Maintenant on va pouvoir travailler.

Et si maintenant, notre président de la république se comportait en président?

Il n’a plus rien à perdre.

Passons sur le peu glorieux brûlot de la femme trompée, qui aurait pu être évité, mais qu’il devra supporter longtemps.

Valérie Trierweiler aurait pu s’en dispenser de ce livre. Elle n’en sort pas grandie. Et c’est dommage, car , en définitive, je l’aime bien, cette femme. Comme j’ai aussi aimé Anne Sinclair et Cécilia Attias .

Leur détermination, leur vivacité, et ce front commun qu’ont ces femmes touchées par la vie.

J’espère pour Valérie Trierweiler qu’elle réussira à se reconstruire. Et à pardonner.

Mais si maintenant on passait à autre chose? Et très vite.

 

Je ne parlerais pas politique, notre président est assez malin pour s’en occuper.

Mais de La France , et des français.

Vous avez deux années, monsieur le président, pour faire ce que vous avez promis.

En deux années on peut accomplir des miracles, seul et contre tous. Et vous vous avez tout l’appareil d’Etat derrière vous.

Et les mains libres pour avancer.

Saisissez cette chance que vous avez. Vous pouvez accomplir un miracle.

 

A condition de le vouloir, et d’avancer.

Vous n’avez pas le droit de vous retirer dans votre tour d’ivoire. Vous avez le devoir d’agir. Et de prévoir. De planifier un avenir pour la France.

Allez vous rester le président honni, et défait, ou bien être le visionnaire que l’histoire gardera et encenseras?

 

Ensemble, nous pouvons faire que l’avenir devienne beau. Pour tous.

Et couper l’herbe sous le pied à tous ceux qui vous croient, ou vous espèrent fini.

Donnez moi raison.

 

Ps: il y a plus important que le genre. Il y a la lecture, et l’écriture. Le numérique aussi, mais ensuite. Pour rédiger du code, il faut savoir placer lettres et signes.

 

Or nos valeurs d’excellence devraient toujours faire rêver en 2012.

« Or nos valeurs d’excellence devraient toujours faire rêver en 2012. »

http://www.lepoint.fr/societe/le-reenchantement-du-monde-ne-reussira-que-par-l-ecole-12-07-2012-1484886_23.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20120713

 

 

« le déterminisme social est plus important aujourd’hui qu’il y a 25 ans. »

 

Peut on lire cela et laisser faire ?

C’est tellement inconcevable aujourd’hui. Tous les problèmes de notre société sont résumés dans cette vision de la vie sociétale montrée du doigt, avec ses solutions Par Marie Rose Moro.

Je veux croire que nous allons mettre enfin en oeuvre notre solution, républicaine, patriotique et éclairée, afin que l’intégration ne soit plus un discours réservé à la haine raciale, mais un véritable essor de notre France si souvent chantée et copiée comme un exemple de démocratie et d’acceptation des différences, terre d’asile et de culture.

 

Nous ne pouvons nous contenter d’économies de bouts de chandelles, de restrictions ou de taxations.

Nous devons encore promouvoir et préparer la France de demain, en accompagnant tous ses enfants.

Nous en avons encore les moyens, les atouts.

La volonté ? Encore la, il suffit de voir ses émissions de télévision à grand spectacle ou l’on nous montre ses incroyables talents. Mais aussi ces nouveaux entrepreneurs, qui se lancent quitte à y perdre tout dans de nouveaux challenges, de nouvelles entreprises. Ou ces chercheurs, étudiants, jeunes et moins jeune, à la volonté sans faille et aux sacrifices nombreux, forgerons de cette nouvelle entité hexagonale.

Tout peut encore arriver. Nous pouvons encore espérer et participer à la reconstruction nationale. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Reconstruction des cerveaux, tant abîmés par une éducation nationale à bout de souffle malgré les moyens énormes mis en oeuvre.

