Une attente forte malgré un pessimisme très français.

A chaque fois que je désespère de la nature humaine, un bol d’air frais me ragaillardi et me laisse à penser que tout n’est pas désespéré.

En France il est de bon temps de se plaindre, et de critiquer (je ne m’en prive pas).

Il est aussi de bon aloi de se plaindre du voisin. Et d’oublier de balayer devant sa porte.

 

Cependant la lecture de certains commentaires dans les forums, la vivacité de l’expression française (et pas seulement culturelle) et enfin le compte rendu du rapport du Commissariat  général à la stratégie et à la  prospective donne à croire à une attente forte en une possible avancée vers une possible relance d’une société bien mal en point.

Et si à la lecture de ce rapport on peut pointer du doigt racisme et ostracisme, et les étrangers déclarés vecteurs de ce qui va mal en France, on y lit aussi l’un des particularismes français : son bon sens.

Et rien que pour cela , je dis quant à moi que je suis fier de la France et fier d’être français. Dans sa diversité culturelle, mais aussi dans sa démocratie que le monde entier nous envie.

Et cela personne ne pourra nous le retirer ou le nier. La révolution de 1789 n’est pas un vain mot, mais coule toujours dans nos gènes, et attire sur nous le regard du monde entier, surpris de nous voir toujours résistants et fiers de notre culture bouillonnante et captivante.

Et je n’ai nulle envie, malgré les difficultés et soucis, d’aller voir ailleurs si le ciel est plus bleu. (bon, un peu plus de soleil, je ne dirais pas non…..mais heureusement nous ne pouvons changer le climat…). Car j’attends, j’espère, je crois peut être pas à un avenir meilleur, mais un avenir que nous aurons construits nous même, ensemble.

http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp-content/uploads/2014/02/2014-02-28-Etatdelopinion-quellefrancedans10ans-OK.pdf

 

Usa : une nouvelle frontière ? Le new deal?

 

Quand la production d’énergie ou la dépendance énergétique fait débat en France, c’est le début d’un nouvel age d’or et d’une nouvelle expansion économique pour les Etats unis, doublé par une vraie indépendance énergétique; l’Amérique deviendrait la première puissance économique mondiale, et pourrait se donner les moyens d’une indépendance économique et énergétique, bases de sa prédominance renouvelée.

En tout cas c’est ce qu’affirme cette information de l’agence internationale  de l’énergie :

 

« l’Agence internationale de l’énergie prévoit que les Etats-Unis accéderont, avant la fin de cette décennie, à l’indépendance énergétique et deviendront le plus grand producteur mondial de pétrole, devant l’Arabie Saoudite et la Russie ! »

http://www.rtflash.fr/hydrocarbures-non-conventionnels-revolution-energetique-mondiale-se-profile-pour-2030/article

 

Si personnellement, je suis contre l’exploitation du gaz de schiste dans les conditions actuelles, du fait de ses conséquences sur l’environnement et la pollution qui en découle, ou de plusieurs autres systèmes énergétiques qui provoquent plus de pollution que de gain énergétique (voir par exemple cette étude sur la pollution solaire induite : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2944_solaire_pollution_plomb.php ) je suis parfaitement conscient du l’incroyable demande énergétique induite par le développement mondial et à laquelle nous allons de voir faire face, en tentant de subvenir à nos besoins propres par nos moyens internes, mais aussi en espérant exporter un surplus d’énergie, comme nous le faisons encore il n’y a pas si longtemps dans les années 70.

Nous allons devoir faire face à une telle demande que nous allons être dans l’obligation de réfléchir à l’exploitation de toutes nos ressources, dans un contexte contrôlé, et propre à protéger l’environnement mais aussi nos ressources dans un contexte durable.

 

Mais des ressources nous en avons, et sans doute insoupçonnées à ce jour dans l’hexagone .

Mais les plus grandes se trouvent sans doutes autour de nos territoires d’outre mer : l’océan sera notre frontière à nous, à condition de le vouloir, et de nous en donner les moyens.

