Quand la raison économique prend le dessus sur l’écologie et les voeux pieux de Grenelle.

Je suis furax.

Quand je lis ce genre d’article ou tout est au dessous de tout.

http://haute-normandie.france3.fr/info/le-havre–le-dossier-noir-de-citron-67156579.html

Et je suis triste.

Triste pour Le Havre et sa région qui ne mérite pas ce comportement et cette pollution.

Outré par ce que peut sous entendre ce dossier au niveau financier (pots de vins ????? Mais laissons vaquer la justice, ce n’est qu’une hypothèse).

Déçu parce que les efforts tentés ici et la pour endiguer le flot de déchets arrivant dans notre beau pays par un mouvement écologiquement correct, mais qui ne réussit pas son envol dans la durée.

Honteux de voir que l’argent est toujours le roi et au dessus des lois et règlements.

Scandalisé encore par ce que peuvent subir les agents de l’Etat.

Et enfin, j’ai peur. Peur de l’argent roi, peur pour notre santé, peur pour notre vie.

Mais ou allons nous si nous ne pouvons pas faire confiance?

Qu’est devenu la main serrée, gage d’un contrat liant deux parties de bonne foi?

Notre république se meurt pendant que notre champagne se vend en canettes  ou que le luxe à outrance et les scandales bling bling n’ont jamais autant portés la presse people.

C’est ça la France d’aujourd’hui ?

Vous aussi vous en avez assez ?

Venez en témoigner ici .

Dénonçons tous ces scandales et ces personnages qui sous couvert de marchés publics se portent comme un charme mais en oublient leurs missions, ne sachant compter que leur intérêt bien compris.

Ou s’arrête la liberté d’expression ? Devant la puissance de l’Etat ?

En quelques années, le droit de s’exprimer est devenu facile.

Internet a tout changé.

Auparavant, la communication distante ou de masse passait de difficiles méthodes et des instruments plus ou moins au point.

Citons pèle mêle les tam tam, les signaux de fumée, les pigeons voyageurs, les sémaphores, le télégraphe, la diligence, la pirogue.

Entre ces divers moyens de communication le livre tient une place à part mais a permis de diffuser une connaissance mondiale, il n’a qu’à penser à la Bible ou au Coran.

Puis vinrent les technologies dites aujourd’hui de niveau 1.0.

Soit le téléphone,  le magnétophone, la télévision, le satellite.

Arriva l’informatique, puis la micro informatique…..

Et les réseaux, prémices d’internet, du world wide web (ou toile d’araignée mondiale).

Enfin, Google et facebook, Yahoo et youtube….

L’échange et les activités en e 2.0 étaient nés.

Le droit de s’exprimer est donc devenu aisé.

La messagerie, le courrier électronique a permis à moindre coût de pouvoir communiquer avec le monde entier (enfin celui non censuré comme la Chine par exemple) rapidement et avec un retour souvent immédiat.

Les chats, les forums les blogs permettent de constituer des groupes par intérêts de pensée ou de vie, d’intégrer de nouveaux contacts (choisis?) afin de communiquer toujours plus.

Le contenu des flux peut être enrichissant mais se cantonne souvent à des banalités qui pourtant trouvent leur place dans la sociabilisation de leurs membres.

Facebook a ses adeptes toujours plus nombreux, et aide les personnes solitaires à conserver un minimum de vie sociale.

Les courriers sont utiles, et permettent beaucoup de choses sans se déplacer, en particulier, et c’est tant mieux puisque de plus en plus de démarches ne peuvent se faire que de cette manière, la plupart des services publics n’ayant plus d’accueil physique.

Revenons cependant à la liberté d’expression.

Avant internet, l’information a toujours été censurée.

Mais il s’agissait de la presse ou des livres.

En plusieurs décennies, la presse a réussi sa mutation et sous couvert de liberté de la presse, on peut dire tout et son contraire. C’est d’ailleurs le moteur d’un journal dont le succès ne se dément pas « le canard enchaîné ».

Puis vint le 11 septembre…..et son cortège de peurs, de diables en boites, et de phobies.

Le danger était partout et en particulier le net en était responsable.

Tout ce qui avait permis le 11 septembre était disponible à tout un chacun, en plein jour, sans limite.