Reconstruction des personnes, en proposant non pas un pacte social, mais un projet , un vrai projet pour demain, un projet sociétal complet, auquel devraient participer tous les citoyens de ce pays, rassemblés par un but et une envie commune, sortir la France de son marasme et de sa sinistrose, dans une vision d’avenir de la société de demain.

Construction des outils et des infrastructures de l’avenir.

Recherche fondamentale et appliquée dans la prévision et la création d’un avenir commun.

Pour cela, nous devons pouvoir donner à chacun sa chance, donner de l’espoir à tous, proposer une vie décente à l’ensemble des personnes habitant sur ce territoire, qu’il soit natif de ce pays ou de passage.

Nous devons investir, non pas dans des projets sans lendemain, mais dans des projets innovants, et dans toutes les directions possibles.

Nous devons pouvoir nous lever chaque matin et découvrir les nouvelles réalisations de la veille.

 

La France est capable de modeler les montagnes, vivre dans l’espace, atteindre d’autres planètes, sonder les océans, domestiquer le feu nucléaire.

Et nous ne serions plus capable d’offrir un avenir et une vie décente à l’ensemble des concitoyens ? Je ne veux le croire.

Mobilisons nous pour un monde juste, un monde meilleur, un monde ou personne ne sera sur le bord de la route. C’est possible.

 

Parce qu’un enfant qui naît doit avoir la possibilité de vivre dans un monde beau.

 

 

La bataille de la connaissance et du savoir va être perdue.

« Pourquoi vaut-il mieux embaucher des designers plutôt que des ingénieurs pour innover ? Différences dans ces domaines entre les USA et la France ? Les Américians OSENT, les Français commencent par PHILOSOPHER (avant de commencer à tremper le petit orteil dans l’eau du bain)… Et si les pionniers de la chose n’ont pas beaucoup d’argent aux USA, ils font quand même… »

 

 

Si nous continuons à ne rien faire, la France est finie.

Désolé de le dire si crûment mais c’est la vérité.

Ce ne sont pas les centres de recherches qui profiteront peut être d ugrand emprunt qui pourront arrêter le processus.

La partie technologique, c’est terminé. Ou du moins, plus exactement reste l’aéronautique et la fabrication de l’énergie nucléaire.

Tout le reste est caduc. L’agriculture va mal….la sidérurgie, le charbon…..l’automobile vivent leurs dernières heures.

Nous sommes capables de faire aussi bien qu’ailleurs, et certainement mieux.

Mais notre outil de production a été largement délocalisé pour obtenir de meilleurs bénéfices, et de meilleurs dividendes offerts aux actionnaires.

(bien que un léger remous réactive les anciens processus, et que le savoir faire français retrouve des couleurs; on assiste, et c’est un comble à une relocalisation ! Mais pour quelques belles réalisations brillantes en pièces rapportées, combien de déserts industriels ?)

Et cette dernière annonce rapportée par l’ancien sénateur Trégouët en est la prémice : l’accès instantané à l’information c’est pour 2015. Au  pire !

http://www.rtflash.fr/l-electronique-et-photonique-convergent-pour-atteindre-l-acces-instantane-l-information/article

 

(l’information, un combat que nous sommes en train de perdre d’ailleurs : il suffit de voir le traitement de l’ancien directeur du FMI dans la presse française : un désastre que nos journalistes du siècle dernier subiraient avec consternation. Tout n’est prétexte qu’à faire de l’audience. Aucune analyse sérieuse, de la politique et de l’information spectacle pour l’audimat).

Le Cnrs ou les universités ne peuvent plus se battre à ce niveau. Nous n’en avons ni les moyens, ni les ambitions, ni les outils.

 

Je l’ai déjà affirmé, mais j’en suis encore plus convaincu aujourd’hui : nous avons des possibilités en France. Nous pouvons nous en sortir.

A condition de le vouloir; et à condition de le faire vite.

Car pendant ce temps, les géants Google, Microsoft, et Facebook se paient la part du lion.

Ce ne sont pas les timides exceptions culturelles de bibliothèques en ligne française ou européennes qui nous démarqueront suffisamment.

