Développement durable, écologie; oui mais….

Une petite réflexion en passant sur cette question qui alimente moult débats depuis le

La première qui m’affole depuis un bon nombre d’années, et qui revient particulièrement en force aujourd’hui vu l’action rapide et constante des diverses ong concernées par la question environnementale et de santé dont voici quelques liens sur la question :

Pourquoi avons nous particulièrement insisté sur la casse des bouteilles et bocaux en verre?

C’est une hérésie, une bêtise sans nom, un gâchis financier.

Le recyclage correct des contenants en verre était instauré sans soucis jusque dans les années 1975, puis disparut quasiment, remplacé par des contenants en matière plastiques, plus légers et certainement moins coûteux à produire.

Le résultat : reste t-il encore un grain de vrais sable sur nos plages ? Combien d’espèces marines étouffées par nos contenants plastiques ? Sans compter la beauté de nos paysages gâchées par ces emballages difficiles à détruire avant de longues années i l’on ne fait rien…

Une personne en a profité en France : Leclerc, qui a lancé la mode des sacs réutilisables; qui de gratuits, sont devenus aujourd’hui payants : non seulement le consommateur s’est laissé faire, acceptant de payer ce qui lui était gracieusement offert auparavant, mais cela n’a pas diminué véritablement la distribution de ces divers contenants.

Revenons à nos bouteilles ; l’usage du verre revient en force en deux occasions : pour les produits dits haut de gamme (parfums, bonnes bouteille de vin…), ou dans le hard discount, pour des produits dits peu chers…

Mais ce verre finit à la déchetterie, par l’entremise des bacs mis à notre disposition moyennant une augmentation considérable de nos impôts locaux, avant de finir casser, puis ,dans le meilleur des cas, chauffé et fondu pour produire de l’énergie, énergie qui ne se renouvellera pas….

A qui profite ce trafic ? Je me pose cette question depuis longtemps….

Pendant ce temps, nos voisins de la proche Belgique par exemple ont érigé la récupération et le traitement des verres en institution. Sans aucune difficulté, on redonne ces bouteilles en verre auprès de son magasin de proximité ou une grande surface, à des hommes ou de perfectionnées machines, qui les avalent avec délice, et vous rémunèrent, qui plus est, pour leur avoir rapporté ces précieux objets consignés.

Mais il y a plus : les contenants plastiques qui servent à transporter ces bouteilles sont eux aussi récupérés moyennant paiement et remis en circulation.

Et pourtant, dans les rayons liquides de nos voisins, (mais c’est valable pour le reste des magasins aussi) vous y verrez une propreté que bien des grandes surfaces françaises n’approchent pas…

En attendant, le verre est réutilisé quasiment à l’infini….à un faible coût, d’entreposage et de nettoyage, de stérilisation.

Le gain pour la planète est considérable, et pour notre santé aussi.

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Il ne suffit pas d’avoir des idées, encore faut il les concrétiser !

Les idées, c’est bien. Mais si la France à des idées disait on après le premier choc pétrolier,

"En France, le pouvoir politique ne fait a priori aucune confiance à la société civile". Ce constat, dressé par Martine Royo et Stephen Bouche

Des idées, j’ai commencé à les formuler sur ce blog.

J’estime avoir un devoir d’alerte, comme tout citoyen responsable, quant à la santé de l’économie, à la préservation de l’Etat (de droit), ou à la pertinence des politiques sociales.

C’est à la fois mon devoir et un droit, celui conféré par le fait d’avoir voté.

Que j’ai voté pour l’un ou l’autre candidat importe peu, que je sois en accord avec lui n’est pas obligatoire.

J’ai le droit de donner mon avis sur tous les aspects de la société. Car n’oublions pas que ce sont les urnes qui sanctionnent ou sanctifient.

 

Or je m’aperçois que mes précédents billets ont été entendus, ou, au minimum, ont été plébiscités, ou, au maximum, sont le reflet d’un courant de pensée qui serait dans l’air.

J’en veux pour preuve cette consultation sur l’internet du futur.