Et se posait la question de savoir si cela était bon. La réponse coulait de source : non!

Ce qui arrangeait bien certaines personnes, en particulier le gouvernement, qui allait pouvoir recommencer ses divers coup sous le manteau, sans contrôle, sous couvert du secret d’état.

Et se permettre de contrôler, encore plus qu’il ne le faisait déjà les flux internet mondiaux, les échanges privés.

La France aussi en a profité pour resserrer les boulons.

Et à mettre des bâtons dans les roues des nouveaux communicants (et des plus anciens).

La liberté des réseaux est devenue une Lapalissade. Mais les contraintes et la surveillance avancent à grands pas, refermant rapidement une porte ouverte vers la diffusion des idées et de la connaissance.

La censure était morte (pas tout  à fait d’ailleurs; la loi sur la presse et la jeunesse existant toujours), vive la censure.

Hadopi ou la loi sur n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ont mis a mal la liberté d’expression et la confiance dans un réseau sur et démocratique.

Les derniers jours ont été marqués par diverses indications de l’emprise de l’Etat sur la liberté de communication et sur la surveillance accrue qui en résulte.

Tout est bon à dire, mais tout n’est pas bon à exprimer.

On savait déjà qu’il n’y avait qu’un seul discours qu’il faut croire, et qu’il ne fait pas bon dire le contraire.

Seul un courant politique a raison, et fait un forcing sans précédent malgré la négation de la rue pour passer en force des mesures injustes et iniques, inégalitaires et appauvrissantes.  Et ceux qui sont contre sont ennemis de la France.

S’élever humainement contre les retours à la frontière ou le délogement des squats dans le 93 est aussi une atteinte à la nation….

Oser se moquer devient un outrage et mérite une condamnation.

En revanche, certains (ou certaines) qui servent bien l’Etat , ont le droit de dire de grossières âneries qui permettent de s’assurer que ce sont de vraies ou vrais blonds.

1984 arrive, à grands pas; avec la réécriture de l’histoire…

http://www.actualitte.com/actualite/23266-cigarette-evin-tabac-tyrannie-oeuvres.htm

Et puis il y a eu WIKILEAKS et la peur. Peur non pas du public, mais des gouvernements qui voient leurs petits secrets dévoilés et vus ou lus par tout un chacun, soit monsieur tout le monde.

Et les tentatives rocambolesques pour empêcher la diffusion de ces données compromettantes.

Alors que ces données devaient et devraient à l’avenir être rendues publiques.

Au lieu d’avoir peur, les gouvernements feraient mieux de militer pour une vraie transparence. Et en profiter pour annuler le secret défense.

Au lieu de cela :http://www.zdnet.fr/actualites/wikileaks-l-armee-de-l-air-americaine-filtre-l-acces-aux-sites-de-presse-publiant-les-donnees-39756874.htm

La surveillance des personnes va maintenant se faire en violant le secret de la correspondance. Toute personne qui ne plaira pas ou proférera des idées en désaccord avec le pouvoir établi pourra voir ses communications téléphoniques ou ses mails espionnés sans contrôle judiciaire….

http://lci.tf1.fr/politique/ecoutes-une-information-du-canard-enchaine-dementie-par-matignon-6081236.html

Enfin je vous propose cet article pour aller plus loin : http://desgeeksetdeslettres.com/blog/pourquoi/liberte-de-la-presse-liberte-d-expression

Allons nous devoir nous battre dans notre soit disant démocratie pour conserver notre liberté d’expression et de conscience ?

Heureusement, j’ai une grande confiance admirative dans tous ces groupes qui travaillent « pour le plaisir et leurs convictions à diffuser des informations ou des outils libres et gratuits, qui font progresser l’humain, que ce soit dans des actions (les écologistes par exemple) ou des moyens (les promoteurs du libre par exemple) ou les idées (wikipédia bien sur, mais il y en a d’autres).


La fin du fonctionnaire ?

Un article de la loi n° 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique a modifié profondément le statut durable par définition de l’emploi public.

Cet article est pourtant passé inaperçu à l’époque.