L’une des possibilités c’est le tourisme. A condition de le vouloir et de se donner les moyens.

Combien de nos 36000 communes équipées pour recevoir les foules de touristes qui piaffent devant nos frontières?

Combien de salariés qui pourraient travailler dans le secteur touristique si les moyens étaient prévus ?

Combien de nos stations thermales ont fait l’effort de proposer autre chose que la simple cure de remise en forme alors qu’elles auraient pu le faire ?

L’autre possibilité, et c’est la source réelle de profit c’est la connaissance, l’information.

Nous sommes doués dans ce domaine. Nous avons eu les meilleurs écrivains du monde, nous en aurons d’autres.

Nous avons eu les meilleurs savants au monde, nous en aurons peut être d’autres.

Nous avons eu les meilleurs historiens et géographes, économistes et sociologues qui ont élaboré de complexes théories qui ont irradié le monde.

Nous avons la matière grise, ou nous l’avions.

Elle est en train de disparaître, en même temps que la déliquescence d’un extraordinaire outil de progrès social et de découvreur de talents : l’éducation. Education ou système éducatif que beaucoup de pays nous enviaient.

Cette économie du savoir, c’est notre espoir. En tout cas un escabeau qui pourrait nous permettre de reprendre pied dans la course économique mondiale, avant de redevenir le leader du monde que nous fumes.

Nous avons les ressources, les idées, les hommes et les femmes. Allons nous laisser vraiment passer ces occasions, et, au lieu de former dans les prochaines années une armée de connaisseurs propres à utiliser nos richesses virtuelles pour les rendre rentables, perdre pied et devenir un Etat fantôme, pour ne pas dire fantoche, dominé par Google ou au mieux la  Chine ?

Nous pouvons le refuser, au delà des clivages politiques et de société.

A condition de vouloir, simplement.

 

Et se donner les moyens : http://www.rtflash.fr/connectivite-influence-fortement-developpement-global-d-ville/article (mais c’est une autre question; pourtant que de possibilités économiques se nichent dans le haut débit).

 

Pour aller plus loin : http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1425

Maria Montessori

Je regarde en ce moment le téléfilm qui reprend sa vie et sa méthode d’éducation, basée en particulier sur le premier principe de la science : l’observation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Montessori

http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/montessf.pdf

http://www.montessori-france.asso.fr/

Et je me dis qu’il serait peut être temps de revenir aux principes de base de notre éducation, si critiquée de toute parts.

Je vais (je l’espère d’ailleurs) faire bondir éducateurs et enseignants. Avons nous besoin d’enseignants en nombre ou d’enseignants à l’écoute?

Jamais ne s’est posée la question du maitre, solitaire dans sa classe, qui emmenait seul ses élèves, au long de la journée jusqu’au certificat d’études.

Jamais ne s’est posée la question de la classe unique dans les écoles rurales….

Et pourtant…que deviennent actuellement nos enfants, laissés souvent à eux même malgré de lourds investissements d’accompagnement pour ceux en difficultés….Et un nombre encore important d’enseignants ?

Que deviennent nos enfants, laissés au bord de la route d’un système qui ne croit plus en eux, qui ne croit plus en l’avenir, en « l’éducation des êtres humains ».

Un  enfant à qui l’on offre la vie en apprentissage, que l’on guide, et qui reçoit amour et attention ne pourra être mauvais ensuite; et conduira sa vie avec confiance malgré les difficultés. Les enfants sont l’avenir d’un pays, nous en sommes à plus de deux générations sacrifiées actuellement.

Or « l’enfant nouveau, l’enfant exalté » n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui.

Depuis longtemps, la recherche pure, la découverte n’est plus l’important. Ce qui importe c’est de survivre pour cela de gagner de l’argent. Au mépris de la vraie vie, par obligation.

« Le renouvellement de la vie » n’est plus à l’ordre de jour.

