Liberté.

IMG_4179Aujourd’hui, j’ai eu envie de revenir vers les deux endroits incontournables de la vie française, politique et syndicale en particulier, historique certainement;

 

La place de la Nation et celle de la Bastille;

 

Je ne sais pas si c’est le quartier qui veut ça, ou si la vie reprend son cours, mais j’ai trouvé un frémissement dans les comportements. Quelques éclats de rire, quelques bousculades bon enfant.

Et même au retour sur la même ligne que la veille, la 11, bien que ce soit plus diffus comme sensation.

 

Encore une fois, je n’ai vu qu’un policier place de la Bastille, bien que j’ai fait à pied tout le cours e Vincennes, puis le boulevard jusqu’à la Bastille…..

 

Énormément de vigiles disséminés un peu partout, en revanche, et ce quelle que soit la taille du commerce.

 

Je voulais rappeler que si notre nation existe, c’est bien grâce à une certaine révolution, qui nous a offert ensuite une certaine démocratie, prélude à la liberté.

Liberté républicaine que nous devons chérir, et aujourd’hui défendre. A n’importe quel prix.

 

Bien que je me demande pourquoi nous ne l’avons pas fait en janvier…..Et pourquoi les populations doivent souffrir et se faire tuer…

Et pourquoi ici les restaurants du coeur ne peuvent plus distribuer de repas (je comprends bien le soucis de la sécurité, mais mourir de faim est ce mieux que mourir tout court ?)

Et surtout combien de temps allons nous pouvoir tenir cet effort de guerre et de mise en sécurité du territoire ?

 

Nous avons plus essentiel à faire encore : reconquérir les cités (et les campagnes dans une moindre mesure)k, mettre en place un vrai projet de société qui n’existe pas à ce jour, et apprendre à vivre à nouveau.

Ensemble.

Quand je vois ces jeunes qui veulent servir et défendre le pays, je me dis qu’il y a un vrai espoir.

Pas vous ?

 

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Désolé encore quelques soucis d’image !

 

 

C’est difficile d’être un Charlie, un juif, un catholique, un protestant, un policier, un luthérien, un musulman, un français ?

J’étais donc cet après midi, avant la venue des politiques sur le cours de Vincennes, devant le magasin et la station service ou se sont passés les tristes événements d’hier.

J’ai eu raison d’y aller.

Pour partager ce moment, comme tant d’autres, m’y recueillir un moment, voir ce mélange cosmopolite de personnes  déposant fleurs, bougies, mots et priant, chacun leur Dieu…..

Et moi qui ne croit en rien la dedans ?

Je me trouvais moi aussi à ma place.

Même si c’était une atmosphère très chargée, au milieu de tous ceux qui essayaient de voir, participer, approcher….

Un beau B……

Les gens obligés de traverser au milieu d’une circulation dense, un miracle qu’il n’y ait pas eu d’accidents….

Mais en même temps, une magnifique leçon républicaine. Le droit d’être là, sans exclusive, sans contrôle, au plus proche du lieu ou cela s’est passé……Déjà l’histoire….

Des policiers vigilants, mais véritablement axés sur la sécurité, on doit leur rendre hommage une fois de plus, car leur tâche n’est pas aisée dans cette multitude;

Et puis ces dialogues, ces conversations, cette émotion qui ne demandait qu’à déborder….ces larmes….les miennes….

Le monde ne sera plus jamais pareil.

Il y a eu le 11 septembre bien sur……Une prise de conscience,

Il y aura le 9 Janvier 2015….une réalité.

Et il y aura un après; à nous de nous en saisir…

Nous sommes tous des Charlie….sauf trois personnes…….les manœuvres politiciennes ont commencé. C’est triste.

Et pourtant j’affirme que notre république, notre démocratie s’en trouvent grandies. La plupart de nos politiques ont compris, même si ce soir, le rappel de leur présence était nécessaire.

Un président enfin président, un ancien président vraiment à sa place, des ministres enfin soudés….Et un mouvement politique qui s’est mis en marge de la république……tant pis pour lui. Espérons que ces adhérents seront la demain, anonymes surtout….Espérons.

