faire face si effectivement demain l’ensemble des ressources s’amenuisent et tend à disparaître.

Avec en parallèle la question cruciale de la gestion de l’eau.

Que peut il arriver que nous ne sachions déjà ?

  • La guerre ou des rivalités inter frontières pour l’accaparement de telle ou telle ressources indispensable au bon fonctionnement de l’économie d’un pays ou d’une région.
  • Une lutte de tous les instants entre détenteurs des ressources et ceux qui n’en ont pas (l’exemple en Afrique par exemple du pillage des pipe lines avec des moyens dérisoires par des populations en manque de matières premières, qui n’ont rien, et voit ainsi de quoi améliorer un peu un ordinaire destructeur.
  • Des politiques protectionnistes de plus en plus contraignantes avant une explosion sociale programmée.

Ou bien, nous prenons cela comme une chance d’aller de l’avant.

Des possibilités existent sans doute, que la nature nous réserve.

Par exemple le vent pour fabriquer de l’électricité, ou la terre pour fabriquer de la chaleur.

Nous avons une sacré occasion de progresser, comme la civilisation l’a toujours fait jusque la.

Mais soit nous le faisons bien, soit nous le faisons mal. Et si nous le faisons mal ce sera l’extinction de l’humanité.

Nous avons une belle occasion de progresser, à nous de nous y mettre, mais sans attendre, immédiatement.

Car peut être n’y a t-il pas d’autre solutions que d’aller dans les étoiles ? Et en ce cas cela nécessite de préparer cela dès demain.

Car du sable on devrait pouvoir en trouver ailleurs que sur cette planète non ?

 

 

Riches, pauvres, même combat ?

A l’heure ou l’on apprend que un français et un belge  se partageraient le lot de 75 millions de l’euro million de vendredi et ou le gros lot de la loterie italienne n’est toujours pas tombé, on tombe des nues quant au comentaire par le ministre de l’économie et des finances concernant l’écart en augmentation entre riches et pauvres.

En effet, d’après la réponse au sénateur Roland Courteau, cet écart n’est pas si grand, diminuerait même, et la différence serait due aux différents systèmes de calculs utilisés par l’INSEE.

Les déshérités de la république peuvent être amers; surtout que réaliste, le ministre ne nous rappelle pas moins cependant les promesses d’augmentations de certaines allocations pour amenuiser ces différences.

Pourtant, la consomation chute (sauf les voitures, grace aux primes d’aide à la casse), les vacances ne sont pas prises, et le panier moyen des ménages augmente en cout et diminue en quantité.

Pourtant une France à trois vitesses deux vitesses se met en place, avec ses désordres sociaux qui s’ensuivent du fait de l’insécurité, de la misère, de la ségrégation, et de la peur de l’avenir, voire du non avenir qui arrive pour beaucoup.

Vivre avec 456 euros est impossible aujourd’hui. En dessous de 880 euros on est en plein dans la pauvreté.

Nous avons donc

  • les riches,
  • une classe moyenne en extinction
  • et une nouvelle classe pauvre émigrée récente, souvent illégalement venue ramasser les miettes de nos pubelles pleines.

Il fut un temps pas si ancien ou nous accueillions pour fabriquer nos routes et nos autoroutes une population venue de nos anciennes colonies, attirée par un monde meilleur.

Nous avons complètement raté leur intégration.

Ce brulôt social ne pourra se satisfaire très longtemps de statistiques étatiques sans exiger un mieux être social.

Il est urgent, je le répète à nouveau, de penser un projet de société, offrir une perspective d’avenir à une population qui attend des signes forts de l’exécutif.

Un projet de société qui accepte les différences.

Que deviennent par exemple les travailleurs des années 60, population particulièrement touchée par le dépaysement, pour qui la retraite, après une vie de travail en France, aurait du être le retour au pays. Pas vraiment français, étrangers dans leur propre pays.

Si nous n’arrivons pas à une intégration dans un projet commun, plus large encore que la France, au minimum basé sur une Europe élargie au bassin méditérannéen et à l’Afrique noire, nous risquons d’éclater, dans un premier temps, mettant fin à la cohésion voulue par Charlemagne et Napoléon (encore qu’ils ne furent des exemples parfaits); puis arrivera le morcellement et le retour à la barbarie.

Déja se profile depuis quelques années le culte des petits chefs, le retour à un intégrisme religieux particulièrement stupéfiant dans notre République (quelle que soit la religion, particulièrement musulmane et catholique), l’apparition de sectes apocalyptiques  pour qui le jugement dernier est pour demain.

La montée de certains intégrismes, la fureur déclenchée par des symboles amène à prendre peur et à vouloir tenter de se protéger; l’ambiance de danger soulevée par le terrorisme mondial présume de nouveaux dangers pour la vie, et pour une société actuellement policée.

S’y rajoute en vrac la montée de divers mouvements altermondialistes, sous couvert d’écologie, la peur de la disparition de notre monde due à la pollution, les divers secteurs en guerre dans le monde pour des raisons souvent curieuses et certainement pas justifiées, provoquant génocide, famine, misère…l’essor de nouvelles maladies alarmantes, les possibilités accrues d’attentats terroristes bactériologiques.

Une longue liste pourrait être élaborée des diverses peurs et inquiétudes de notre monde actuel.

Ce n’est pas en proposant des jeux et du pain que l’on fournira une solution de facilité. La crise est la, les peurs sont réelles.

Espérons que nous réagirons mieux que la Grèce antique ou Rome…..

Ces civiliations que nous admirions, mais qui batirent leur prospérité sur l’esclavage….

La guerre bactériologique, comme si vous y étiez !

Cet article donne à réfléchir.

Après le protocole de Genève de 1925 (Protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques), la guerre bactériologique, interdite pourtant dans le monde entier en particulier par l’Onu, est refusée virtuellement par 162 états; virtuellement car aucune sanction ou contrôle n’est prévu dans l’utilisation des armes biologiques.

De plus il ne s’agit que de voeux pieux puisque l’élaboration n’est pas vraiment interdite en elle même, seule l’utilisation comme arme est prohibée.

Les Etats Unis particulièrement ne souhaitent pas un système de contrôle du traité.…alors pourtant qu’ils avaient été les premiers à vouloir arrêter….

Ce que suscite ce manque de volonté réelle, c’est le dégout.

Puis viennent les interrogations.

Ne parlons pas des diverses hypothèses plus ou moins fantaisistes qui suggèrent l’emploi voulu de bombes sales dans les égouts ou les métros, même si ce genre d’hypothèse n’est pas à exclure.

Examinons plutôt aujourd’hui ce que l’on appelle aujourd’hui la grippe H1n1, qui fait couler de l’encre dans mes médias, suscite les questions, et promet un bel affolement dans les prochains mois.

J’ai déja parlé ici de suspicions légitimes de certains sur

  1. le déaprt du foyer infectieux
  2. les mesures prises très insuffisantes depuis la déclaration de pandémie
  3. les buts recherchés ou non par certains

Première question : pourquoi ne ferment on pas les frontières ?

La réponse est économique. La simplicité de la mesure aurait permi d’endiguer l’épidémie, mais aurait aussi limités les échanges économiques. Et la crise économique que nous subissons actuellement ne permet pas de plus la limitation des échanges.

Deuxièmement :

on nous dit qu’il n’y a pas de danger, que la grippe est bénine malgré certaines morts, qu’elle ne passera pas nos frontières, mais l’Etat pour rassurer achète des masques et des doses de vaccins qui ne seraient pas efficaces, ou achète des doses de vaccins qui ne seront pas spètes avant le passage du virus cet hiver…

A qui profite les ventes de masques et surtout les doses de vaccins ?

Eléments de réponses :

  1. Le nombre de doses de vaccins commandées
  2. En France
  3. La course aux achats

On nous promet aussi des plans de prévention, des fermetures d’écoles….

Dans le même temps, les urgences ne prennent plus en charges les personnes fébriles, les renvoient vers leur médecin traitant, qui ne veut pas les apporcher non plus; pendant ce temps, les conjoints continuent à travailler, les enfants d’aller en colonies…

Troisièmement :

Que se passe t -il dans le monde ailleurs ? c’est la que le bat blesse aprticulièrement. On assiste par exemple en Inde, à des files impatientes de se voir traitées, à tort ou à raison, pour la grippe, porteurs de masques déja insufisants, vendus au marché noir à prix d’or; dans une promiscuité exascerbée, dans des conditions d’hygiène déplorables et avc une méconnaissance sérieuses des tenants et des aboutissants.

Une épidémie laissant de nombreuses personnes sur le carreau est à prévoir. Les médias indiens affolent la population; des scènes sorties droit des films catastrophes et de l’imagination des gens sont en train de se dérouler. Il est vrai que pour le moment, d’autres maladies tuent beaucoup plus de monde tous les jours.

Pourtant il sera indispensable de vacciner tout le monde, du nord et du sud…des Pays industrialisés, de l’occident, ou des pays en voie développements, de l’orient…

Mais voudra t’ on le faire?

Faisons nous l’avocat du diable : après avoir vendu pour plusieurs milliards de doses de vaccins, plus ou moins efficaces, nous aurons assisté à de difficiles moments de dépeuplement larges avec une activité économique en berne.

Deux possibilités :

  1. « un assainissement ethnique » : les pays les plus défavorisées ressortiraient exangues de l’épidémie.
  2. un assainissement économique et écologique, qui permettrait une reprise de la machine libre échange et la reconstruction d’un monde nouveau, pas forcément plus humain. (et on en revient à « soleil vert« ).

On nous apprend pourtant un peu partout que ces bruits sont sans fondement, qu’il n’y a aucun complot.

Oui, mais au minimum certaines personnes prêtes à se faire beaucoup d’argent sur le dos des pauvres gens qui cèderont à la panique.

Notre système de soins, pour ne parler que de la France, ne pourra traiter, malgré les paroles rassurantes des ministres, une épidémie de la taille prévue par l’Oms.

Et encore plus fort : cette épidémie va persister plusieurs années avant que l’ensemble de la population puisse résister à cette souche; à condition qu’il n’y ait pas de mutation….

De la à dire que c’est une guerre bactériologique, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchissons pas….

Enfin, dernière approche possible : je ne voudrais pas faire un amalgame avec la guerre en irak, pour trouver des armes nucléaires…..Mais si cette grippe n’était qu’un leurre (car pour le moment sa relative innocuité laisse perplexe) pour cacher aux populations les difficultés économiques catastrophiques prévisibles à venir ?

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Aeres ou évaluation de la recherche et de l’enseignement

La réponse à la question sur la Valorisation de la culture scientifique
13 ème législature

Question écrite n° 05517 de Mme Marie-Christine Blandin (Nord – SOC-R)

  • publiée dans le JO Sénat du 11/09/2008 – page 1805

pose principalement la question de l’évaluation et des évaluateurs.

 

la réponse ministérielle est édifiante :

“ l’AERES un rôle déterminant dans la définition de nouvelles modalités d’évaluation de la recherche et la mise en œuvre de procédures transparentes, condition indispensable pour que les citoyens gardent leur confiance au monde de la recherche.”

 

 

Question : qui connait l’AERES dans le grand public ?

Qui se préoccupe de l’évaluation scientifique ?

Les citoyens français ont ils confiance dans le monde de la recherche ? La question mérite d’être posée.

Je ne crois pas cependant qu’il y ait urgence, quand on voit le succès des journées portes ouvertes, et toujours la priorisation des bacs à caractère scientifique.

Il est plus urgent aujourd’hui, et je n’aurais de cesse de le répéter, de donner les vrais moyens à la recherche.

 

Moyens tous azimuts, moyens extraordinaires, pour une conquête victorieuse de la science applicative, seul moyen pour notre pays de pouvoir éventuellement gagner cette bataille, ou, au moins ne pas perdre trop de plumes, dans un combat qui s’annonce comme la nouvelle frontière, le new deal de ces prochaines années.

 

Car, tout est à faire, tout est à inventer. Nous ne savons pas aujourd’hui ce qui demain pourra être fait. Ce qui demain marchera.

Demain, au sortir de la crise, éventuellement, un nouveau monde devra naitre (pas forcément sur la Terre d’ailleurs).

Ce monde est à créér, à imaginer. Et ce ne sera pas un nouveau second life. Ce monde sera réel, mais ne sera certainement pas la suite de notre monde actuel, de notre société actuelle.

 

Plusieurs tournants, plusieurs défis sont à relever. Nous avons une responsabilité extraordinaire, pour nous, et pour les générations futures.

C’est vrai qu’à l’échelle du temps, l’humanité est récente; très jeune. C’est vrai aussi que si nous n’y prenons garde, une autre espèce pourrait nous supplanter.

 

Je ne veux pas le croire. Nous avons ce défi à relever, continuer à exister, dans 10 ans, dans 100 ans, dans mille ans….dans les siècles à venir…

Nous devons y arriver, nous pouvons y arriver. Et nous avons la possibilité de faire cela en créant de la richesse…à condition d’investir!

 

Une guerre vient de commencer, à nous de franchir victorieusement ce challenge …ou de mourir…ou au mieux de devenir l’un des pays en fin de développement…ce qui, si cela avérait, ne nous laisserait comme choix que de …mourir.