Pourtant nous avons tous et toutes un devoir : permettre à nos enfants d’apprendre, en agissant en interaction avec le monde qui les entoure. Et pour cela nous devons les y aider.

Car aujourd’hui, par  un raccourci rapide, les cités s’enflamment et les stades aussi. Les écoles laissent entrer le mauvais côté de la rue, malgré les portes closes et les caméras.

Les jeunes laissés pour compte d’un système inopérant refusent la société qui leur est proposée, le « no future » d’une société proche de la mort économique et financière.

Mais ils ont besoin d’aide. Ne laissons pas nos enfants sur le bord de la route.

« Aide-moi à faire seul »

Les adultes éducateurs se mettent au service de l’enfant pour l’aider à devenir un être libre.

Informatique à l’école

Je publie ici un communiqué de l’EPI qui permet une mise à jour de mon article http://vousenpensezquoi.fr/2009/09/19/la-navrante-histoire-du-flop-de-leducation-nationale-dans-le-plan-informatique-et-maintenant-les-netic/

« Cela permettrait également de mettre en place pour la classe de seconde, dès la rentrée 2010, un « enseignement d’exploration » en informatique (actuellement absent de la liste proposée), avec une montée en charge et une généralisation progressives. L’informatique, et les technologies numériques en général, étant des composantes de la culture générale du citoyen, leur enseignement doit être proposé au plus grand nombre. »

Il est dommage que cet enseignement ne voit le jour que dans deux ans. Dans deux ans il sera trop tard. C’est aujourd’hui que nous devons mettre mettre en place les outils de demain.

A quand un plan informatique pour tous pour tout le monde, toutes les populations ; jeunes et moins jeunes et personnes âgées?

Comment pourrions nous nous passer de l’émergence des talents informatiques ou de l’expérience de nos ainés quand on voit comme ceux ci se sont appropriés l’outil informatique.

L’école privée payée par le contribuable ?

C’est ce que nous laisse entendre cet article paru dans le Monde.

Les écoles, les lycées se videraient au profit de nouvelles écoles privées, plus sures ou plus élitistes.

Ne devrions nous pa s être ravis de cet exode, au contraire?

Si effectivement , des places sont libres dans des collèges devenus trop grands, utilisent au contraire ces possibilités qui nous sont offertes pour mieux accueillir ces nouveaux laissés pour compte, dont les parents ne peuvent financer une éducation privée, afin de leur donner leur chance et une éducation particulièrement riche et complète.

Donnons nous le temps d’une génération pour tenter de voir les résultats de ce nouveau comportement de l’éducation, ce qui permettra de comparer effectivement l’excellence de deux systèmes éducatifs totalement différents et inconciliables.

Ne fermons pas ces établissements, utilisons les plutôt pour offrir savoirs et accompagnements à de nouvelles populations qui ne demandent qu’à mieux apprendre : chômeurs, étrangers et salariés, ainsi que les jeunes qui veulent s’offir plus de formations spécialisées, à la carte.

Enfin, nos anciens pourraient profiter eux aussi d’un système éducatif qui pourrait tirer un enseignement de l’expérience de nos ainés et le conserver.

Ne boudons pas notre plaisir, au contraire. Usons d’un système éducatif libéré, ouvert, et prêt à s’investir.

C’est aussi la chance d’une nouvelle société, d’un nouveau dynamisme, d’une nouvelle dynamique.

Usage de la calculette au baccalauréat ou autres examens.

Il fut un temps pas si lointain ou la calculatrice (1975) comportait les 4 opérations de base et quelques gadgets (racine , pourcentage..)