Il s’agit de l’article 21 qui « a modifié les trois lois statutaires et le code du travail pour autoriser les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ainsi que les établissements publics hospitaliers à faire appel à une entreprise de travail temporaire dans certains cas. »

Passe inaperçu il revient cependant au gout du jour par une circulaire d’application NOR:MTSF1009518C Circulaire du 3 août 2010 relative aux modalités de recours à l’intérim dans la fonction publique.

http://www.circulaires.gouv.fr/pdf/2010/08/cir_31648.pdf

A mon sens, mais nous attendrons les gloses de nos juristes pour entériner cela, cet article annonce la mort quasi certaine du fonctionnaire tant galvaudé par Courteline dans ses ronds de cuir.

C’est la porte ouverte par le secret de lignes comptables ouvertes à cet effet à la main mise de l’emploi précaire, créateur de pauvreté et de tensions, de personnes n’ayant ni le choix, ni la possibilité de refuser quoi que ce soit, ou de se rebeller contre des directives mal fondées.

Les recours possibles couvrent à peu près toutes les possibilités offertes dans le domaine privé du travail.

C’est entériner la précarisation, le choix d’une fonction publique au rabais.

Plus rien ne pourra justifier une création de poste puisqu’en cas de manque de main d’oeuvre le recours à l’intérim permettra de faire face à un surcroit d’activité, alors même que la cause ne sera changée ou modifiée.

Le fonctionnaire a vécu, vive le fonctionnaire au rabais.

Fin de la gabegie financière de l’Etat?

Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, une cure d’amaigrissement à la puissance 10 est programmée.

Si cette démarche va dans le bon sens des économies….

Si les couts de fonctionnement devraient être largement diminués….

Si La démarche vise à une meilleure visibilité de l’offre de service et de la clarté des politiques publiques….

Si les idées foisonnent pour faciliter la navigation et la gestion des sites et des services disponibles pour les besoins des usagers…..

Il est pourtant flagrant que ces dépenses auraient pu être évitées, ou au minimum régentées.

Le manque de visibilité de l’Etat, l’incompétence des décideurs, la méconnaissance des outils, le racolage afin de flatter tel ou telle par un site vitrine de son soit disant savoir faire ou pour marquer son territoire (autrefois c’était la grandeur du bureau, son emplacement ou l’épaisseur de la moquette) fait que le gâchis et les dépenses ont été si mal gérées qu’il faut maintenant un rapport pour freiner et réduire l’expansion de services sans aucune utilité.

Et qu’en sera t’il des emplois qui furent créés pour alimenter ces sites ou gérer la technique?

http://www.01net.com/editorial/518979/le-gouvernement-veut-diviser-par-10-le-nombre-de-ses-sites-web/

Réduire les dépenses publiques ?

Dans une interview accordée à LCI, Mr TRICHET ( président de la Banque centrale européenne (BCE)) a exhorté la France en particulier, ainsi que les autres pays de la zone euro a réduire leurs dépenses, afin de ne pas porter atteinte à la confiance des citoyens.

Nous sommes, dois je le rappeler depuis la première crise pétrolière, et malgré diverses politiques économiques visant à rétablir notre pays, en récession.

Les mesures d’économie, les plans de réduction des budgets se succèdent sans discontinuer, alors que l’on nous annonce le probable effondrement de notre système de soins, ainsi que celui de nos retraites dans un avenir très proche.

La  dette atteindrait 77% du PIB !

Chiffre énorme, mais qui ne signifie pas grand chose.

Or le fait que nous dépassons du double (8%du pib) le déficit public autorisé par le pacte de stabilité européen, ce qui nous met bien évidemment dans les mauvais élèves de l’Europe, le poids de la dette n’est qu’un élément à prendre en compte parmi divers facteurs aussi importants.

Un Etat ne se conduit pas comme un ménage. Son budget ne dépend pas forcément des économies réalisées. Un bas de laine n’est pas forcément gage de bonne santé.

Or depuis 1973, et plus particulièrement les années 1980, le budget de l’Etat français est en déficit constant.

Cela ne serait rien, si la croissance économique pouvait nous permettre d’augurer de vraies recettes; il n’en sera rien pour les prochaines années. Et très probablement plus jamais. Sauf à prévoir une nouvelle expansion, du type « new deal » américain. Ou une découverte si improbable qui permettrait de ne plus payer l’énergie (encore qu’en ce cas, le chômage atteindrait des proportions plus que considérables…).