 

Il reste trois questions :

  1. quelle éducation civique de nos enfants? s’il est peut être « normal  » de ne pas vouloir assister à la minute de silence d’hier, cela pose une vraie question républicaine…..
  2. Quid de demain?Quelle société voulons nous ? N’allons nous pas oublier très vite notre obligation de nous accepter les uns les autres?
  3. le monde est à nos pieds, mais nous avons oublié ce monde, qui partout subit les assauts de l’extrémisme, de l’intégrisme, de la pensée unique, du refus de la liberté et de la démocratie…..Ne serions nous pas sectaires ?

Et puis en vrac  des questions de société qui devront trouver des réponses…..

  • quelle liberté d’expression?
  • quelles images?
  • Peut on rire et se moquer de tout ?
  • quels moyens allons nous nous donner ?
  • quelle récupération?
  • quelle sécurité ? (armer les policiers ? donner plus de pouvoirs coercitifs au non de la démocratie et de la libre expression?).

Enfin, reste la peur, palpable.

 

C’est très beau de se déclarer Charlie, et de l’afficher. Mais cela n’enlève ni le risque, ni la peur.

Paris est très bizarre en ce moment, et c’est normal.L’atmosphère, en dehors des lieux de recueillement, chargés d’émotions diverses, des pleurs aux mots violents, est particulièrement attentive. A la fois sur le qui vive, en attente des prochains événements, mais aussi quasiment stoppée, comme un instantané d’un moment qui s’étirerait à l’infini, ou fortement ralentie.

Et en même temps, la vie continue. Ce qui est à la fois rassurant, et aussi très curieux.

Il faut bien manger et donc faire des courses.Emmener ses enfants à l’école, partir au travail.

Mais certains sur le Cours de Vincennes, effectuaient par exemple leur jogging, et même si les boutiques aux alentours étaient quasiment désertes, certains continuent leurs soldes….Comme si de rien n’était .

 

Un pied de nez à ce qui se passe? De l’insouciance? Ou de l’indifférence?

 

On verra demain. Un jour après l’autre maintenant……

 

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NOUS SOMMES TOUS DES CHARLIE

L’éducation, un modèle du genre.

Malgré ce titre accrocheur, il ne sera pas ici aujourd’hui question de la théorie de genre si décriée ou si discutée dans nos médias actuels et par nos intellectuels de tout poil.

Que d’encre a coulé (enfin de l’encre …électronique en premier lieu) depuis que sortit cette rocambolesque histoire ou nos chères têtes blondes seraient selon les un soumis à l’apprentissage d’une sexualité débridée et à l’inversion des rôles actuellement encore bien compris dans notre société, et selon les autres simplement appris à faire fi des différences physiques ou autres.

Qu’il me serait agréable d’entendre et lire autant de propos sur notre belle éducation, le système français que le monde entier nous enviait.

Nous en sommes à plusieurs générations d’écoliers ne sachant pas lire ou écrire correctement, ou compter correctement.

Si tout le monde n’avait pas son certificat d’études ou son baccalauréat, la plupart d’entre nous savait ses tables de multiplication , ses départements, ses conjugaisons, et pouvait lire  à peu près correctement et écrire de la même façon.

Que l’éducation puisse tester de nouvelles méthodes éducatives, pourquoi pas ! Des générations d’écoliers en firent les frais avec l’étude des mathématiques (ce qui permit à un grand nombre d’étudiants d’arrondir leurs fins de mois grâce aux cours particuliers afin d’éclaircir une matière qui était tout sauf simple, sortie des dessins aux tableaux de patates illustrant la théorie des ensembles).

Que l’on n’ait plus besoin d’apprendre par cœur, on peut en discuter avec la génération de l’internet et du mobile.(à mon avis personnel, apprendre par cœur les bases est une nécessité aussi bien éducative que physiologique, mais la aussi le débat reste ouvert).

Mais que l’on soit capable d’enchaîner les réformes de l’éducation nationale, sans se poser de question aucunement, et laisser un nombre de plus en plus important de personnes incapable de lire ou d’écrire, ou compter sans s’interroger sur notre système d’éducation de nos chères têtes blondes (mais aussi sur notre capacité à rattraper nos erreurs mais ce serait un autre débat , celui de la formation professionnelle, bien en panne), c’est totalement inacceptable.

Mais la question de l’apprentissage de la formation, est ce vraiment (malgré les sommes énormes englouties dans le ministère de l’éducation nationale) une volonté établie sans faille malgré les discours tous bords confondus des gouvernements successifs ?

Je n’en suis pas certain, et plutôt dubitatif.

Car l’éducation, la connaissance, c’est l’ouverture sur le monde, l’ouverture au monde.

C’est un brûlot explosif et il n’est pas flagrant, malgré tout ce qui peut être affirmé que c’est vraiment la volonté établie de notre état démocratique.

Et pourtant l’éducation, c’est  apprendre à vivre ensemble, apprendre la tolérance, et comprendre le monde dans lequel l’on vit.

C’est le fleuron d’une démocratie bien sentie.

C’est pourquoi les signes actuels de l’appauvrissement éducatif (et ce malgré les ressources actuellement proposées que ce soit les bibliothèques ou internet) commencent à être inquiétants.

Chacun a droit à une éducation, c’est inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’hommes. Et son but est multiple mais en tout cas pas simplement de donner le vernis culturel pour briller dans les salons parisiens, mais permettre d’avoir un regard sur le monde, et tenter de le comprendre.

On en est loin. Les signes d’un appauvrissement culturel, d’un vide éducatif, et d’un fossé intergénérationnel deviennent inquiétants  et particulièrement  visibles.

Il suffit de parcourir les forums sur internet, de lire les appels à la haine, à la violence, au déni de l’ordre établi, aux diverses guerres saintes (dont les tenants de la théorie du genre sont un exemple; mais l’on pourrait aussi parler du schisme en Amérique entre les tenants de la théorie de l’évolution de Darwin

(http://www.courrierinternational.com/article/2014/01/04/la-theorie-de-l-evolution-rejetee-par-plus-de-la-moitie-des-republicains )

pour comprendre que notre société est fortement impactée par la pauvreté éducative et la faiblesse culturelle exponentielle qui fait le lit de tous les  démons et instincts primaires.du genre humain ( le succès de certaines émissions de télé réalité ou de l’appauvrissement des programmes commerciaux en est l’illustration, alors même que la télévision et les médias pourraient être un formidable vecteur éducatif).

Mais il y a plus grave encore.

Les Etats Unis sont en train de mettre un terme à la plus formidable avancée de tous les temps qui allait permettre à l’ensemble des êtres humains de s’affranchir de l’école ou tout au moins, d’avoir accès à la formation, librement, gratuitement , démocratiquement. Gageons que l’ami des Etats Unis qu’est la France va suivre l’exemple de son puissant allié.

En effet, les Moocs (ces cours en ligne libres et accessibles à tous), la révolution de ce siècle dans la progression des peuples vers la liberté et la connaissance, ne sont plus autorisés vers certains pays ennemis des Etats Unis ( http://format30.com/2014/01/29/les-moocs-sont-ils-des-armes-de-destruction-massive-interdits-iran-cuba-soudan-syrie/ ).

Comme l’écrit l’auteur de cet article ci dessus, ce n’est pas aller vers l’amitié et l’échange entre les peuples.

La connaissance est un droit, l’éducation aussi. Et ce ne doit pas être négociable.

Un pays qui refuse à certains le droit à l’éducation (surtout envers des populations très défavorisées) n’est plus une démocratie. En tout cas, c’est un pays qui foule les droits de l’individu du pied, et écrase toute velléité des peuples à s’élever.

Ce n’est pas le premier signe d’un écart envers les droits inaliénables de l’humanité, et des citoyens de ce pays pourtant si beau et qui souffre actuellement.

La surveillance des communications au niveau mondial par la Nsa en est un autre. Comme bien d’autres encore…

Mais si nous devions copier ce refus de donner libre cours à l’éducation à des populations de pays « ennemis », pourquoi ne pas décider demain de refuser à la plupart des gens cette éducation pourtant nécessaire pour s’élever, non pas au dessus de sa condition, mais s’élever tout court et accéder à la connaissance ou au moins à une meilleure compréhension du monde dans lequel nous vivons.

Pour en revenir à l’éducation nationale, il serait plutôt temps pour nous de faire un bilan au lieu d’une énième réforme qui va gâcher les chances de générations d’enfants.

Mais je doute que ce sera à un moment la politique choisie.

Les futurs citoyens de la France seront ils des citoyens éduqués ou bien des bannis de la culture et du savoir?

J’ai bien peur que ATD Quart monde avec ses bibliothèques de rue ait encore de beaux jours (ou tristes jours) devant elle

http://www.atd-quartmonde.fr/

Marine rame et n’aurait pas ses signatures ?

Elle aura beau se plaindre, en demander raison à la justice par le biais d’une question prioritaire de constitutionalité, Madame Le Pen a tellement de mal à obtenir ses 500 parrainages que le PS et l’Ump sont obligés de lui en fournir.

Madame Le Pen se réclame de la démocratie et ouvre une question démocratique d’importance.

Devons nous réserver le partage démocratique à quelques groupes importants, ou bien tout un chacun peut il s’immiscer dans le débat?

Sur la place d’Athènes il fallait convaincre le plus grand nombre pour être suivi.

Pour le Front national il faudrait au contraire instaurer l’anonymat des idées pour pouvoir être une démocratie.

 

Les sages du Conseil constitutionnel ne s’y sont pas trompés en refusant à Mme Le Pen  de pouvoir récolter anonymement ses signatures d’élus.

Car il est facile de lancer des rumeurs ou des paroles, mais il faut aussi savoir être jugé sur ses actes. et porté par ses pairs qui n’ont pas l’air d’être si nombreux en définitive ?

 

www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2012/2012233qpc.htm

Ou s’arrête la liberté d’expression ? Devant la puissance de l’Etat ?

En quelques années, le droit de s’exprimer est devenu facile.

Internet a tout changé.

Auparavant, la communication distante ou de masse passait de difficiles méthodes et des instruments plus ou moins au point.

Citons pèle mêle les tam tam, les signaux de fumée, les pigeons voyageurs, les sémaphores, le télégraphe, la diligence, la pirogue.

Entre ces divers moyens de communication le livre tient une place à part mais a permis de diffuser une connaissance mondiale, il n’a qu’à penser à la Bible ou au Coran.

Puis vinrent les technologies dites aujourd’hui de niveau 1.0.

Soit le téléphone,  le magnétophone, la télévision, le satellite.

Arriva l’informatique, puis la micro informatique…..

Et les réseaux, prémices d’internet, du world wide web (ou toile d’araignée mondiale).

Enfin, Google et facebook, Yahoo et youtube….

L’échange et les activités en e 2.0 étaient nés.

Le droit de s’exprimer est donc devenu aisé.

La messagerie, le courrier électronique a permis à moindre coût de pouvoir communiquer avec le monde entier (enfin celui non censuré comme la Chine par exemple) rapidement et avec un retour souvent immédiat.

Les chats, les forums les blogs permettent de constituer des groupes par intérêts de pensée ou de vie, d’intégrer de nouveaux contacts (choisis?) afin de communiquer toujours plus.

Le contenu des flux peut être enrichissant mais se cantonne souvent à des banalités qui pourtant trouvent leur place dans la sociabilisation de leurs membres.

Facebook a ses adeptes toujours plus nombreux, et aide les personnes solitaires à conserver un minimum de vie sociale.

Les courriers sont utiles, et permettent beaucoup de choses sans se déplacer, en particulier, et c’est tant mieux puisque de plus en plus de démarches ne peuvent se faire que de cette manière, la plupart des services publics n’ayant plus d’accueil physique.

Revenons cependant à la liberté d’expression.

Avant internet, l’information a toujours été censurée.

Mais il s’agissait de la presse ou des livres.

En plusieurs décennies, la presse a réussi sa mutation et sous couvert de liberté de la presse, on peut dire tout et son contraire. C’est d’ailleurs le moteur d’un journal dont le succès ne se dément pas « le canard enchaîné ».

Puis vint le 11 septembre…..et son cortège de peurs, de diables en boites, et de phobies.

Le danger était partout et en particulier le net en était responsable.

Tout ce qui avait permis le 11 septembre était disponible à tout un chacun, en plein jour, sans limite.

Et se posait la question de savoir si cela était bon. La réponse coulait de source : non!

Ce qui arrangeait bien certaines personnes, en particulier le gouvernement, qui allait pouvoir recommencer ses divers coup sous le manteau, sans contrôle, sous couvert du secret d’état.

Et se permettre de contrôler, encore plus qu’il ne le faisait déjà les flux internet mondiaux, les échanges privés.

La France aussi en a profité pour resserrer les boulons.

Et à mettre des bâtons dans les roues des nouveaux communicants (et des plus anciens).

La liberté des réseaux est devenue une Lapalissade. Mais les contraintes et la surveillance avancent à grands pas, refermant rapidement une porte ouverte vers la diffusion des idées et de la connaissance.

La censure était morte (pas tout  à fait d’ailleurs; la loi sur la presse et la jeunesse existant toujours), vive la censure.

Hadopi ou la loi sur n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ont mis a mal la liberté d’expression et la confiance dans un réseau sur et démocratique.

Les derniers jours ont été marqués par diverses indications de l’emprise de l’Etat sur la liberté de communication et sur la surveillance accrue qui en résulte.

Tout est bon à dire, mais tout n’est pas bon à exprimer.

On savait déjà qu’il n’y avait qu’un seul discours qu’il faut croire, et qu’il ne fait pas bon dire le contraire.

Seul un courant politique a raison, et fait un forcing sans précédent malgré la négation de la rue pour passer en force des mesures injustes et iniques, inégalitaires et appauvrissantes.  Et ceux qui sont contre sont ennemis de la France.

S’élever humainement contre les retours à la frontière ou le délogement des squats dans le 93 est aussi une atteinte à la nation….

Oser se moquer devient un outrage et mérite une condamnation.

En revanche, certains (ou certaines) qui servent bien l’Etat , ont le droit de dire de grossières âneries qui permettent de s’assurer que ce sont de vraies ou vrais blonds.

1984 arrive, à grands pas; avec la réécriture de l’histoire…

http://www.actualitte.com/actualite/23266-cigarette-evin-tabac-tyrannie-oeuvres.htm

Et puis il y a eu WIKILEAKS et la peur. Peur non pas du public, mais des gouvernements qui voient leurs petits secrets dévoilés et vus ou lus par tout un chacun, soit monsieur tout le monde.

Et les tentatives rocambolesques pour empêcher la diffusion de ces données compromettantes.

Alors que ces données devaient et devraient à l’avenir être rendues publiques.

Au lieu d’avoir peur, les gouvernements feraient mieux de militer pour une vraie transparence. Et en profiter pour annuler le secret défense.

Au lieu de cela :http://www.zdnet.fr/actualites/wikileaks-l-armee-de-l-air-americaine-filtre-l-acces-aux-sites-de-presse-publiant-les-donnees-39756874.htm

La surveillance des personnes va maintenant se faire en violant le secret de la correspondance. Toute personne qui ne plaira pas ou proférera des idées en désaccord avec le pouvoir établi pourra voir ses communications téléphoniques ou ses mails espionnés sans contrôle judiciaire….

http://lci.tf1.fr/politique/ecoutes-une-information-du-canard-enchaine-dementie-par-matignon-6081236.html

Enfin je vous propose cet article pour aller plus loin : http://desgeeksetdeslettres.com/blog/pourquoi/liberte-de-la-presse-liberte-d-expression

Allons nous devoir nous battre dans notre soit disant démocratie pour conserver notre liberté d’expression et de conscience ?

Heureusement, j’ai une grande confiance admirative dans tous ces groupes qui travaillent « pour le plaisir et leurs convictions à diffuser des informations ou des outils libres et gratuits, qui font progresser l’humain, que ce soit dans des actions (les écologistes par exemple) ou des moyens (les promoteurs du libre par exemple) ou les idées (wikipédia bien sur, mais il y en a d’autres).


L’anesthésie du risque

Sur le Blog Silence les agneaux, un article intitulé l’anesthésie du risque.

 

Je me suis permis de déposer un commentaire :

 

“Ce qui est sur c’est l’apparition de l’autoritarisme par le principe de précaution, de république, de démocratie ou d’humanité.

Depuis une trentaine d’année, nous sommes de plus en plus régulés par une inflation légaliste (lois -décrets- circulaires et traitée nationaux et européens) .

La "sécurité" n’existe que depuis quelques années (après guerre) et va disparaitre en moins de temps.

Cependant, il ne suffisait pas forcément auparavant de travailler durement pour s’assurer et s’assumer.

Il n’y avait qu’une solution, travailler jusqu’à la mort en espérant que la vie ne vous nuirait pas trop durement.

Nous allons vers l’insécurité au prétexte de la sécurité. Ce n’est pas cela qui tuera l’humanité. L’humanité se tue elle même en dehors de toutes règles. Ecologiquement, nous serons peut être l’une des dernières civilisations avant un prochain anéantissement.”