Depuis nos députés se posaient des questions : Assemblée nationale 7 mai 1984

« Examens, concours et diplômes (réglementation).
34924 . — 4 juillet 1983. — M . Joseph-Henri Maujoüan du
Gasset expose à M . le ministre de l’éducation nationale que
depuis 1980, l’usage de la calculatrice de poche est autorisée aux
examens . Or, depuis cette date les progrès en électronique ont
transformé ces calculatrices en « mémoires », susceptibles d’engranger
l’équivalent de dix pages de textes (dates . d’histoire, superficies, chiffres
de production, théorèmes de mathématiques, lois physiques, formules,
etc .) .II lui demande si cette évolution de la calculatrice en « mémoire »
tous azimuts ne pose pas de problèmes au niveau des examens. »

En quelques années l’éducation nationale, par la force des progrès technolog »iques, dut accoucher en urgence de circulaires (1) (2) (3), (4) , (5) souvent modifiées ou annulées, concernant la grosseur de celles ci, toujours plus développées, leur capacité mémorielle, leurs possibilités communicantes et les diverses fonctions associées.

La question aujourd’hui ne se pose plus en ces termes.

L’avènement des téléphones mobiles, consoles portables, livres électroniques et divers autres gadgets, plus ou moins utiles mais dotés de capacités mémorielle très importantes, de conservation de gigantesques masses de données exploitables rapidement et immédiatement impose de réfléchir au meilleur moyen d’utiliser dans un but pédagogique ces nouveaux moyens du savoir.

L’expérience du cartable électronique est un début. Il a au moins le mérité de diminuer le déficit futur de la sécurité sociale par la diminution des scolioses!.

La question à se poser est la suivante :

  • Allons nous nier le progrès et limiter arbitrairement l’usage de ces nouveaux objets technologiques, au risque de voir nos chers bambins sécher lamentablement devant leurs copies, n’ayant pas l’usage de leurs diverses extensions robotiques ?
  • Ne devons nous pas plutôt permettre à tous de s’approprier les nouvelles technologies à venir, en insistant sur la recherche de l’information, sur la nécessité de resster curieux, en suggérant une bonne fois pour toutes que toutes ces machines peuvent être utilisées, à la condition expresse pour limiter certains abus, qu’un certain seuil monétaire dans leur achat ne soit pas dépassé.

Je suis partisan quant à moi de l’extension des ordinateurs portables (solides et bienc onçus) dès les premiers âges, reliés par wi fi à internet qui plus est!

Quant aux sujets des matières, et les examens, tout le concept aujourd’hui est à revoir.

Or la lecture et l’aprentissage du calcul, ainsi que les travaux manuels et artistiques, il faut réapprendre non pas bêtement par coeur, cela ne set plus à rien aujourd’hui; mais apprendre à traiter l’information, à vérifier les diverses sources afin de ne rien prendre pour argent comptant.

Il faut former nos élèves, nos étudiants à avoir un esprit critique, analytique, et curieux en les intéressant à découvrir et à réaliser qu’ils ne sont pas seuls sur la terre, mais au contraire qu’ils doivent apprendre des autres, dans l’optique d’un échange mondial et universel.

Il nous faut former à devenir les nouvelles élites de demain, par l’apréhension des nouvelles technologies, des possibilités sans cesse développées des bases de connaissances mise en ligne et disponible de manière aisée.

Il nous faut préparer les nouveaux enjeux de demain, par une confrontation amicale mais acharnée dans la recherche, la connaissance,et la furieuse envie d’apprendre, comprendre.

Cela passe non pas par une énième réforme de l’éducation antionale, mais au contraire par un retour aux sources : l’émerveillement devant la nature, la recherche de l’excellence, la découverte de de l’apprentissage, le sens de la pédagogie appliquée à la recherche de la connaissance.

Cela demande aussi la recherche de nouvelles méthodes, l’essor de la psychologie éducative, des sciences sociales afin d’accompagner dans cette démarche les futurs citoyens.

Car si les machines, si perfectionnées puissent elles être, sont la pour nous aider, le dernier mot, dasn tous les cas, ne pourra revenir qu’à l’homme, devenu éternel étudiant, qui, accumulant les connaissances par ses recherches, sera peut être capable, du moins pour certains defaire le lien entre divers éléments de nature et de provenances différentes, afin de proposer de nouvelles idées, de créér ou fabriquer de nouvelles idées , de nouveaux concepts applicables à l’industrie.