La réalité est la suivante : nous sommes en cessation de paiement dans un avenir très proche, ou en banqueroute, si l’on préfère.¢

Quelles sont les solutions qui s’offrent ?

Écouter Mr Trichet ?

Il y en a assez de ces plans d’économies mal ficelés, de ces dépenses parallèles qui augmentent plus vite que les économies. De plus, nous sommes loin du compte aujourd’hui. Si cela était peut être possible hier, cela ne l’est plus depuis 1975 et la création des ANPE, qui deviennent aujourd’hui les pôles pour l’emploi, complètement dépassés à ce jour et pour lesquels il va falloir dépenser sans compter pour faire face à l’afflux des futurs nouveaux chômeurs.

Continuer à fabriquer de nouvelles mesures d’économie, en ne remplaçant pas les fonctionnaires ou les salariés ?

Une simple goutte d’eau dans un déficit abyssal. Qui de plus apporte un mauvais service, heurte les populations inquiètes de l’avenir, et provoque mécontentements, créé les tensions que nous connaissons actuellement économiquement, et socialement.

Emprunter pour créer des facteurs de croissance (à condition que l’argent soit effectivement utilisé dans des constructions utiles et porteuses de bénéfice, ce que ne serait pas la rénovation de l’Elysée par exemple, pourtant nécessaire)?

Cela prouve simplement qu’il y a de l’argent, peut être pas aux endroits voulus, ou nécessaire mais…

Cela me rappelle les différents emprunts de l’Etat français, qui nous ont coutés souvent si chers et ont permis la naissance de l’augmentation facile des impôts indirects….

Ce n’est pas la solution; cependant c’est un phénomène à ne pas négliger.

Mais quand EDF emprunte pour demander dans le même temps une augmentation de 20% de ses tarifs….

Que nous reste-il ?

J’ai émis sur ces différentes pages, quelques propositions.

Nous n’avons pas le choix et nous devons parier sur l’avenir.

Deux axes sont à explorer :

  • Créer de la richesse avec par exemple, la recherche et le tourisme, qui sont nos deux fleurons.

Nous avons la chance d’avoir un pays magnifique, une notoriété mondiale. Exploitons la pour d’une part, offrir aux touristes des séjours remarquables et merveilleux, qui nous permettrons de créer de l’emploi.

Dans le même temps, cette notoriété, utilisons la pour promouvoir nos centres de recherches, nos savants, et faire venir le gratin de la recherche mondiale, à des conditions avantageuses que même les américains devront nous envier.

Nous devons, cependant, être capables d’accueillir ces étrangers, afin qu’ils se sentent bien et désirent rester chez nous. Un plan d’apprentissage des langues et de l’accueil, du service, doit être mis en place, à grande échelle.

A quoi servent les études d’aujourd’hui, si nous ne pouvons pas échanger avec le reste du monde et restons dans notre monde franco-français ou francophone (qui se réduit comme une peau de chagrin)?

Promouvoir nos ressources, nos richesses, afin de les vendre dans le monde entier. Nos derniers fleurons étaient par exemple l’aéronautique : de magnifiques réalisations, de retentissants échecs commerciaux.Nous ne pouvons nous permettre de voir se reproduire ce genre de dépenses inconsidérées qui nuisent à notre image, gaspillent nos ressources, et fabriquent de la misère.

Certaines pistes commencent à être exploitées : l’INA qui permet de proposer un catalogue de publications audio visuelles extrêmement important grâce à une mise en ligne pertinente, moyennant finances.

Mais est il normal de voir Google s’insérer dans nos bibliothèques, alors même que nous avons Gallica ?

La libre concurrence nous en avons vu les méfaits avec l’Ami, l’environnement détruit ou pollués

  • Mais tout cela est bien beau, ce n’est pas suffisant. Nous pouvons, nous devons être force de proposition. Nous devons nous mettre sans tarder à ériger le monde de demain, le monde de nos enfants. Il n’est pas acceptable que des millions, voire des milliards de personnes vivent en dehors des éléments qui composent notre vie occidentale industrialisée comprenant entre autre l’hygiène, l’eau potable, l’alimentation et la santé.

