Rien ne sera plus comme avant…

Au sortir de la manifestation parisienne

 

 

Beaucoup d’interrogations dans mon petit cerveau.Main on verra cela plus tard. Il faut d’abord sortir cette émotion qui pèse.j’ai trop de mal à analyser, trop de questions sans réponses, trop de pensées qui se bousculent.

 

Afin de me calmer les neurones, je suis à nouveau à la fin de la manifestation allée devant ce magasin si tristement célèbre. Des centaines de personnes m’ont accompagné afin de se recueillir, poser une fleur ou allumer une bougie, prier, et ce sous très haute surveillance policière.

Que ce soit pendant la manifestation ou ici, ce qui apparaît, c’est le calme, la dignité, la tolérance, et la gentillesse.

Cet après midi s’est déroulé sereinement, malgré le monde et ces heures d’attentes, complètement serrés comme des sardines.Et avec les rires bienvenus de la jeunesse et des autres.Une jeunesse surreprésentée, et c’est ce qui me donne le plus d’espoir pour la suite.

C’est eux la promesse de l’avenir, dans le monde entier.

Un moment extrêmement fort.

Mais sans cette émotion si forte que j’avais hier; au contraire c’est une véritable joie qui transparaissait, une bonne humeur contagieuse.

Et ce n’est pas incompatible avec les tristes événements qui viennent de se produire. C’est bien de vie qu’il s’agit, et non de mort. Et c’est véritablement prometteur pour la suite. A condition qu’il y ait une suite.

Charlie, maintenant, donne nous un coup de main. On va en avoir besoin. Il y a eu avant.il faut qu’il y ait un après.

 

aimer

Ah,au fait, il parait que nous sommes des charlots….et oui il a le droit de le dire et il ne se prive pas de sortir des conneries clowneries; il a bien compris et surfe sur la vague de la liberté. Il oublie que si les Charlie sont des charlots, ils ne sont pas idiots. C’est bizarre, ses partisans ne nous ont pas manqué; on n’aurait su ou les serrer d’ailleurs (dans un wagon peut être ????? de métro)

republique

La France vend ses bijoux de famille. Et les bijoux des familles ! Quelle tristesse!

Si c’est tout ce que l’on a à nous proposer afin de remplir le gouffre financier de la dette, c’est bien triste.

Vendre les immeubles publics, laisser notre patrimoine immobilier tels les palaces parisiens se vendre aux fonds de pensions américains ou à certains richissimes oligarques, ou  brader nos haras nationaux (simples exemples mais c’est toute la France qui est vendue actuellement, et très vite) c’es triste et illusoire.

Cela ne sert à rien et ne nous sauvera pas.

Un ménage qui fait cela se retrouve très vite à ne plus rien avoir à vendre et sera incessamment à la rue.

Mais l’Etat aurait le droit lui?

 

Quelle vision à court terme.

Ou bien les propositions sont elles si alléchantes?

C’est à se demander….Enfin ce que je dis…..

Maintenant on va pouvoir travailler.

Et si maintenant, notre président de la république se comportait en président?

Il n’a plus rien à perdre.

Passons sur le peu glorieux brûlot de la femme trompée, qui aurait pu être évité, mais qu’il devra supporter longtemps.

Valérie Trierweiler aurait pu s’en dispenser de ce livre. Elle n’en sort pas grandie. Et c’est dommage, car , en définitive, je l’aime bien, cette femme. Comme j’ai aussi aimé Anne Sinclair et Cécilia Attias .

Leur détermination, leur vivacité, et ce front commun qu’ont ces femmes touchées par la vie.

J’espère pour Valérie Trierweiler qu’elle réussira à se reconstruire. Et à pardonner.

Mais si maintenant on passait à autre chose? Et très vite.

 

Je ne parlerais pas politique, notre président est assez malin pour s’en occuper.

Mais de La France , et des français.

Vous avez deux années, monsieur le président, pour faire ce que vous avez promis.

En deux années on peut accomplir des miracles, seul et contre tous. Et vous vous avez tout l’appareil d’Etat derrière vous.

Et les mains libres pour avancer.

Saisissez cette chance que vous avez. Vous pouvez accomplir un miracle.

 

A condition de le vouloir, et d’avancer.

Vous n’avez pas le droit de vous retirer dans votre tour d’ivoire. Vous avez le devoir d’agir. Et de prévoir. De planifier un avenir pour la France.