Ce qui implique un plan ambitieux de formation des maîtres, un plan d’équipement de tous les foyers (la fibre optique devenant une nécessité) et une motivation qui pourrait être financière à la recherche et la prospective.

Nous avons d’énormes défis à relever, mais en sommes nous capables? Je gage que oui….
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Prospérité demain; sur quelles fondations ?

La prospérité de demain est sur les rails : les moyens mis en place par le gouvernement français, accompagné par ses alliés européens permet de prévoir un nouveau monde prospère, actif et dynamique, dont nous n’aurons pas à rougir quand nous le présenterons aux générations futures.

Est ce bien sur ? C’est en tout cas le discours tenu par

François Fillon qui appelle à « bâtir les fondations de la prospérité de demain » sur son blog.

Et de vanter la qualité du travail professionnel des salariés, la grandeur du capitalisme paternaliste, et la motivation de tous et de tout un chacun.

Pour cela :

« Notre pays doit répondre aux questions que la crise rend plus pressantes que jamais.
Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quels secteurs feront demain la prospérité de notre économie ?
Quelle solidarité voulons-nous entre les générations ?
Quelles conséquences nos choix actuels entraînent-ils pour les générations futures ?
Quelles contraintes sommes-nous prêts à consentir pour préserver notre environnement ?
Il faut – c’est notre responsabilité – maintenant identifier les priorités stratégiques des vingt prochaines années. »

« Il faut que nous soyons aussi capables de progresser dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation, si nous voulons tenir notre rang dans la compétition mondiale. »

Et cela passe par les pôles de compétitivité, mais des pôles méritants et prometteurs; donc une recherche sériée et non tous azimuts, grâce à une culture qui récompenserait le mérite.

Et voila comment d’une politique ambitieuse, déjà développée sur ce blog on amerrit rapidement vers une politique de développement parcimonieuse, élitiste, centrée sur quelques idées politiques et sociales attirantes pour certains, mais sans aucune planification réelle, sans aucune ouverture d’esprit, et sans aucune réalisation concrète.

Le clou est enfoncé, profondément :

« Il faut que la mise en oeuvre des priorités des années à venir se décline à travers la politique des pôles de compétitivité, ce qui nécessite naturellement que ne soient aidés que les pôles de compétitivité qui le méritent. Il faut que notre pays s’habitue à cette culture de la compétition, de l’évaluation et rompe avec cet égalitarisme qui conduit à aider tout le monde, au motif que, naturellement, tous les territoires ont besoin du soutien public, mais qui conduit à gaspiller des moyens publics qui seraient si nécessaires pour permettre d’alimenter la croissance de l’économie nationale. »

Cela augure mal, très mal, de la réussite….

Mais quel va donc être ce nouvel avenir que l’on nous promet, sinon un avenir de compétition extrême, ou chacun devra se battre pour gagner son bifteck (cela fait un moment que je n’ai pu m’en offrir, d’ailleurs!), et éliminer toute trace de sociabilité, d’échange, d’amitié, de relation, de complaisance ou de partage.

Ce n’est pas la solution; ce n’est pas ce choix qui devrait être la norme.

« En réalité, la crise consacre l’essoufflement de tout un modèle de production et elle nous met au défi d’inventer de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux systèmes de production. Dans les deux cas, il s’agit de remettre l’homme au centre de l’activité économique. »

C’est tellement évident et logique. Et pourtant actuellement, on essaie depuis 1973 d’enlever l’homme de l’outil de production en le remplaçant par des machines.

  • On veut soutenir l’emploi des jeunes, mais il n’y a pas de travail.
  • On veut redonner du travail aux aînés, mais ou en trouver ?

Pour cela est lancé le modèle vert, déjà mis au goût du jour par le Grenelle de l’environnement. C’est la nouvelle panacée, le nouvel Eldorado, la vache sacrée du futur développement de notre pays.