Il est de notre devoir, de notre responsabilité d’hommes et de femmes de faire enfin fi des finances et partager équitablement les ressources qui nous appartiennent en commun.

Il n’est pas normal d’accepter que certaines régions ou monuments deviennent patrimoine commun de l’humanité, quand des personnes meurent de faim ou de maladie.

Nous avons un changement de mentalité terrible à assumer.

Nous avons besoin d’expliquer, de proposer et de convaincre. C’est un challenge, mais un challenge vital.

Sinon, demain, c’est à dire dans les prochaines années, notre monde éclatera, et nos petites vies tranquilles n’auront plus vraiment de prix….

Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


La burka, l’homme, la femme et le prophète

Je ne veux pas entrer dans cette polémique stérile concernant ce sujet particulièrement sensible, et pour lequel le président américain Obama s’est déjà prononcé pour la culture des payas arabes.

Le contexte n’est pas le même en France.

La responsabilité de nos institutions sacrées est en jeu. Le catholicisme et d’autres religions sont largement mises à contribution.

La pérennité de l’Etat laique, uni et indivisible est mis à mal.

Mon opinion individuelle compte peu. Comme je suis l’un de ces impénitents pécheurs tentés et enchantés de l’être, ma contribution est sans effet dans le débat.

J’aurais aimé en 1968-1969 ne pas vivre dans un petit village des pyrénées, mais dans une grande ville afin de profiter de la diminution de la longueur des jupes….mais en même temps j’étais aussi un peu jeune pour m’y intéresser vraiment…

Trois remarques simples; au lecteur d’en tirer les conséquences :

  1. les religieuses catholiques peuvent porter le voile, et librement, vivre en vase clos, sans aucun regard que celui de leur confesseur, et de leurs soeurs…
  2. nous vivons dans un pays ou les préceptes de la république empêchent d’afficher trop ostentatoirement des symboles religieux…
  3. si l’on accepte en France le port de la burka, librement consentie (cela va s’en dire), il est alors acceptable que nos femmes puissent se promener, pour les mêmes raisons en mini jupe dans les pays du magrhreb….

Je n’interviendrais pas plus dans ce débat….

sauf à vous inviter à lire ce texte ! sur le site du Monde

Débuts d’une catastrophe annoncée.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre le message que vient de lancer ce jour notre président à Saint Quentin.

Sous couvert de mots rassurant comme : il faut laisser du temps aux mesures prises , on vient de nous annoncer que la crise serait plus sérieuse que ce qui avait à la fois été annoncé et prévu.

Arrêtons de fermer les yeux et de faire l’autruche pour une fois en France.

La crise est sérieuse et sévère.

Elle est mondiale, et entamera la solidité des états, en particulier ceux du vieux continent, et de la maintenant moribonde Amériqe.

Tout le monde ou presque, devra lutter pour sa survie, et celle de ses proches.

Les états policés vont se retrouver confrontés à l’émergence de nouveaux groupes, qui se retrouveront sous la bannière des plus forts, et à celle de mouvements incontrôlés et incontrôlables, inféodés à des mouvements religieux intégristes, ou à de riches “barons” qui en l’échange de leur protection gouverneront des régions ou seule leur loi comptera, et ou la morale des états ou des religions sera bannie.

Débuts d’une catastrophe annoncée.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre le message que vient de lancer ce jour notre président à Saint Quentin.

Sous couvert de mots rassurant comme : il faut laisser du temps aux mesures prises , on vient de nous annoncer que la crise serait plus sérieuse que ce qui avait à la fois été annoncé et prévu.

Arrêtons de fermer les yeux et de faire l’autruche pour une fois en France.

La crise est sérieuse et sévère.

Elle est mondiale, et entamera la solidité des états, en particulier ceux du vieux continent, et de la maintenant moribonde Amériqe.

Tout le monde ou presque, devra lutter pour sa survie, et celle de ses proches.

Les états policés vont se retrouver confrontés à l’émergence de nouveaux groupes, qui se retrouveront sous la bannière des plus forts, et à celle de mouvements incontrôlés et incontrôlables, inféodés à des mouvements religieux intégristes, ou à de riches “barons” qui en l’échange de leur protection gouverneront des régions ou seule leur loi comptera, et ou la morale des états ou des religions sera bannie.

