La santé en France fout le camp.

Pour vous en convaincre les statistiques proposées par le gouvernement concernant la tuberculose.

Le moins que l’on puisse dire est « peut mieux faire ».

En attendant et malgré les explications alambiquées du ministre, la réussite de la protection contre cette maladie contagieuse est loin d’être atteinte.

Et tout est à l’avenant.

Aujourd’hui, pour gagner du temps et des moyens on ne fait plus que des projections, des statistiques, des échantillonnages

Au risque de passer à côté de la question; de la à prévoir un jour une grave épidémie…..

13ème législature
Question N° : 3283 de Mme Bérengère Poletti ( Union pour un Mouvement Populaire – Ardennes ) Question écrite
Ministère interrogé > Santé, jeunesse et sports Ministère attributaire > Santé et sports
Rubrique > santé Tête d’analyse > tuberculose Analyse > lutte et prévention
Question publiée au JO le : 14/08/2007 page : 5255
Réponse publiée au JO le : 10/08/2010 page : 8897
Date de changement d’attribution : 12/01/2009
Texte de la question
Mme Bérengère Poletti attire l’attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la tuberculose. En effet, cette maladie n’a pas disparu et il apparaît même que de nombreuses régions, notamment très urbanisées, demeurent touchées. A ce titre, il semblerait urgent d’élaborer un programme de lutte contre la tuberculose avec notamment une meilleure prise en charge des moyens de lutte et de la politique vaccinale. Aussi, il lui serait agréable de connaître la position du Gouvernement quant à la situation épidémiologique de la France concernant la tuberculose, d’une part, et quelles solutions il compte mettre en oeuvre afin de renforcer la prévention et la vaccination de cette maladie, d’autre part.
Texte de la réponse
L’obligation de vaccination par le BCG des enfants a été suspendue le 11 juillet 2007, après avis du comité technique des vaccinations. Cette décision a été prise en particulier au regard de la baisse majeure de l’incidence de la maladie au cours des dernières décennies, du rapport bénéfice/risque du vaccin qui dévenait défavorable et des limites de son efficacité. Cette obligation a été remplacée par une recommandation forte de vaccination des enfants les plus à risque de tuberculose. Les estimations de couverture vaccinale par le BCG reposent sur différentes sources telles que des enquêtes auprès des professionnels de santé. Ainsi, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a réalisé en juin 2009 une enquête rendue publique à la mi-février 2010. Cette enquête porte sur la vaccination par le BCG chez les enfants nés après la suspension de l’obligation vaccinale et suivis dans les PMI de France. Elle confirme que la couverture vaccinale par le BCG est élevée. Une autre source permettant une estimation départementale de la couverture vaccinale est l’analyse des certificats de santé des 9e mois (CS9) et 24e mois (CS24) reçus au conseil général et réalisée par le service de PMI, sur la base d’un échantillonnage. Une analyse sur l’origine de ces CS montre que l’examen médical du CS9 est réalisé à 70 % en PMI (qui voit en consultation 70 % des enfants de 0 à 2 ans) et ce pourcentage est de 71 % pour les CS24. Les informations disponibles ne permettent pas la ventilation entre les catégories de professionnels vaccinateurs (PMI, libéraux, centres de santé, etc.). Ce constat ne conduit pas à baisser la garde mais, au contraire, à poursuivre et à renforcer les actions de lutte contre la tuberculose assurées par les acteurs de terrain, en particulier les mesures d’information et de formation des professionnels de santé. Les résultats obtenus sont encourageants, mais ils restent insuffisants. En effet, la ministre de la santé et des sports souhaite que le programme de lutte contre la tuberculose soit renforcé sur la totalité du territoire, dans l’objectif, au-delà de la maîtrise de l’épidémie, de parvenir à faire diminuer l’incidence de la tuberculose dans notre pays. C’est un enjeu majeur de réduction d’une inégalité sociale et territoriale. Pour cela, et sans attendre la fin de ce programme, le Haut Conseil de santé publique a été saisi sur trois points : l’évaluation du programme de lutte contre la tuberculose, l’appréciation des conséquences de l’obligation vaccinale, la proposition de mesures rectificatives le cas échéant.

Burka : addendum

Petit addendum à mon article sur la burka. J’avais promis de ne plus intervenir sur le sujet, mais les virus se propageant, l’actualité m’oblige à y revenir.

En effet la grippe H1N1 et la rapidité de sa propagation (tiens au fait ne devrions nous pas passer au plan 5.b?) impose de reconnaitre le bien fondé de certaines pratiques choquantes pour le monde occidental.

Et si le port de la burka était un mal nécessaire pour tous (hommes et femmes)?

Au lieu d’un minuscule masque peu efficace, de vaccins couteux, et difficiles à distribuer, la burka pourrait être une solution raisonnable et d’un cout modéré.

La solution à un grand problème de santé pourrait bien venir de la main d’Allah.

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La guerre économique sans merci que nous livrons, la grippe h1n1, le terrorisme absurde et honteux, la misère ambiante, le stress de l’après ne doivent pas faire oublier le plus important

Et c’est quoi le plus important allez vous me demander ?