C’est vrai que les autres, « nos partenaires », vont nous laisser faire sans aucun problème, nous regarder en attendant.

Et puis quoi encore ? Pourquoi nous leurrer ? Nous sommes en train de préparer les mêmes erreurs que lors de la « bulle internet », qui n’est pourtant pas si lointaine, et dont les dégâts ne sont pas terminés.

Il n’y aura pas de place pour tout le monde; à nous de prendre le taureau par les cornes, et de nous lancer dans l’aventure. Mais pour cela il faut des biscuits. La recherche et le développement dans ces domaines ou celui de la santé (autre corne d’abondance qui en fait saliver d’envie beaucoup) impose de poser sur la table des sommes colossales, des investissements énormes, dont le retour n’est absolument pas assuré.

Nous avons des défis à relever; et celui de la recherche est le principal.

« Cette crise, elle nous défie collectivement. Nous avons le devoir de l’affronter en restant unis.  Nous avons le devoir de résister à la fatalité. Nous devons avoir la volonté aussi de nous battre ensemble pour offrir à nos enfants un monde meilleur.« 

Quel monde meilleur ? Un monde ou chacun devra assurer seul son avenir, sans solidarité, sans accompagnement, sans aide, comme avant la première guerre mondiale ?

Le meilleur des mondes ? Avec obligation de se reformer, tout au long de la vie ?

Le meilleur des mondes, avec l’obligation de se déplacer ? (ce qui est une hérésire écologique, économique, sociale).

Le meilleur des mondes ou seuls les riches pourront vivre, manger et se soigner ? le capitalisme paternaliste dans toute sa splendeur ?

Le meilleur des mondes, il est déja la, dans ses foules lobotomisées par la télévision, la mal bouffe américaine, et l’ingérence de l’Etat dans les nouveaux moyens de communication.

Il y a des solutions, déja développées dans ce blog, dont certaines semblent avoir été reprises en partie d’ailleurs…

Pourtant, on reprend les erreurs du passé, on fiance sans trop savoir quoi (en trois mois seulement) un projet à moyen -long terme, qui du temps du plan aurait mis cinq années de gestation au moins.

Les erreurs du passé sont pourtant formatrices. Les moyens à mettre en eouvre, les systèmes qui marchent existent. Le modèle américain a permis le financement de l’actuel World Wide Web, gràce à une politique des pouvoirs publics américains croyant dans la recherche.

Si les pôles de compétitivité sont une bonne chose, encore faut il permettre à tous les chercheurs, tous les gens qui cherchent, créent, inventent, lancent des idées, des concepts de pouvoir :

  1. de pouvoir apporter leurs idées
  2. participer à leur mise en application
  3. assurer leur qualité de vie

Il est irréalisable et surtout inconcevable de tout miser sur un ou deux projets phares de la recherche comme la voiture électrique eou les énergies vertes.

Evidemment, ces deux projets sont importants. Evidemment, ils peuvent rapporter de l’argent, et nourrir notre économie.

Encore qu’à ce sujet il serait opportun de mieux comprendre les tenants et aboutissants de certains carburants verts, dont on ne sait trop leur utilité (sinon gaspiller de l’eau et des terres agricoles), ou leur réelle capacité à économiser le pétrole.

« Le Centre d’analyse stratégique imagine la société numérique de 2025« 

« En 2025, les Français, lassés de l’insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s’appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. »

C’est ce qui ressort d’un rapport consultable ici qui propose 6 leviers d’actions sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer, sans forcément les reprendre tous à son compte.

« L’avenir n’étant que le fruit de politiques publiques et d’efforts de gouvernance, c’est sur ces deux voies que doivent s’orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d’analyse stratégique. »

C’est cela qui doit être fait. Tout en donnant les coudées franches à une politique de recherche ambitieuse, non centrée sur quelques points décidés en haut lieu, mais sur une recherche fondamentale remise au gout du jour.

Tristement célèbre, comment fut créée la bombe atomique? Ou la navette spatiale?