En attendant, nous devons continuer, car l’indépendance énergétique est une chose, mais insuffisante, à utiliser au mieux nos ressources dans un véritable plan d’essor économique, dans le cadre d’un tourisme plaisir, et  d’un tourisme économique, en mettant en valeur notre patrimoine artistique, économique et industriel, architectural, et nos capacités d’hébergement et de retraite sur nos territoires appelés à accueillir des populations désireuses de se ressourcer et d’apprécier le charme de notre belle France.

 

Les terres rares : un enjeu économique et politique important pour notre stratégie de défense !

En commençant à lire ce texte ce matin http://www.lesechos.fr/economie-politique/regions/rhone/0202293410481-solvay-va-recycler-en-france-les-terres-rares-des-ampoules-366706.php j’étais assez heureux.

L’article avait tout pour plaire et notre ministre du redressement industriel doit se frotter les mains, même si seulement 25 emplois directs ont été créés pour 15 millions d’investissement.

  • Réutilisation d’un site industriel sur la banlieue Lyonnaise en friche.
  • Protection de l’environnement.
  • Moindre coût d’approvisionnement pour ses produits dont le prix ne cesse d’augmenter.

Je ne connaissais pas les terres rares. Je me suis tout simplement tourné vers l’encyclopédie collaborative bien connue Wikipédia (pub gratuite !) pour y trouver ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_rare

Et ces deux petites lignes :

« Aujourd’hui, la problématique de restriction des terres rares inquiète au niveau des industries de la défense. La montée en puissance militaire de la Chine a mis en lumière l’erreur stratégique commise par les occidentaux21. »

Et j’ai malheureusement compris qu’une fois encore, du fait d’un défaut de clairvoyance, d’une habituelle gestion à court terme, et de profits à mettre en oeuvre dans l’immédiateté, nous risquons demain d’avoir de gros soucis stratégiques.

La France une grande puissance ? Il suffirait de quelques terres rares en moins pour la mettre à mal. Arme beaucoup plus efficace que tous les canons !

A quand le retour aux arcs et aux flèches (mais avons nous encore le bois nécessaire à leur fabrication; mais c’est un autre sujet).

Maj au 14 juillet 2013 :

http://www.strategie.gouv.fr/content/approvisionnement-metaux-critiques-na-03-juin-2013

Serais je suivi sur ce blog ?

 

 

SOMMES-NOUS PRÊTS À LA RECONSTRUCTION DU MONDE ?

Nous relayons ici un article lu dans la revue OWNI qui nous parait très alarmiste mais fortement réaliste.

SOMMES-NOUS PRÊTS À LA RECONSTRUCTION DU MONDE ?

 

Article publié initialement sur Framablog, avec pour titre initial : “ Nous sommes prêts à participer nous aussi à la reconstruction du monde”

 

 

 

Appels téléphoniques : le rappel systématique verra t’il le jour ?

C’est la plus intéressante des propositions annoncée suite à la question de monsieur le sénateur Roland Courteau.

Sauf que le gouvernement n’est toujours pas à jour légalement !


Il y a encore beaucoup de progrès possibles. Et ce ne sont pas les contraintes techniques ou administratives, qui, à elles seules, peuvent dédouaner l’Etat.
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ100513537

Non-publication du décret sur la liste des numéros spéciaux accessibles gratuitement
13 ème législature

Question écrite n° 13537 de M. Roland Courteau (Aude – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 20/05/2010 – page 1264
M. Roland Courteau rappelle Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi que la loi n° 2004-575 du 21 Juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique prévoit, dans son article 55, « qu’un décret en Conseil d’État détermine, chaque année, la liste des services sociaux mettant à la disposition des usagers des numéros d’appel spéciaux accessibles gratuitement depuis les téléphones fixes et mobiles ».
Il lui indique qu’il l’a interrogée à plusieurs reprises sur cette non-publication du décret, sans qu’il n’y ait jamais eu d’explication véritable quant aux raisons précises qui conduisent le Gouvernement, 6 années plus tard, à persister à ne pas respecter la volonté du législateur.
Il lui demande une nouvelle fois de bien vouloir lui fournir toutes explications.
>Transmise au Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État