Allez vous rester le président honni, et défait, ou bien être le visionnaire que l’histoire gardera et encenseras?

 

Ensemble, nous pouvons faire que l’avenir devienne beau. Pour tous.

Et couper l’herbe sous le pied à tous ceux qui vous croient, ou vous espèrent fini.

Donnez moi raison.

 

Ps: il y a plus important que le genre. Il y a la lecture, et l’écriture. Le numérique aussi, mais ensuite. Pour rédiger du code, il faut savoir placer lettres et signes.

 

Et maintenant ?

Ou en sommes nous ?

 

Après deux années très contestées d’une politique socialiste très libérale, les urnes ont sonné le destin socialiste.

Je suis toujours très étonné de la versatilité des électeurs, bien que je ne puisse leur donner tort.

Mais ceux qui nous gouvernent, les politiciens qui s’occupent en premier lieu de leur portefeuilles (et je ne suis pas certain de ne parler que de portefeuilles ministériels) et de leurs situations ont ils vraiment à cœur d’améliorer la situation et œuvrer pour le bien commun?

Surtout en ont ils la possibilité ?

S’ils sont sanctionnés aujourd’hui (les socialistes) comme en leur temps précédemment l’Ump,est ce vraiment de leur faute ou plutôt de leur difficulté à changer la situation car sans aucun moyens véritables ?

A qui appartient le pouvoir de changer les choses aujourd’hui?

Certainement pas aux hommes et aux femmes, ronds de cuir du jeu politique parisien, (mais aussi de façon élargie toux ceux qui croient diriger au niveau régional, départemental ou municipal).

Le pouvoir de changer les choses n’appartient qu’à une seule personne : vous, moi;

 

Sommes nous de taille ?

On peut en douter quand on voit ce qui nous attend et notre manque de moyens :

http://www.acteurspublics.com/2014/03/31/la-dette-publique-a-atteint-93-5-du-pib-en-2013

L’endettement de la France est si fantastique que de toutes façons il ne signifie plus rien.

Nous pourrions très bien décider la =banqueroute et passer à autre chose.

Nous avons aujourd’hui un chemin tracé : chacun d’entre nous, dans la mesure de ses moyens doit tout faire pour que non seulement nous redevenions le grand pays que nous étions, participer au combat pour la démocratie si chèrement gagné, ce que nous devons absolument conserver et protéger.

En tout cas c’est que je crois, c’est ce que j’espère.

Nous avons de vrais chercheurs, de vrais scientifiques, un tissu industriel pas encore trop abîmé, des infrastructures encore solides, une main d’oeuvre qui ne demande qu’à travailler, des idées et des hommes qui en veulent.

Nous pouvons, nous devons les accompagner.

Il est inconcevable de voir autant de personnes sans travail, sans but, sans envie alors que nous manquons de tout.

Nous manquons de lien social, de solidarité , d’un projet, d’un but, d’une envie.

Ce n’est pas le discours lénifiant du président de la république de ce soir qui me donne envie de lui laisser les coudées franches sans rien faire.

Il nous faut nous unir, tous ensembles, (au delà des frontières sans doute d’ailleurs) afin d’arrêter cette spirale infernale qui nous enfonce dans un marasme si abyssal qu’à côté la crise de 1929 à l’air d’un tour du jeu de monopoly.

Sommes nous capables de le faire ?

Je le crois et je l’espère.

On s’y met ?

En tout cas cela ne pourra se faire que si la volonté de tous est présente; au delà des rivalités politiques, de castes, de bastions, ou de tout ce qui peut empêcher de nous rassembler.

La question n’est plus de savoir si nous pouvons le faire, mais comment nous pouvons le faire ! Et ce que nous voulons construire.

 

 

 

 

 

Une attente forte malgré un pessimisme très français.

A chaque fois que je désespère de la nature humaine, un bol d’air frais me ragaillardi et me laisse à penser que tout n’est pas désespéré.

En France il est de bon temps de se plaindre, et de critiquer (je ne m’en prive pas).

Il est aussi de bon aloi de se plaindre du voisin. Et d’oublier de balayer devant sa porte.

 

Cependant la lecture de certains commentaires dans les forums, la vivacité de l’expression française (et pas seulement culturelle) et enfin le compte rendu du rapport du Commissariat  général à la stratégie et à la  prospective donne à croire à une attente forte en une possible avancée vers une possible relance d’une société bien mal en point.