Intervenants de tous bords, multiples sociétés, et hommes décidés et ambitieux.

Notre pays a développé une politique aéronautique que le monde entier nousenvie. l’échec commercial du concorde n’en est pas moins pour l’époque une prouesse technologique extraordianire.

Cela a été rendu possible, en son temps, dans un monde ou personne, sauf quelques visionnaires, ne pouvait imaginer voir un plus lourd que l’air voler.

Cela a été rendu possible par des hommes courageux, fiers, aventuriers, ambitieux, visionnaires, rêveurs et croyant à leur idées; Certains se sont écrasés au sol, ruinés, défaits ou morts. D’autres ont vu leur mérites récompensées.

Si l’on avait suivi Pierre et Marie Curie, aujourd’hui leur bourse de recherche ne serait pas renouvelée. Que n’aurions nous pas perdu !!!

Donnons nous les moyens, attirons les rêveurs, les imaginatifs, les chercheurs de tous poils.

De cela sortira un pays grandiose, un nouveau siècle des lumières, un pays dont nos enfants pourront être fiers…

Je suggère de plus plusieurs axes de recherche urgents :

  1. les déchets radioactifs : assurer leur traitement et leur éliminiation définitive
  2. la pollution
  3. l’eau
  4. le remplacement du pétrole
  5. la recherche médicale


Une renouveau intellectuel

Nous avons besoin d’une élite.

Ce mot pourrait faire peur. Mais il ne doit pas en être ainsi.

Il nous faut une élite intellectuelle, une élite à créer, inexistante à l’heure actuelle.

Pour commencer, nous devons pouvoir redonner le gout à l’étude, à la passion de l’écriture, de la logique, du calcul, du savoir.

Il nous faut commencer très tôt, dès la maternelle.

Il nous faut préparer une armée de psychologues, d’éducateurs capables :

  1. d’intéresser
  2. de donner le gout d’apprendre

Il nous faut être capable de découvrir les talents de demain.

Ces talents sont multiples, que ce soit des artistes, des musiciens, des écrivains ou des poètes…. Mais aussi des chefs, des ingénieurs, des artisans….Des chercheurs, des scientifiques….des découvreurs.

 

Mais il est une race à part vers laquelle nous devons tourner tous nos efforts : les synthétiques.

Aujourd’hui, noyés sous le flot d’informations, submergés par les possibilités gargantuesques de lectures, de divertissements, de culture, nous ne sommes pas capables de prendre le temps d’analyser, de synthétiser et d’en sortir la substantifique moelle…

Or, malgré les capacités de plus en plus importantes des logiciels informatiques, des systèmes de reconnaissances des données, de Google, nous sommes incapables aujourd’hui, faute de “spécialistes génériques”, de relier l’ensemble de nos connaissances afin de proposer à la fois de nouvelles pistes de recherche, ou d’arriver ç ka réalisation de projets communs.

Cela est du à un manque de connaissance individuelle, à une diminution de la lecture d’intérêt scientifique, mais surtout à une surspécialisation dans une ou deux matières, afin d’essayer (de manière improbable) d’en appréhender l’ensemble.

Ce n’est pas suffisant. La société qui demain gagnera sera celle capable de mettre en œuvre un ou des projets communs découverts grâce à une mise en commun des moyens et connaissances, reliés par une approche globale et synthétique.

C’est urgent, et permettrait de rattraper ou d’éviter beaucoup d’erreur, de perte de temps et de données.

Mais il nous faut commencer par le début : la formation de nouveaux esprits à de nouvelles pratiques intellectuelles, encore à inventer.

 

A ce propos, pourquoi dans la nouvelle génération, chacun ne pourrait il avoir sa chance de parvenir à ce stade ou cet état ? Il nous faut donner les moyens d’éviter de perdre tant de capacités intellectuelles.

Sinon, dans quelques centaines d’années, nous reviendrons au stade de l’homme de Cro-Magnon. Notre cerveau parait il n’a pas beaucoup évolué depuis ….)