Réponse du Ministère du budget, des comptes publics , de la fonction publique et de la réforme de l’État
publiée dans le JO Sénat du 10/02/2011 – page 318
L’amélioration de la qualité de l’accueil téléphonique et la réduction du coût des appels ont été identifiées, dès 2007, comme des actions prioritaires de la révision générale des politiques publiques (RGPP). La qualité de l’accueil à distance et la maîtrise du tarif des communications téléphoniques à destination des centres d’appels de l’administration constituent une préoccupation forte des usagers. Pour cette raison, dès le premier Conseil de modernisation des politiques publiques, le 12 décembre 2007, le Gouvernement a pris plusieurs décisions pour améliorer l’accueil téléphonique des services publics et en limiter le coût pour les appelants. Récemment encore, des centres d’appels de la sphère publique répondaient à des numéros dits de « service à valeur ajoutée » (SVA) et plus précisément, appartenant à la catégorie des numéros surtaxés, telle que l’a définie l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) dans sa décision n° 08-0512 du 6 mai 2008. Or, ces numéros se caractérisent par l’application d’une surtaxe exclue des forfaits proposés par les opérateurs de communications téléphoniques. Cette situation suscitait naturellement le mécontentement des usagers et dégradait l’image de leur accueil à distance. Sous l’impulsion du ministre chargé de la réforme de l’État, les principaux centres d’appels ont entamé une baisse progressive de leurs tarifs. Les résultats sont d’ores et déjà visibles pour les appels émis à partir de téléphones fixes car d’importants efforts ont en effet été réalisés par les administrations pour mettre un terme aux pratiques de surtaxation. Pour l’usager, le coût moyen d’une communication vers un centre d’appel public à partir d’un poste fixe a été divisé par deux et le coût à la minute a été divisé par trois. Sur une base initiale de 76 M€ en 2007, la facture téléphonique annuelle des Français utilisant les principaux centres d’appels de l’administration a été réduite de près de 13 M€ en 2008 (- 17 %) et de 28 M€ en 2009 (- 38 %). Il est constaté en particulier que le passage au tarif local depuis un poste fixe est achevé pour les principaux centres d’appels tels que ceux du Pôle emploi (3949), des « centres impôts et prélèvement services », du portail téléphonique de l’administration (Allô service-public 3939), des douanes et de l’assurance maladie. Les branches famille et vieillesse du régime général de la sécurité sociale ont amorcé une forte baisse de tarif au premier trimestre 2008 en réduisant le coût d’appel de 0,12 à 0,09 € par minute sans toutefois rejoindre la tarification d’un appel local. Néanmoins, la CNAV et la CNAF se sont engagées à passer au tarif local depuis un téléphone fixe au cours de l’année 2010. Des résultats significatifs ont été obtenus et des axes d’approfondissement ont été identifiés. En étendant au cours de l’année 2010 la réduction des coûts aux appels passés à partir des téléphones mobiles, la facture annuelle précitée de 76 M€ pourrait encore être diminuée de 48 M€ (- 63 %). Cependant l’extension de cette mesure RGPP aux appels passés depuis un mobile est plus complexe à mettre en oeuvre et se heurte à des contraintes techniques et réglementaires liées aux spécificités des modèles tarifaires de la téléphonie mobile. En dépit de ces difficultés, l’intervention du législateur à deux reprises en 2008 a permis de mettre fin à la pratique des appels surtaxés dans le cas spécifique des numéros de renseignements téléphoniques et des fournisseurs d’accès à Internet. Par ailleurs, le 11 mars 2009, le ministre du budget chargé de la réforme de l’État a cosigné avec le secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation un courrier à l’attention de la Fédération française des télécoms, appelant les opérateurs à intégrer dans leurs forfaits les appels au départ des mobiles vers les numéros SVA au « prix d’un appel local pour les fixes ». Dans ce cadre, le secrétaire d’État chargé de l’emploi a mené une négociation ad hoc avec les opérateurs. Il a ainsi obtenu la banalisation des appels au départ des mobiles et des « box » vers le numéro du Pôle emploi à compter du mois d’avril 2009. Pour prolonger cet effort, il a été rappelé, tant aux ministères qu’aux opérateurs publics, que les principes de banalisation des appels et de prise en compte des aspects tarifaires sont des composantes essentielles du choix d’attribution des marchés publics de centres d’appels. La mise en oeuvre prochaine du décret prévu par la loi pour la confiance numérique participe du même objectif. Le Gouvernement entend prendre le décret en Conseil d’État prévu par l’article 55 de la loi n° 2004-575. Ce texte, en cours de préparation dans le cadre de travaux interministériels, permettra notamment d’officialiser une première liste de numéros gratuits d’accès aux services publics. En complément des numéros gratuits disponibles et de ceux ramenés au tarif d’un appel local, le Gouvernement envisage de généraliser, au sein des administrations et des opérateurs de la sphère sociale, le rappel des usagers qui en feraient la demande. Ce dispositif, qui ne nécessite aucun préalable technique, aurait l’avantage de soulager les usagers qui le souhaitent, du coût de la communication avec le service sollicité.

