C’est quoi le travail?

A l’heure de négociations salariales

http://www.leparisien.fr/economie/accord-sur-l-emploi-plus-de-flexibilite-pour-les-entreprises-12-01-2013-2475087.php

épineuses  et difficiles, avec à la clef le maintien ou pas d’un certain niveau de vie, et d’une stabilité sociale, il est peut être bon de revenir sur la notion de travail.

 

Si vous écoutez un peu les uns et les autres, la connotation liée au travail a toujours été, et plus particulièrement ces dernières années la pénibilité de celui ci.

Ce n’est pas seulement le travail en lui même qui incite à penser aux souffrances entraînées par lui, mais aussi l’utilisation du travail qui est faite au détriment des travailleurs :

« Malheureux celui qui construit son palais au mépris de la justice, et

ses étages au mépris du droit; qui fait travailler (‘bd) les autres pour
rien, sans leur donner de salaire (p’Iu>) Or 22,13). »

Le travail est un » poids accablant ».

Faut il s’y résigner ?

« Pourtant, cette vision du travail, toute optimiste qu’elle soit, crée une
résignation face à l’ordre établi, puisqu’elle légitime et justifie théologiquement la
distribution des tâches et la répartition sociale »

Pas forcément si l’on considère que le travail  est  » constructif qui permet le profit et le succès.  »

Pour certains seulement…. Il est surtout acteur de l’inégalité sociale.

« Dans une société où les emplois sont de plus en plus précaires, nous disons avec les Evêques

des Etats-Unis : « le travail étant si important, les hommes et les femmes ont droit
à l’emploi ».

Il faudra tenir compte compte de cette donnée dans l’explosion du concept même du plein emploi au profit du travail précaire.

C’est pourquoi l’éclairage de l’article « « La conception du travail dans la Bible et dans la tradition chrétienne occidentale » » est intéressant. (URI: http://id.erudit.org/iderudit/602426ar DOI: 10.7202/602426ar)

 

Et après ? L’écologie est à la mode, mais la vie ?

Un intéressant éloge du livre « Dieu est-il vert ? de Frédéric BAUDIN m’a encouragé à écrire ce billet.

« Selon Frédéric Baudin, le chrétien a le devoir moral de prendre soin de la nature et de donner l’exemple en matière de saine gestion des ressources » nous apprend Yvon Larose.

Je suis un fervent scrutateur et lecteur de certains des articles de la liste de diffusion du cawa (cawa le blog et adminet) depuis plus de 11 années   au moins.

Cette publication qui scrute le net dans une optique de service public génération net, qui a pris le virage du 2.0 sans une ride, un des précurseurs de l’administration au bon sens du terme s’est peu à peu fait l’écho de la préoccupation verte, de l’écologie, et témoigne de l’engouement, ou du moins des aspirations à un monde meilleur.

Actuellement dans chacune des émissions quotidiennes de la liste surgit au moins une préoccupation de la coulée verte actuelle, porteuse des espoirs de l’humanité. (traitement des déchets, pollution, pétrole vert, économies d’énergies….)

Des diverses interventions de l’Etat, et particulièrement de ses services décentralisés elle  se faisant l’écho de diverses expériences dans ce domaines et des diverses lois ou décrets publiés en ces domaines.

Il est évident que la préoccupation écologique est non seulement porteuse, politiquement parlant, mais aussi à la mode, car touchant à la sensibilité des fibres humaines, comme par exemple les enfants, les héritiers.

Car le message qui est en train de passer en ce moment dont Nicolas Hulot (voir aussi les liens daily motion ou Yann Arthus-Bertrand s’en font les chantres et les nouveaux prophètes c’est « quel monde voulons nous laisser à nos enfants ou à nos descendants ? »

Sauf que tout cela est charmant, mais se pose une question, car le message qu’on essaie de faire passer c’est que les ressources mondiales sont limitées, et certainement pas infinies, que ce soit le pétrole, utilisé dans tant d’applications différentes ou les minéraux, qui s’épuisent. Sans compter la pollution qui détruit aussi les ressources et les espèces.

Donc la question cruciale n’est plus d’économiser les ressources puisqu’on sait qu’elles ne sont pas infinies, mais que fait on pour la pérennité des générations futures? Que pouvons nous faire pour préparer le passage du témoin à nos descendants?

Redonner vie à la terre, épargner ou préserver les espèces animales et naturelles, c’est bien, c’est au moins un bon point pour la santé humaine, puisque pour le faire il est nécessaire de supprimer la pollution.

Mais ensuite ? Que faisons nous? Ou allons nous? Et qu’allons nous devenir?

Que vont ils devenir ? (ces êtres pas encore nés , notre futur ?)

Il est peut être temps d’y penser, ou au moins d’y réfléchir…

En complément un article de la tribune qui reprend les idées de Elinor Ostrom, une Alexis de Tocqueville « verte ».

http://www.ecrans.fr/Spore-le-jeu-big-bang,4975.html

SPORE le jeu big bang ou vous êtes Dieu

J’attendais depuis de nombreuses années un modèle de ce genre qui n’est en fait qu’une brillante adaptation marketing à la sauce 2.0 de jeux sortis sur ce modèle dans les années 1980-90.

Rapidement il s’agit de donner vie à des personnages que l’on a fabriqué. On est Dieu, en quelque sorte.

Deux points sont à remarquer :

– Les tenants du Darwinisme qui partent profil bas, ce qui est très symptomatique du « money is money » chers à nos très chers amis américains A ce sujet voir :

– L’engouement même avant la sortie du jeu et l’ouverture d’une boite de Pandore appelée à démontrer et à publier sous formes principalement phalliques des représentations ésotérico-éotiques de certains de nos concitoyens.

Ce sera en tout cas un laboratoire sociologique hors pair, et gageons que de nombreuses études seront menées sur ce thème, de l’engouement suscité par le jeu, au danger d’y jouer trop longtemps ou trop jeune, ou des changements sociaux ou politiques (nos hommes politiques seront amenés à y jouer, je tiens le pari…) que ce jeu détermineront dans nos sociétés occidentalisées ou non.

Ce sera une révolution culturelle, certainement plus encore que sim city ou les sims, et le prélude à un nouvel essor des réseaux et des technologies, you tube par exemple ayant déja prévu un espace dédié pour la présentation des créations des joueurs !