Et si à la lecture de ce rapport on peut pointer du doigt racisme et ostracisme, et les étrangers déclarés vecteurs de ce qui va mal en France, on y lit aussi l’un des particularismes français : son bon sens.

Et rien que pour cela , je dis quant à moi que je suis fier de la France et fier d’être français. Dans sa diversité culturelle, mais aussi dans sa démocratie que le monde entier nous envie.

Et cela personne ne pourra nous le retirer ou le nier. La révolution de 1789 n’est pas un vain mot, mais coule toujours dans nos gènes, et attire sur nous le regard du monde entier, surpris de nous voir toujours résistants et fiers de notre culture bouillonnante et captivante.

Et je n’ai nulle envie, malgré les difficultés et soucis, d’aller voir ailleurs si le ciel est plus bleu. (bon, un peu plus de soleil, je ne dirais pas non…..mais heureusement nous ne pouvons changer le climat…). Car j’attends, j’espère, je crois peut être pas à un avenir meilleur, mais un avenir que nous aurons construits nous même, ensemble.

http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp-content/uploads/2014/02/2014-02-28-Etatdelopinion-quellefrancedans10ans-OK.pdf

 

Quand la raison économique prend le dessus sur l’écologie et les voeux pieux de Grenelle.

Je suis furax.

Quand je lis ce genre d’article ou tout est au dessous de tout.

http://haute-normandie.france3.fr/info/le-havre–le-dossier-noir-de-citron-67156579.html

Et je suis triste.

Triste pour Le Havre et sa région qui ne mérite pas ce comportement et cette pollution.

Outré par ce que peut sous entendre ce dossier au niveau financier (pots de vins ????? Mais laissons vaquer la justice, ce n’est qu’une hypothèse).

Déçu parce que les efforts tentés ici et la pour endiguer le flot de déchets arrivant dans notre beau pays par un mouvement écologiquement correct, mais qui ne réussit pas son envol dans la durée.

Honteux de voir que l’argent est toujours le roi et au dessus des lois et règlements.

Scandalisé encore par ce que peuvent subir les agents de l’Etat.

Et enfin, j’ai peur. Peur de l’argent roi, peur pour notre santé, peur pour notre vie.

Mais ou allons nous si nous ne pouvons pas faire confiance?

Qu’est devenu la main serrée, gage d’un contrat liant deux parties de bonne foi?

Notre république se meurt pendant que notre champagne se vend en canettes  ou que le luxe à outrance et les scandales bling bling n’ont jamais autant portés la presse people.

C’est ça la France d’aujourd’hui ?

Vous aussi vous en avez assez ?

Venez en témoigner ici .

Dénonçons tous ces scandales et ces personnages qui sous couvert de marchés publics se portent comme un charme mais en oublient leurs missions, ne sachant compter que leur intérêt bien compris.

Et la France ? Meilleure que la Grèce ?

J’en doute fort.

Et ce n’est pas cette analyse pertinente d’un éminent spécialiste (Bruno Palier) qui me convaincra du contraire :  (à lire dans Le Monde)

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/03/04/la-situation-de-la-france-n-est-pas-meilleure-que-celle-de-la-grece_1314606_3214.html#xtor=RSS-3234

A l’heure du Web 2.0 ou des nouvelles technologies NTIC, nous sommes loin du compte en subventionnant des industries en déclin, alors que la promesse d’un nouveau modèle économique devait apporter son lot d’emploi, créateur de ressources et de richesses.

Il nous faut absolument créer de nouvelles sources de productivité pour fabriquer de l’emploi, accompagner pour former, accompagner pour changer.

Nos services sont actuellement sans usagers, nos magasins sans clients du fait de la crise.

Combien de temps allons nous attendre avant de réagir ?

Réduire les dépenses publiques ?

Dans une interview accordée à LCI, Mr TRICHET ( président de la Banque centrale européenne (BCE)) a exhorté la France en particulier, ainsi que les autres pays de la zone euro a réduire leurs dépenses, afin de ne pas porter atteinte à la confiance des citoyens.

Nous sommes, dois je le rappeler depuis la première crise pétrolière, et malgré diverses politiques économiques visant à rétablir notre pays, en récession.

Les mesures d’économie, les plans de réduction des budgets se succèdent sans discontinuer, alors que l’on nous annonce le probable effondrement de notre système de soins, ainsi que celui de nos retraites dans un avenir très proche.

