Je suis à la maison du Japon de Paris près de la tour Eiffel pour situer. Je n’arrive pas à en ressortir. Une fois de plus je suis ému, ici par des photographies de l’un des maîtres de la photographie réaliste.
J’ai eu l’occasion de découvrir les photographies puissantes et variées de cet artiste incontournable. Ken Domon était connu pour sa volonté de capturer la réalité telle qu’elle est, sans artifice ni embellissement. Ses photographies sont donc d’une grande authenticité, témoignant de la vie quotidienne des Japonais dans un contexte historique particulièrement difficile.
Le réalisme est une composante essentielle de son œuvre. Ses photographies sont d’une grande sincérité, témoignant avec force de la vie quotidienne des Japonais et de l’impact de la guerre sur la population civile. Lorsqu’il photographiait les cadets de la marine ou les infirmières de la croix rouge, Ken Domon cherchait à montrer la dureté de l’entraînement et la rigueur de ces professions. De même, lorsque Ken Domon photographiait les personnes irradiées à Hiroshima, il ne cherchait pas à embellir la réalité de leur souffrance. Ses photographies sont d’une grande dureté, témoignant avec force des conséquences dramatiques de la guerre sur la population civile.
Mais le réalisme de Ken Domon ne se résume pas à la dureté de la vie quotidienne. Le photographe cherchait également à capturer la beauté et la poésie de la vie, comme en témoignent ses photographies des temples ou des portraits d’enfants. Ces photographies sont également d’une grande authenticité, révélant la richesse de la culture et de la vie japonaise.
L’exposition présente une grande variété de photographies, avec des thèmes très différents. On peut ainsi admirer le célèbre portrait de trois jeunes filles, dont l’expression vive et expressive témoigne de la beauté de la jeunesse japonaise. Les portraits d’enfants sont également très touchants, révélant la sensibilité de Ken Domon et son talent pour capturer l’innocence de l’enfance.
Mais l’exposition permet également de découvrir des photographies plus dures, comme celles des personnes irradiées à Hiroshima. Ces photographies sont d’une grande dureté, témoignant avec force des conséquences dramatiques de la guerre sur la population civile. Les photographies des cadets de la marine ou des infirmières de la croix rouge sont également très fortes, témoignant de la rigueur de ces professions.
Une belle occasion de découvrir un artiste incontournable de la photographie japonaise. Les photographies présentées sont d’une grande variété, témoignant à la fois de la dureté de la vie quotidienne au Japon dans un contexte historique difficile, mais aussi de la beauté et de la poésie de la vie. Le réalisme est une composante essentielle de l’œuvre de Ken Domon, qui avait le talent exceptionnel de capturer la réalité telle qu’elle est, sans artifice ni embellissement, révélant ainsi la complexité de la vie au Japon.
Véritablement je suis subjugué par ce réalisme qui nous impose la vision vitale du Japon d l’après guerre, de l’énergie d’un peuple qui malgré le malheur, vit. En particulier ce couple d mariés irradiés qui présentent leur enfant….
La crise des urgences de Troyes (et de tous les établissements obligés de réduite ou fermer des services) est un cri d’alarme face à l’inaction du gouvernement.
Ce dimanche soir, de nombreux patients se verront refuser l’accès aux urgences de Troyes en raison d’un manque de personnel et de lits disponibles. Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle, et elle reflète une crise profonde du système de santé français qui dure depuis plus d’une décennie. Malgré les promesses et les réformes annoncées, le gouvernement n’a pas su résoudre les problèmes structurels qui menacent la qualité des soins et la santé de la population. Ce n’es tozs faire d’avoir été alerté. Le manqie d’ophtalmologistes en particulier aurait pu permettre de prendre la question au sérieux. Il aurait suffit de le vérifier rapidement alors même que les patients le remarquaient. Las, la situation n’a pas eu l’air d’inquiéter ou que ce soit. Il faut dire que les réformes structurelles allaient plus vers la rentabilité que la qualité. Nous aurions bien des exemples à citer aujourd’hui…
Depuis plusieurs années, le nombre d’établissements de santé en France a diminué, et les hôpitaux restants sont confrontés à une surcharge de travail qui affecte la qualité des soins et la sécurité des patients. Les fermetures de lits, la réduction des budgets et le manque de personnel sont autant de facteurs qui ont conduit à la crise actuelle des urgences de Troyes.
Cette crise a un impact concret sur la vie de milliers de patients chaque jour. Des personnes souffrant de maladies graves, d’accidents ou de traumatismes doivent attendre des heures avant d’être prises en charge, et certains doivent même être transférés dans d’autres hôpitaux, souvent éloignés de leur domicile. Cette situation peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé des patients, qui ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin en temps et en heure.
