La Burqua

A la suite de mon article sur la burqua, une amie m’a entrainé sur le site de La Tribune de Genève, , le blog des hommes libres qui proposent divers articles caustiques, ou amusant.

Ou l’on y retrouve l’opinion arrété d’Elisabeth Badinter, qui exprime fortement ce que beaucoup pensent sans vouloir le dire.

J’admire cette femme, qui oeuvre avec beaucoup de clairvoyance à assurer la condition des femmes dans le monde, et, sans juger, met le doigt sur le double langage de certains.

Donc, la tradition, c’est bien. Mais la souffrance de cet état n’est pas de mise dans notre société. Pourquoi essayer d’imposer des coutumes autres, qui n’ont rien  à voir avec la religion, ou la pratique d’un culte?

A ce titre, je ne comprends pas pourquoi les bretons n’ont pas réussi à imposer leur costumes, ou les basques.

Burka : addendum

Petit addendum à mon article sur la burka. J’avais promis de ne plus intervenir sur le sujet, mais les virus se propageant, l’actualité m’oblige à y revenir.

En effet la grippe H1N1 et la rapidité de sa propagation (tiens au fait ne devrions nous pas passer au plan 5.b?) impose de reconnaitre le bien fondé de certaines pratiques choquantes pour le monde occidental.

Et si le port de la burka était un mal nécessaire pour tous (hommes et femmes)?

Au lieu d’un minuscule masque peu efficace, de vaccins couteux, et difficiles à distribuer, la burka pourrait être une solution raisonnable et d’un cout modéré.

La solution à un grand problème de santé pourrait bien venir de la main d’Allah.

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La burka, l’homme, la femme et le prophète

Je ne veux pas entrer dans cette polémique stérile concernant ce sujet particulièrement sensible, et pour lequel le président américain Obama s’est déjà prononcé pour la culture des payas arabes.

Le contexte n’est pas le même en France.

La responsabilité de nos institutions sacrées est en jeu. Le catholicisme et d’autres religions sont largement mises à contribution.

La pérennité de l’Etat laique, uni et indivisible est mis à mal.

Mon opinion individuelle compte peu. Comme je suis l’un de ces impénitents pécheurs tentés et enchantés de l’être, ma contribution est sans effet dans le débat.

J’aurais aimé en 1968-1969 ne pas vivre dans un petit village des pyrénées, mais dans une grande ville afin de profiter de la diminution de la longueur des jupes….mais en même temps j’étais aussi un peu jeune pour m’y intéresser vraiment…

Trois remarques simples; au lecteur d’en tirer les conséquences :

  1. les religieuses catholiques peuvent porter le voile, et librement, vivre en vase clos, sans aucun regard que celui de leur confesseur, et de leurs soeurs…
  2. nous vivons dans un pays ou les préceptes de la république empêchent d’afficher trop ostentatoirement des symboles religieux…
  3. si l’on accepte en France le port de la burka, librement consentie (cela va s’en dire), il est alors acceptable que nos femmes puissent se promener, pour les mêmes raisons en mini jupe dans les pays du magrhreb….

Je n’interviendrais pas plus dans ce débat….

sauf à vous inviter à lire ce texte ! sur le site du Monde