La  dette atteindrait 77% du PIB !

Chiffre énorme, mais qui ne signifie pas grand chose.

Or le fait que nous dépassons du double (8%du pib) le déficit public autorisé par le pacte de stabilité européen, ce qui nous met bien évidemment dans les mauvais élèves de l’Europe, le poids de la dette n’est qu’un élément à prendre en compte parmi divers facteurs aussi importants.

Un Etat ne se conduit pas comme un ménage. Son budget ne dépend pas forcément des économies réalisées. Un bas de laine n’est pas forcément gage de bonne santé.

Or depuis 1973, et plus particulièrement les années 1980, le budget de l’Etat français est en déficit constant.

Cela ne serait rien, si la croissance économique pouvait nous permettre d’augurer de vraies recettes; il n’en sera rien pour les prochaines années. Et très probablement plus jamais. Sauf à prévoir une nouvelle expansion, du type « new deal » américain. Ou une découverte si improbable qui permettrait de ne plus payer l’énergie (encore qu’en ce cas, le chômage atteindrait des proportions plus que considérables…).

La réalité est la suivante : nous sommes en cessation de paiement dans un avenir très proche, ou en banqueroute, si l’on préfère.¢

Quelles sont les solutions qui s’offrent ?

Écouter Mr Trichet ?

Il y en a assez de ces plans d’économies mal ficelés, de ces dépenses parallèles qui augmentent plus vite que les économies. De plus, nous sommes loin du compte aujourd’hui. Si cela était peut être possible hier, cela ne l’est plus depuis 1975 et la création des ANPE, qui deviennent aujourd’hui les pôles pour l’emploi, complètement dépassés à ce jour et pour lesquels il va falloir dépenser sans compter pour faire face à l’afflux des futurs nouveaux chômeurs.

Continuer à fabriquer de nouvelles mesures d’économie, en ne remplaçant pas les fonctionnaires ou les salariés ?

Une simple goutte d’eau dans un déficit abyssal. Qui de plus apporte un mauvais service, heurte les populations inquiètes de l’avenir, et provoque mécontentements, créé les tensions que nous connaissons actuellement économiquement, et socialement.

Emprunter pour créer des facteurs de croissance (à condition que l’argent soit effectivement utilisé dans des constructions utiles et porteuses de bénéfice, ce que ne serait pas la rénovation de l’Elysée par exemple, pourtant nécessaire)?

Cela prouve simplement qu’il y a de l’argent, peut être pas aux endroits voulus, ou nécessaire mais…

Cela me rappelle les différents emprunts de l’Etat français, qui nous ont coutés souvent si chers et ont permis la naissance de l’augmentation facile des impôts indirects….

Ce n’est pas la solution; cependant c’est un phénomène à ne pas négliger.

Mais quand EDF emprunte pour demander dans le même temps une augmentation de 20% de ses tarifs….

Que nous reste-il ?

J’ai émis sur ces différentes pages, quelques propositions.

Nous n’avons pas le choix et nous devons parier sur l’avenir.

Deux axes sont à explorer :

  • Créer de la richesse avec par exemple, la recherche et le tourisme, qui sont nos deux fleurons.

Nous avons la chance d’avoir un pays magnifique, une notoriété mondiale. Exploitons la pour d’une part, offrir aux touristes des séjours remarquables et merveilleux, qui nous permettrons de créer de l’emploi.

Dans le même temps, cette notoriété, utilisons la pour promouvoir nos centres de recherches, nos savants, et faire venir le gratin de la recherche mondiale, à des conditions avantageuses que même les américains devront nous envier.

Nous devons, cependant, être capables d’accueillir ces étrangers, afin qu’ils se sentent bien et désirent rester chez nous. Un plan d’apprentissage des langues et de l’accueil, du service, doit être mis en place, à grande échelle.

A quoi servent les études d’aujourd’hui, si nous ne pouvons pas échanger avec le reste du monde et restons dans notre monde franco-français ou francophone (qui se réduit comme une peau de chagrin)?

Promouvoir nos ressources, nos richesses, afin de les vendre dans le monde entier. Nos derniers fleurons étaient par exemple l’aéronautique : de magnifiques réalisations, de retentissants échecs commerciaux.Nous ne pouvons nous permettre de voir se reproduire ce genre de dépenses inconsidérées qui nuisent à notre image, gaspillent nos ressources, et fabriquent de la misère.