Le gouvernement a promis de résoudre la crise des urgences en investissant dans le système de santé et en mettant en place des réformes structurelles. Cependant, ces promesses sont restées lettre morte, et la situation s’est détériorée au fil des ans. Pour résoudre la crise, il est urgent de prendre des mesures concrètes, telles que l’embauche de personnel supplémentaire, l’augmentation des budgets alloués aux hôpitaux et la mise en place de réformes structurelles pour améliorer l’efficacité et la qualité des soins de santé. Mais bien évidemment au vu des crises budgétaires et de la dette phénoménale si les patients et malades ne luttent pas malgré les difficultés inhérentes à leur état il n’y aura pas de réformes pourtant necessaires.
La crise des urgences de Troyes est un cri d’alarme qui doit être entendu par tous. Il est temps pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour résoudre cette crise et assurer la santé et le bien-être de la population. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester les bras croisés face à cette situation, qui menace la vie de milliers de personnes chaque jour. Agissons maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
Il est déjà trop tard. Des opérations ont été retardées, des examens non realisés, de réelles pertes de chance et sans doute des morts en sursis.
En regardant les peintures d’Anna-Eva Bergman ce vendredi après midi au musée d’art moderne de Paris , je suis frappé par l’utilisation vibrante et intense de la couleur.
Les tons chauds et riches tels que les rouges, les oranges et les jaunes étaient prédominants dans certaines de ses œuvres, mais il y avait aussi une utilisation abondante du bleu, qui est une couleur importante dans son travail. Bergman utilise souvent le bleu pour représenter des paysages tels que des montagnes ou des mers, ce qui donne une impression de profondeur et d’étendue.
En parlant des paysages, il est important de noter que les lieux représentés dans les peintures d’Anna-Eva Bergman proviennent de différentes sources. Certains de ses paysages représentent des endroits qu’elle a visités lors de ses voyages en Norvège, en Écosse, en Islande et en France. D’autres paysages sont des interprétations imaginaires de régions montagneuses ou maritimes. Par exemple, ses peintures de vagues bleues évoquent la puissance de la mer, mais elles sont aussi une représentation abstraite de l’eau et des éléments naturels.
Dans l’ensemble, les peintures d’Anna-Eva Bergman sont une fusion de couleurs intenses et de paysages évocateurs, créant une expérience visuelle captivante. Sa maîtrise de la couleur et de la texture lui permet de capturer la beauté et la puissance de la nature dans ses peintures.
Son utilisation de la matière, des matières, ses représentations des paysages, du mouvement m’ont ému et retourné.
J’ai compris maintenant ce que je rejetais jusqu’alors. Il est important de voir en vrai les œuvres d’un artiste plutôt que de simplement regarder une image. Les peintures d’Anna-Eva Bergman sont un excellent exemple de cette idée.
En regardant une reproduction d’une peinture de Bergman, on peut apprécier les couleurs et les formes de l’œuvre, mais on ne peut pas avoir une expérience complète de sa texture et de sa profondeur. Les coups de pinceau de Bergman sont souvent épais et texturés, et cela crée une dimensionnalité et une richesse supplémentaires qui ne peuvent être pleinement appréciées qu’en personne.
De plus, les peintures d’Anna-Eva Bergman ont souvent une taille assez importante. Voir une reproduction de taille réduite ne peut pas transmettre l’impact émotionnel de l’œuvre originale lorsqu’on est confronté à sa taille réelle. Les couleurs et les textures prennent une nouvelle vie lorsqu’on se tient devant l’œuvre elle-même, ce qui crée une expérience plus immersive et plus émotionnelle.
Enfin, il y a souvent une ambiance particulière dans les galeries d’art ou les musées où les œuvres sont exposées. L’exposition d’Anna-Eva Bergman, est organisée de manière à mettre en valeur les peintures et à créer une ambiance particulière. Cette ambiance contribue à l’expérience émotionnelle globale de l’exposition, ce qui ne peut être reproduit en regardant une simple image.
Je suis conquis et sidéré de ne comprendre qu’aujourd’hui.
Apprécier pleinement une œuvre d’art impose de la voir en personne et d’avoir une expérience immersive de l’œuvre elle-même, ainsi que de l’ambiance créée par l’exposition.
Une histoire comme tant d’autres mais qu’il est besoin de coucher par écrit à titre de ….témoignage ? Guérison? Résilience ? Ou tout simplement pour y mettre fin ?
A mon amour que j’aime de façon passionnée, mais aussi subtile, complètement, incroyablement, pathétiquement, disproportionnée, à la folie.
La folie est un bien grand mot, répondra t-il, mettant à mal l’étendue de celui-ci.