Au risque de vous surprendre, pour une fois il ne s’agit aucunement de prévoir les lendemains des crises, ou préparer la lutte contre une pandémie qui en définitive à du mal à s’épandre (ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre), ou de’augmenter les moyens de la lutte contre le terrorisme mondial, la drogue ou l’alcool, les trafiquants, les bandits de tous poils, ou la lutte contre le danger du nucléaire militaire.

Il ne s’agit pas non plus de la lutte contre la pauvreté, les moyens à mettre en oeuvre pour atténuer la « sinistrose » ambiante.

Il s’agit plutôt d’un concept fondamental, qui, si nous ne nous décidons pas à le prendre en compte, et en mains (sans jeu de mot), pourrait sonner demain le glas de l’espèce humaine.

Heureusement qu’au jour d’aujourd’hui nous avons la faculté de nous prévenir de ce fléau grâce aux antibiotiques, et aux divers processus sanitaires,ou au réseaux d’alerte sanitaire.

Pourtant, nul n’en a conscience aujourd’hui. Mais si demain nous ne faisons rien, le risque que la question devienne cruciale pour notre avenir existera.

C’est un soucis qui tue déjà énormément de personnes dans le monde entier. Dans l’indifférence générale.

Et c’est une démarche qui n’est absolument pas prise en compte dans nos sociétés.

Les diverses études qui ont été faites démontrent à l’excès le manque de conscience de l’espèce humaine de la question.

La question est si fondamentale que cela est devenu une journée mondiale parrainée par les Nations unies : la journée mondiale du lavage des mains

La question n’est pas innocente : 64 des femmes se laveraient les mains au sortir des toilettes pour 32 % des hommes.

Les conséquences actuelles dans nos civilisations occidentales ne sont pas encore visibles, grâce à une panoplie de médicaments, vaccins, antibiotiques à spectre large.

Mais les conséquences sont catastrophiques dans divers pays en voie de développement, ou la mort frappe directement à cause de ce manque d’hygiène. Tant de morts pourraient être évités pour le prix le plus dérisoire de toutes les actions de prévention déja élaborées!

Seule manque une volonté politique. C’est le mérite de cette journée de nous rappeler de nous poser la question : nous lavons nous les mains correctement?

Cette question n’est pas du tout ironique, mais part d’un simple bon sens.

Mais avec les problèmes émergents de la répartition de l’eau, les manques criants d’hygiène dans diverses parties du monde mais aussi dans nos civilisations dites développées, et les difficultés actuelles à continuer à proposer des programmes de santé performants et de qualité, la question est bien d’actualité.

Si demain un effort réel n’est pas fait , et si les hommes (et les femmes) ne prennent pas conscience de la nécessité de prendre en charge leur hygiène, qui nous dit que demain nous pourrons faire face à une épidémie que les médicaments éventuels ne pourront pas contrer.

Une mort par diarrhées n’est pas utopique puisque 1.5 millions d’enfants en meurent chaque année, faute de soins simples.

Mais la population mondiale pourrait être visée.

Donc lavez vous les mains, dans un premier temps, et évitez de serrer la main de votre voisin, surtout en ces périodes de grippe,de plus!

Quelques informations supplémentaires sur Destination santé

Pandémie = génocide

C’est un raccourci saisissant mais qui circule actuellement sur la toile et l’on vous invite en tant que citoyen modèle à déposer plainte pour « programmation d’un crime de génocide ». Rien de moins.

Donc les faits :

La grippe apparait dans un élévage porcin au Mexique. Suit une future pandémie, et une demande mondiale pour une vaccination de masse des populations.

Après diverses possibilités envisagées, la peur d’un virus mutant très violent, les discours lénifiants du gouvernement français essayant à nouveau de nous faire croire qu’il n’y avait aucun danger, un plan de vaccination inimaginable est mis en place pour début octobre, avec appel à volontaires pour tenir les centres de vaccination.

On apprend en aprallèle, même si c’est trop tard pour pleurer, que ce virus réapparu dans les années 70, serait en fait « sorti » par erreu d’un laboratoire qui aurait conservé une souche précédente.

En profite en ce moment divers acteurs de la toile, plus ou moins bien intentionnés, pour faire courir divers bruits de machination mondiale, et de génocide, afin de libérer notre planète d’un trop plein d’individus.

Il n’y a pas de fumée sans feu dit on.

Et arrive aujourd’hui cette proposition ahurissante, après le dépôt d’une plainte mondiale d’une journaliste scientifique autrichienne, de dépôt de plainte individuel pour génocide et de demande de refus de vaccination, en attendant une enquête.

Chacun est libre de penser ce qu’il veut, bien sur.

A qui profiterait ce crime ? Aux politiques et aux grands laboratoires pharmaceutiques, tenus par de grosses fortunes. Qui vont faire fortune en vendant leurs doses de vaccins, commandés en quantité gigantesque par les Etats.

Peut être…

Mais si on ne vaccine pas n’y a t-il pas aussi risque de mise en danger de la vie d’autrui en permettant la diffusion de germes de la grippe et l’atteinte des personnes non vaccinées? Ceux qui auront refusé de se faire vacciner n’auront ils pas une responsabilité encore plus grande ?