Fin de la gabegie financière de l’Etat?

Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, une cure d’amaigrissement à la puissance 10 est programmée.

Si cette démarche va dans le bon sens des économies….

Si les couts de fonctionnement devraient être largement diminués….

Si La démarche vise à une meilleure visibilité de l’offre de service et de la clarté des politiques publiques….

Si les idées foisonnent pour faciliter la navigation et la gestion des sites et des services disponibles pour les besoins des usagers…..

Il est pourtant flagrant que ces dépenses auraient pu être évitées, ou au minimum régentées.

Le manque de visibilité de l’Etat, l’incompétence des décideurs, la méconnaissance des outils, le racolage afin de flatter tel ou telle par un site vitrine de son soit disant savoir faire ou pour marquer son territoire (autrefois c’était la grandeur du bureau, son emplacement ou l’épaisseur de la moquette) fait que le gâchis et les dépenses ont été si mal gérées qu’il faut maintenant un rapport pour freiner et réduire l’expansion de services sans aucune utilité.

Et qu’en sera t’il des emplois qui furent créés pour alimenter ces sites ou gérer la technique?

http://www.01net.com/editorial/518979/le-gouvernement-veut-diviser-par-10-le-nombre-de-ses-sites-web/

Pendant ce temps la, ailleurs.

Pendant que nous parlons d’économies, alors que je suis persuadé au contraire que nous devons investir pour préparer notre avenir, ailleurs se prépare demain.

C’est pourtant ce que nous aurions du déjà faire.

Nous avons perdu la bataille de l’internet.

La bataille du mobile nous n’y avons pas cru et pourtant….

La bataille des ordinateurs et des puces nous avons hésité.

La bataille des médicaments, de la médecine, de l’aéronautique, nous sommes encore en lice, mais pour combien de temps.

La bataille du sport, bon…..

Le combat de la robotique se gagnera ailleurs que dans nos frontières à priori.

Quel désastre, quel dommage, et que d’occasions perdues :

http://www.robotland.or.kr/eng/c02/c02_02.php

« En France, il faudra faire plus d’économies que ce que pensent tous les ministres ! »

Je sais bien que c’est dimanche et que l’on commence plus à s’occuper des vacances (pour ceux qui le peuvent).

Mais tout est dit dans le titre.

Pour ceux qui n’y croiriez point encore l’article original :

http://www.lesechos.fr/info/france/020625376829–en-france-il-faudra-faire-plus-d-economies-que-ce-que-pensent-tous-les-ministres-.htm

Difficile à mettre en oeuvre l’écologie, surtout dans l’informatique

Et c’est particulièrement éclairant sur les nouveaux défis de notre monde de demain.

Pendant l’été de chaleur si meurtrier pour les humains, combien de climatiseurs installés pour les machines, et combien pour les humains?

Demain nous manquerons peut être d’énergie, si une solution rapide n’est pas trouvée; mais en tous cas, la priorité sera pour les machines. http://www.lesechos.fr/journal20100412/lec1_les_strategies/020454595569.htm