Et pourtant c’est ainsi que je le conçois et veut l’espérer . Un amour à la folie ou rien n’est acquis, tout est à inventer, ou les montagnes sont à escalader ( le correcteur voulait mettre à escalier ce qui aurait pu aussi être écrit, non pas des montagnes à escalier, mais des escaliers à gravir ), les précipices à franchir et les obstacles à surmonter .
Un amour subtil et foisonnant, tel les écrits de Patrick Granville , ou tout est à inventer, a imaginer , même si cela a déjà été fait des millions de fois , car rien n’est jamais neuf en définitive, ou la moindre attitude, le moindre geste, le moindre mot, la moindre caresse emporte vers la félicité et le bonheur qui fait mal tellement il est puissant et fort .
Un amour d’émotions, de regards, d’attentions, de convergences, de subtilités, d’impressions, de moments subtils et de non dits, juste exprimés voir retenus .
Un amour puissant et fort mais sans retour .
Un amour passion si puissant que l’on peut s’oublier soi même ce qui peut paraitre dangereux en soi, mais qui est me paraît il l’essentiel de l’amour .
Le partage amoureux c’est la félicité, le nirvana, l’improbable et rare .
L’amour à sens unique a ce mérite d’être sans faille , et de poser l’autre sur un piédestal . Avec toutes les dérives auxquelles on peut s’attendre . Mais il est le merveilleux de la vie pour celui ou celle qui aime. Il est la folie de l’amour, la sensation d’exister par l’autre , la vie exclusive et merveilleuse qui emporte, transforme, et sublime pour le meilleur .
Ou le pire quand le réveil est brutal .
Quand l’autre n’aime pas, et que l’on s’épuise à aimer.
Même si l’on savait, même si c’était dit, même si l’espoir est la , toujours présent .
Même si le coeur s’arrête un coup à la vision de l’autre, même si chaque parole de son amour est bue, même si chaque parole de soi paraît idiote en face de son amour , même si l’on veut croire encore et encore .
L’amour est puissant et peut amener tant de bonheur . Mais quand la désillusion finit par l’emporter et qu’il n’y a aucun retour , que reste t-il, en dehors de ce goût amer, de cette tristesse qui assomme, et de ce vague à l’âme qui fait de vous un zombie ?
L’amour ne peux exister que partagé .
On peut se sacrifier comme le suggère Fabienne Pascaud
C’est une possibilité . Rare et sans doute terrible à vivre .
Ou finir par comprendre . Continuer à aimer l’autre mais se retirer pour se protéger . S’éloigner non pas parce qu’on aime plus mais pour se protéger d’un amour sans lendemain .
Ce qui est difficile et aussi très souvent rare .
Je ne sais pas quelle est la meilleure solution .
Mais ce que je sais , fortement, dans ma chair et dans mon mon âme, c’est que l’amour est fragile, quand il n’est pas partage, et surtout l’amour ne se commande pas .
Va mon amour, envoles toi . Je ne vais pas te retenir même si je le voudrais . Va et préservez moi .
L’avenir je ne sais ce qu’il sera . Sans toi . Est ce même possible ?
Est il possible d’aimer sans la présence de l’autre ? Est il même possible de vivre ?
Impossible de répondre à ces questions . Trop tôt sans doute .
Alors le temps fige. L’émotion nous submerge. Il n’est pas de mots pour exprimer l’incomparable et la puissance de la naissance, renaissance pour celui qui voit arriver devant lui un être si minuscule que son pouvoir ne peut être et qui pourtant transfigure le présent et stratifie le temps .
Son pouvoir est si fort que devant lui s’incline l’humanité, et ses parents en adoration.
Il n’est pas concevable que la terre s’arrête de tourner et pourtant l’enfant né fige les événements . Ses parents ahuris de sommeil découvrent la puissance de l’attention réclamée d’un être habitué à se faire comprendre en se faisant entendre.
Le monde devenu fou, un tourbillon de vie, vitalité sans repos, réalité excessive qui fait que l’on se sent vivant et en même temps épuisé de tant d’ardeur.
Mais joie et bonheur de la vie présente, être vivant plus que jamais par la vie procréée, la vie de la continuité de l’existence.
N’en déplaise aux féministes, ou au mascunilistes, Il en sera encore longtemps ainsi. Le miracle de la vie sera toujours un composé male et femelle, même si un jour peut être le clonage sera réalité. Mais de base ce sera toujours un ensemble élaboré par deu êtres différents et complémentaires.
Des claques de culture qui font que mon monde ne sera plus jamais le même.
Et je ne l’aurais pas évoqué sans la claque finale de ce vendredi 27 janvier 2023, où j’ai assisté à la disparition sous les eaux d’un Mac Donalds…..
Mais j’y reviendrais.
Pour moi, la culture, c’était le livre, éventuellement la musique (classique de préférence, je n’avais jamais trop approfondi l’impact de certaines musiques ou chanteurs au message chocs, ou sibyllins), la poésie (dont j’étais en dehors de Prévert totalement en dehors de toute sensation ou affection), mais avant tout la peinture, et ces dernières années la sculpture.