Aeres ou évaluation de la recherche et de l’enseignement

La réponse à la question sur la Valorisation de la culture scientifique
13 ème législature

Question écrite n° 05517 de Mme Marie-Christine Blandin (Nord – SOC-R)

  • publiée dans le JO Sénat du 11/09/2008 – page 1805

pose principalement la question de l’évaluation et des évaluateurs.

 

la réponse ministérielle est édifiante :

“ l’AERES un rôle déterminant dans la définition de nouvelles modalités d’évaluation de la recherche et la mise en œuvre de procédures transparentes, condition indispensable pour que les citoyens gardent leur confiance au monde de la recherche.”

 

 

Question : qui connait l’AERES dans le grand public ?

Qui se préoccupe de l’évaluation scientifique ?

Les citoyens français ont ils confiance dans le monde de la recherche ? La question mérite d’être posée.

Je ne crois pas cependant qu’il y ait urgence, quand on voit le succès des journées portes ouvertes, et toujours la priorisation des bacs à caractère scientifique.

Il est plus urgent aujourd’hui, et je n’aurais de cesse de le répéter, de donner les vrais moyens à la recherche.

 

Moyens tous azimuts, moyens extraordinaires, pour une conquête victorieuse de la science applicative, seul moyen pour notre pays de pouvoir éventuellement gagner cette bataille, ou, au moins ne pas perdre trop de plumes, dans un combat qui s’annonce comme la nouvelle frontière, le new deal de ces prochaines années.

 

Car, tout est à faire, tout est à inventer. Nous ne savons pas aujourd’hui ce qui demain pourra être fait. Ce qui demain marchera.

Demain, au sortir de la crise, éventuellement, un nouveau monde devra naitre (pas forcément sur la Terre d’ailleurs).

Ce monde est à créér, à imaginer. Et ce ne sera pas un nouveau second life. Ce monde sera réel, mais ne sera certainement pas la suite de notre monde actuel, de notre société actuelle.

 

Plusieurs tournants, plusieurs défis sont à relever. Nous avons une responsabilité extraordinaire, pour nous, et pour les générations futures.

C’est vrai qu’à l’échelle du temps, l’humanité est récente; très jeune. C’est vrai aussi que si nous n’y prenons garde, une autre espèce pourrait nous supplanter.

 

Je ne veux pas le croire. Nous avons ce défi à relever, continuer à exister, dans 10 ans, dans 100 ans, dans mille ans….dans les siècles à venir…

Nous devons y arriver, nous pouvons y arriver. Et nous avons la possibilité de faire cela en créant de la richesse…à condition d’investir!

 

Une guerre vient de commencer, à nous de franchir victorieusement ce challenge …ou de mourir…ou au mieux de devenir l’un des pays en fin de développement…ce qui, si cela avérait, ne nous laisserait comme choix que de …mourir.

Par hasard je parcours ce billet

Et c’est exactement ce que voudrais vous faire comprendre, monsieur le président.

 

Les crapauds fous ce sont ces batraciens qui, en suivant une direction différente du reste du groupe lors des périodes de reproduction, risquent une fin certaine. Mais ce sont ces mêmes crapauds qui, allant dans une mauvaise direction, explorent de nouveaux territoires, assurant parfois la survie de l’espèce lorsqu’une autoroute coupe soudain les itinéraires menant aux lieux de reproduction des crapauds normaux. « Chez les humains, on observe parfois des comportements comparables : Christophe Colomb, Léonard de Vinci, Newton, n’ont-ils pas été considérés comme fous par leurs contemporains parce qu’ils semblaient prendre la « mauvaise direction » ? En réalité, ils ont ouvert à l’humanité des voies nouvelles qui lui ont permis de progresser et peut-être de survivre à ses erreurs. » Pierre de la Coste

Billet lisible ici.

C’est exactement ce que j’essaie de suggérer. Il faut donner des moyens, et avoir le droit de se tromper. Il faut donner l’envie de chercher, en sachant que le manque de résultats ne sera pas sanctionné.

Il faut sacrifier une partie de l’économie de marché afin de donner les moyens aux recherche, à la recherche et aux chercheurs.

La guerre est déclarée, Monsieur le président. Cette guerre sera gagnée par des personnes ambitieuses, des sociétés ambitieuses, qui verront loin.

Donnez de l’espoir aux gens. préparez un nouveau monde. Au moins pour nos enfants.

Et si pour cela nous devons expérimenter, nous tromper et recommencer, et bien allons y. Quels que soient les couts. Assez tergiversé!