Certaines pistes commencent à être exploitées : l’INA qui permet de proposer un catalogue de publications audio visuelles extrêmement important grâce à une mise en ligne pertinente, moyennant finances.

Mais est il normal de voir Google s’insérer dans nos bibliothèques, alors même que nous avons Gallica ?

La libre concurrence nous en avons vu les méfaits avec l’Ami, l’environnement détruit ou pollués

  • Mais tout cela est bien beau, ce n’est pas suffisant. Nous pouvons, nous devons être force de proposition. Nous devons nous mettre sans tarder à ériger le monde de demain, le monde de nos enfants. Il n’est pas acceptable que des millions, voire des milliards de personnes vivent en dehors des éléments qui composent notre vie occidentale industrialisée comprenant entre autre l’hygiène, l’eau potable, l’alimentation et la santé.

Il est de notre devoir, de notre responsabilité d’hommes et de femmes de faire enfin fi des finances et partager équitablement les ressources qui nous appartiennent en commun.

Il n’est pas normal d’accepter que certaines régions ou monuments deviennent patrimoine commun de l’humanité, quand des personnes meurent de faim ou de maladie.

Nous avons un changement de mentalité terrible à assumer.

Nous avons besoin d’expliquer, de proposer et de convaincre. C’est un challenge, mais un challenge vital.

Sinon, demain, c’est à dire dans les prochaines années, notre monde éclatera, et nos petites vies tranquilles n’auront plus vraiment de prix….

Développement durable, écologie; oui mais….

Une petite réflexion en passant sur cette question qui alimente moult débats depuis le

La première qui m’affole depuis un bon nombre d’années, et qui revient particulièrement en force aujourd’hui vu l’action rapide et constante des diverses ong concernées par la question environnementale et de santé dont voici quelques liens sur la question :

Pourquoi avons nous particulièrement insisté sur la casse des bouteilles et bocaux en verre?

C’est une hérésie, une bêtise sans nom, un gâchis financier.

Le recyclage correct des contenants en verre était instauré sans soucis jusque dans les années 1975, puis disparut quasiment, remplacé par des contenants en matière plastiques, plus légers et certainement moins coûteux à produire.

Le résultat : reste t-il encore un grain de vrais sable sur nos plages ? Combien d’espèces marines étouffées par nos contenants plastiques ? Sans compter la beauté de nos paysages gâchées par ces emballages difficiles à détruire avant de longues années i l’on ne fait rien…

Une personne en a profité en France : Leclerc, qui a lancé la mode des sacs réutilisables; qui de gratuits, sont devenus aujourd’hui payants : non seulement le consommateur s’est laissé faire, acceptant de payer ce qui lui était gracieusement offert auparavant, mais cela n’a pas diminué véritablement la distribution de ces divers contenants.

Revenons à nos bouteilles ; l’usage du verre revient en force en deux occasions : pour les produits dits haut de gamme (parfums, bonnes bouteille de vin…), ou dans le hard discount, pour des produits dits peu chers…

Mais ce verre finit à la déchetterie, par l’entremise des bacs mis à notre disposition moyennant une augmentation considérable de nos impôts locaux, avant de finir casser, puis ,dans le meilleur des cas, chauffé et fondu pour produire de l’énergie, énergie qui ne se renouvellera pas….

A qui profite ce trafic ? Je me pose cette question depuis longtemps….

Pendant ce temps, nos voisins de la proche Belgique par exemple ont érigé la récupération et le traitement des verres en institution. Sans aucune difficulté, on redonne ces bouteilles en verre auprès de son magasin de proximité ou une grande surface, à des hommes ou de perfectionnées machines, qui les avalent avec délice, et vous rémunèrent, qui plus est, pour leur avoir rapporté ces précieux objets consignés.

Mais il y a plus : les contenants plastiques qui servent à transporter ces bouteilles sont eux aussi récupérés moyennant paiement et remis en circulation.

Et pourtant, dans les rayons liquides de nos voisins, (mais c’est valable pour le reste des magasins aussi) vous y verrez une propreté que bien des grandes surfaces françaises n’approchent pas…

En attendant, le verre est réutilisé quasiment à l’infini….à un faible coût, d’entreposage et de nettoyage, de stérilisation.

Le gain pour la planète est considérable, et pour notre santé aussi.

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale