Les robots mangeurs d’argent.

Les robots mangeurs d’argent.

En lisant un des billets de Jean Michel BILLAUT sur une grande firme de vente de jouets, je suis arrivé à une question qui me nargue depuis mes lectures et relectures des mondes étonnants emplis de robots d’Asimov.

Je suis donc allé parcourir comme proposé le le blog de Marshall Brain concernant notre avenir proche peuplé de robots (moins de 50 années) et ou l’homme n’aurait plus sa place ou, en tout cas plus de travail.

C’est demain, mais c’est déjà aujourd’hui…..et c’était hier.

Aujourd’hui les chaines de supermarché remplacent les hôtesses de caisse par des machines automatiques….

Demain, le personnel complet pourra être remplacé par des robots humanoïdes qui verront le jour dans les années à venir.

Dans les années 75 commencèrent à apparaître les premiers automates bancaires qui délivraient des billets. Et remplaçaient aux moins deux guichetiers.

Auparavant les premiers robots à peinture avaient vu le jour.

En parallèle l’informatique commençait à poindre le bout du nez.

Les années 80 voient l’apparition des premiers micro ordinateurs…

Aujourd’hui l’informatique médicale robotisée remplace avantageusement la main du chirurgien par aller découper à la cellule près une tumeur quelconque.

Aujourd’hui notre monde change et se transforme. Faut il en avoir peur ?

Oui, car ces changements se font à marche forcée, sans aucun accompagnement social, et surtout sans politique volontariste ou simplement sans politique du tout.

Nous pouvons avoir peur de lendemains qui déchantent, ou des masses de personnes sans emploi regarderont à travers les carreaux les machines occupées aux tâches qu’elles effectuaient naguère.

Des lendemains qui risquent d’être perturbés par toutes ces personnes désœuvrées et au chômage, sans occupation, mais aussi sans réels loisirs, amers.

Des lendemains ou la paix sociale pourrait être compromise et ou la société occidentale devra pleinement décider de ce qu’elle souhaite :

  • gérer les millions de personnes sans emploi et sans ressources, aux portes du désespoir et de la haine de ce progrès prévu seulement pour les « chanceux » et non pour les laissés pour compte du travail et de l’emploi
  • proposer une nouvelle société, une nouvelle vie, un nouvel eldorado à tous, tous les membres de la société, ou les machines ne seront pas des conccurentes, mais seront affectées au service de chacun, et non pas pour la création de profits à court terme, ou chacun pourra enfin bénéficier des progrès humains  et d’une vraie société de loisirs, pas seulement des loisirs immédiats et faciles, mais des loisirs de l’éducation et de la culture, des possibilités offertes à l’esprit humain de se grandir et de s’élever, par la connaissance et la création.

Le monde d’aujourd’hui n’est pas prêt à ces changements.

Pourtant les années qui viennent seront décisives. Ou nous restons dans la logique du profit immédiat et à court terme, afin d’enrichir quelques uns tout en laissant la plus grande partie de la population dans la misère, au risque d’ailleurs à terme de tuer la poule aux oeufs d’or, ou nous cultivons l’espoir et l’esprit d’une société d’avancée et de progrès, ou chacun serait égal à l’autre, et ou les robots feraient partie intégrante de notre vie, de notre société.

Les robots, d’ailleurs, pourront nous demain nous en passer ?

Rien n’est moins sur. La société évolue. Les besoins aussi.

Il n’est qu’à voir  par exemple l’allongement de la durée de la vie et l’augmentation exponentielle de populations vieillissantes, qui ont grand besoin d’aide à domicile assistée.

Ou des besoins en équipement robotiques dans tous les domaines (restauration, nettoyage, assistance, veille,  garde, secours….)

Ce serait aussi idiot de refuser ce progrès social que les auteurs d’anticipation nous prévoient si bien.

A condition de vouloir vraiment le bien humain et non simplement un profit.

A ce propos, les derniers évènements écologiques désastreux n’ont ils aucune signification? Ces désastres ne démontrent ils pas que nous devrions peut être aujourd’hui commencer à réfléchir à notre avenir mondial ?

Allons nous continuer à détruire la planète tout en augmentant le nombre de personnes prélevant ses ressources sur elle ?

Ou allons nous réfléchir à d’autres solutions ?

Les robots ne permettraient ils pas une conquête spatiale sans heurts et sans risques ?

Aeres ou évaluation de la recherche et de l’enseignement

La réponse à la question sur la Valorisation de la culture scientifique
13 ème législature

Question écrite n° 05517 de Mme Marie-Christine Blandin (Nord – SOC-R)

  • publiée dans le JO Sénat du 11/09/2008 – page 1805

pose principalement la question de l’évaluation et des évaluateurs.

 

la réponse ministérielle est édifiante :

“ l’AERES un rôle déterminant dans la définition de nouvelles modalités d’évaluation de la recherche et la mise en œuvre de procédures transparentes, condition indispensable pour que les citoyens gardent leur confiance au monde de la recherche.”

 

 

Question : qui connait l’AERES dans le grand public ?

Qui se préoccupe de l’évaluation scientifique ?

Les citoyens français ont ils confiance dans le monde de la recherche ? La question mérite d’être posée.

Je ne crois pas cependant qu’il y ait urgence, quand on voit le succès des journées portes ouvertes, et toujours la priorisation des bacs à caractère scientifique.

Il est plus urgent aujourd’hui, et je n’aurais de cesse de le répéter, de donner les vrais moyens à la recherche.

 

Moyens tous azimuts, moyens extraordinaires, pour une conquête victorieuse de la science applicative, seul moyen pour notre pays de pouvoir éventuellement gagner cette bataille, ou, au moins ne pas perdre trop de plumes, dans un combat qui s’annonce comme la nouvelle frontière, le new deal de ces prochaines années.

 

Car, tout est à faire, tout est à inventer. Nous ne savons pas aujourd’hui ce qui demain pourra être fait. Ce qui demain marchera.

Demain, au sortir de la crise, éventuellement, un nouveau monde devra naitre (pas forcément sur la Terre d’ailleurs).

Ce monde est à créér, à imaginer. Et ce ne sera pas un nouveau second life. Ce monde sera réel, mais ne sera certainement pas la suite de notre monde actuel, de notre société actuelle.

 

Plusieurs tournants, plusieurs défis sont à relever. Nous avons une responsabilité extraordinaire, pour nous, et pour les générations futures.

C’est vrai qu’à l’échelle du temps, l’humanité est récente; très jeune. C’est vrai aussi que si nous n’y prenons garde, une autre espèce pourrait nous supplanter.

 

Je ne veux pas le croire. Nous avons ce défi à relever, continuer à exister, dans 10 ans, dans 100 ans, dans mille ans….dans les siècles à venir…

Nous devons y arriver, nous pouvons y arriver. Et nous avons la possibilité de faire cela en créant de la richesse…à condition d’investir!

 

Une guerre vient de commencer, à nous de franchir victorieusement ce challenge …ou de mourir…ou au mieux de devenir l’un des pays en fin de développement…ce qui, si cela avérait, ne nous laisserait comme choix que de …mourir.

Débuts d’une catastrophe annoncée.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre le message que vient de lancer ce jour notre président à Saint Quentin.

Sous couvert de mots rassurant comme : il faut laisser du temps aux mesures prises , on vient de nous annoncer que la crise serait plus sérieuse que ce qui avait à la fois été annoncé et prévu.

Arrêtons de fermer les yeux et de faire l’autruche pour une fois en France.

La crise est sérieuse et sévère.

Elle est mondiale, et entamera la solidité des états, en particulier ceux du vieux continent, et de la maintenant moribonde Amériqe.

Tout le monde ou presque, devra lutter pour sa survie, et celle de ses proches.

Les états policés vont se retrouver confrontés à l’émergence de nouveaux groupes, qui se retrouveront sous la bannière des plus forts, et à celle de mouvements incontrôlés et incontrôlables, inféodés à des mouvements religieux intégristes, ou à de riches “barons” qui en l’échange de leur protection gouverneront des régions ou seule leur loi comptera, et ou la morale des états ou des religions sera bannie.