Si cette action est la reprise de mes réflexions et à au moins le mérité de prouver une fois de temps que les idées ne sont pas une science infuse  et qu’il vaut peut être mieux demander aux acteurs économiques leur avis, son adéquation par sa forme aux besoins actuels économiques est loin d’être satisfaisante.

Nous n’avons pas le temps d’attendre plusieurs mois pour mettre en œuvre de nouveaux schémas ou concepts. c’est aujourd’hui qu’il nous faut agir, et réagir.

Enfin espérons en outre qu’il ne s’agira pas d’un moyen de mettre les vrais problèmes aux oubliettes d’un Grenelle qui n’aurait pas de nom, mais seulement l’allure.

 

Dernier point : il est un peu illusoire de vouloir faire participer à ce genre de projet, sans contrepartie, les acteurs concernés en ayant le culot de leur demander leurs moyens humains et financiers

Enfin, ce n’est pas 60 personnes qui seront suffisantes, mais les ressources totales, augmentées de manière exponentielle, du Cnrs et des universités. Tous les moyens doivent être mis en œuvre, à n’importe quel prix. Un investissement pour rapporter, coute…

 

Au moment même ou j’écrivais ce billet je recevais cet article du monde publié ce jour à 15h 01 : je maintiens qu’il nous faut être des conquérants, et non plus des suiveurs.

Nous en avons encore les moyens…Mais plus pour longtemps….

Il ne suffit pas d’avoir des idées, encore faut il les concrétiser !

Les idées, c’est bien. Mais si la France à des idées disait on après le premier choc pétrolier,

"En France, le pouvoir politique ne fait a priori aucune confiance à la société civile". Ce constat, dressé par Martine Royo et Stephen Bouche

Des idées, j’ai commencé à les formuler sur ce blog.

J’estime avoir un devoir d’alerte, comme tout citoyen responsable, quant à la santé de l’économie, à la préservation de l’Etat (de droit), ou à la pertinence des politiques sociales.

C’est à la fois mon devoir et un droit, celui conféré par le fait d’avoir voté.

Que j’ai voté pour l’un ou l’autre candidat importe peu, que je sois en accord avec lui n’est pas obligatoire.

J’ai le droit de donner mon avis sur tous les aspects de la société. Car n’oublions pas que ce sont les urnes qui sanctionnent ou sanctifient.

 

Or je m’aperçois que mes précédents billets ont été entendus, ou, au minimum, ont été plébiscités, ou, au maximum, sont le reflet d’un courant de pensée qui serait dans l’air.

J’en veux pour preuve cette consultation sur l’internet du futur.

Si cette action est la reprise de mes réflexions et à au moins le mérité de prouver une fois de temps que les idées ne sont pas une science infuse  et qu’il vaut peut être mieux demander aux acteurs économiques leur avis, son adéquation par sa forme aux besoins actuels économiques est loin d’être satisfaisante.

Nous n’avons pas le temps d’attendre plusieurs mois pour mettre en œuvre de nouveaux schémas ou concepts. c’est aujourd’hui qu’il nous faut agir, et réagir.

Enfin espérons en outre qu’il ne s’agira pas d’un moyen de mettre les vrais problèmes aux oubliettes d’un Grenelle qui n’aurait pas de nom, mais seulement l’allure.

 

Dernier point : il est un peu illusoire de vouloir faire participer à ce genre de projet, sans contrepartie, les acteurs concernés en ayant le culot de leur demander leurs moyens humains et financiers

Enfin, ce n’est pas 60 personnes qui seront suffisantes, mais les ressources totales, augmentées de manière exponentielle, du Cnrs et des universités. Tous les moyens doivent être mis en œuvre, à n’importe quel prix. Un investissement pour rapporter, coute…

 

Au moment même ou j’écrivais ce billet je recevais cet article du monde publié ce jour à 15h 01 : je maintiens qu’il nous faut être des conquérants, et non plus des suiveurs.

Nous en avons encore les moyens…Mais plus pour longtemps….