Lettre ouverte à Monsieur le président de la république (suite….)

Monsieur le président,

Je fais un aparté aujourd’hui car j’ai le cœur gros et j’estime que vous avez un devoir, celui d’assistance à personnes en danger.

Pour la bonne compréhension de mon discours je vous précise être guichetier en bureau de poste, en province, mais cependant l’un des 1000 plus gros.

Ce qui me permet de voir une bonne partie de la population française, des citoyens, et en particulier les laissés pour compte de la société, les chômeurs, rmiste, handicapés de la vie, infirmes de l’éducation, ou les révoltés d’un monde en perdition.

Je vois aussi heureusement, des usagers du service public qui n’ont pas de difficultés majeures.

Aujourd’hui, j’ai du expliquer à une usa gère une règlementation concernant sa pièce d’identité. Elle venait avec sa fille pour percevoir un mandat de trente euros que sa mère lui envoyait en dépannage.

Elle m’a avoué ne pouvoir payer des photos d’identité.

Dans quel monde vivons nous, monsieur le président, ou l’on ne peut changer de papiers d’identité, périmés par la législation, du fait de malheureuses photos d’identité?

Mais ce n’est pas étonnant; une grande partie de nos habitués à les mêmes difficultés financières, que nous allons satisfaire ces jours ci grâce au paiement des échéances sociales du mois.

Mais ce n’est pas cela qui m’a révolté. C’est surtout le fait qu’après avoir remercié sa mère pour l’envoi des fonds (au figuré), elle m’a avoué attendre cet argent pour pouvoir mettre du gasoil dans son véhicule pour aller travailler…

Cela, sans se plaindre; c’était juste un constat.

Et elle a rajouté : « vous savez, je ne suis pas la seule ».

Jusqu’à présent, Monsieur le président, j’avais réussi à conserver une carapace de surface. J’ai toujours considéré que mon travail en tant que guichetier n’était certainement pas celui d’assistante sociale, et qu’il existait d’autres endroits ou d’autres structures pour se faire aider ou assister.

Mais cette femme m’a ému aux larmes.

Dans quel monde vivons nous, Monsieur le président ? Elle est partie avec un vrai sourire, non pas un sourire de convoitise sur les trente euros qu’elle venait de récupérer, mais un vrai sourire, qui emplissait le bureau de poste de sa présence, de sa bonté et de sa lumière.

Des personnes comme elles, j’en vois rarement.

Des personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, j’en vois beaucoup trop.

Savez vous, Monsieur le président, qu’aujourd’hui vos concitoyens, malgré la sécurité sociale, ne vont pas (ou au moins retardent) leurs visites chez le médecin, et, en particulier ne se font pas soigner dents et yeux?

Savez vous que des visites chez les spécialistes sont annulées faute de moyens ? Avec des conséquences que vous n’envisagez pas encore, mais qui auront des répercussions dans un futur proche (imaginez des consultations psychiatriques et essayez d’en prévoir les conséquences….).

Des personnes qui recherchent désespérément un travail, un emploi, j’en vois trop.

Des personnes qui doivent se présenter à des emplois bidons d’une heure, à 30 km de leur domicile, je l’ai vu…

Des personnes qui ne savent plus quoi faire, et qui attendent le remboursement de la sécurité sociale pour manger, c’est monnaie courante.

Mais quand je vois que les personnes qui ont un emploi ne peuvent pas ou plus s’en sortir, je suis révolté.

Monsieur le président, il est urgent d’agir; réellement, pour le bien de tous.

Vous êtes le président d’un pays que les autres peuples nous envient, mais regardez dans les rues : sans abris; chômeurs; manifestants et laissés pour compte.

Est ce cela que vous voulez ? Est ce cela que vous avez espéré?

Le premier président de la V république a créé une grande puissance…le second n’a pas eu le temps de faire beaucoup. Le troisième, si je ne m’abuse à créé l’ANPE…le quatrième a voulu changer le monde….le cinquième a laissé son épouse s’occuper des enfants malheureux…Et vous? Quelle trace allez vous laisser ?