Nous sommes rares dans le monde à avoir droit à un ministère de la culture, (bon d’accord 14 ministres de la culture en Europe qui pleurent la marchandisation de l’audiovisuel….) évidence de notre singularité, un vrai bastion, ce ministère protégé tel un blockhaus des atteintes de la société. Et très distant des HLM ou des banlieues. (Heureusement que les banlieues ont leur propres vies et n’attendent guère des mannes du ministère pour vivre et concevoir). J’ai toujours été fasciné par cette distance entre le sommet et la base, qui se retrouve partout en politique, encore plus aujourd’hui sans doute, car la société civile n’oublie pas de pointer du doigt ses désillusions, et son incompréhension (les gilets jaunes éloignés des palais par exemple, ou les squats d’artistes).
Mon rapport à l’activité artistique étant particulièrement distant lui aussi bien que plus primaire (je suis dans l’incapacité absolue, fait très étrange et incompréhensible pour moi-même mais aussi pour tous ceux qui me côtoient de réaliser quoi que ce soit avec mes doigts), je n’avais en dehors de la vision et de l’audition peu ou pas d’affect à l’œuvre, à l’art. Ce qui ne me posait de problèmes que quand je voyais des copains dessiner des bouquets parfaits ou jouer de la guitare à faire chavirer le coeur des filles.
Enfin, la danse en dehors de FlashDance ou Fame, voir Dirty Dancing, c’était très peu pour moi. J’avais été échaudé petit par l’oiseau de feu mis en représentation à l’école maternelle.
Les autres arts, mineurs, ne m’ont jamais captivés.
Et je parlais de quatre chocs culturels, mais il y en a cinq en définitive. Car le dernier ne m’a pas fait forte impression sur le coup, mais en commençant à écrire ce texte il ressort comme une évidence.
Mon monde s’est écroulé, physiquement, mentalement, émotionnellement, et sans doute psychiquement. Fondamentalement, je ne vais pas changer, mes idées seront toujours à peu près les mêmes, mais ma prise de conscience de l’impact de l’art sur nos vies est un choc si traumatisant qu’il en bouleverse tout mon monde.
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis guère influençable, que je cultive le moment présent, je suis serein. Apaisé depuis de nombreuses années.
Mais découvrir tout d’un coup que je suis assis sur une bombe approchant à grande vitesse est non seulement foudroyant en termes émotionnels mais encore bouleversant pour l’intellect. C’est très déstabilisant, et complexe à analyser, car j’évoque ici des émotions fortes.
Quand en plus j’apprends que le noyau de la terre vient d’inverser sa rotation d’après les dernières théories….(bon ok il a l’air de faire ça tous les soixante dix ans, donc on s’en fiche un peu en même temps? ).
Pour faire un parallèle démonstratif, mon adhésion à l’écologie reste limité. Parce que :
La pollution dans le parc naturel des calanques ne sera jamais stoppée car économiquement, les industriels gagneront toujours à ce jour.
La déforestation en Amazonie ou en Afrique dépend trop des conditions économiques des habitants. L’agriculture en est la première cause.
Les ressources en eau montrent et démontrent la fatuité de certains (comme les masques jetés par terre mais c’est une autre question) qui remplissent leurs piscines ou creusent des puits de plus en plus profond pour leur confort ou détournent des fleuves pour gagner du pouvoir au niveau des Etats.
Et puis j’ai envie de voir le monde et de prendre l’avion, j’ai envie que l’on aille explorer l’univers, j’ai envie du progrès, j’ai envie de vivre correctement sans avoir à aller chercher mon eau au puit ou couper du bois (c’est mon idée personnelle je ne demande pas à ce que chacun la partage).
Pour moi, la robotisation, l’IA sont une chance. Une chance qui ne sera pas exploitée sauf à produire des jetons de monnaie virtuelle en réchauffant l’Arctique. Alors même que les progrès sont tellement fantastiques que l’on pourrait annihiler la pauvreté et la faim et les maladies en une dizaine d’années. Mais bon, je vais être égoïste, pendant que les malheureux s’entassent sur les trottoirs, en bon occidental, je veux aller au soleil et me baigner dans la mer…Quand les autres se noient dedans en rêvant d’un meilleur avenir.
Et enfin, ce n’est pas mon combat. J’en ai d’autres. Qui me prennent tout mon temps. Alors, si vous voulez vous battre pour l’écologie, je dis banco, mais pas avec moi. Et je dis respect à toutes ces personnes qui se battent pour un monde meilleur, en particulier les jeunes (mais aussi les moins jeunes). Quant aux annonces présidentielles…..hier je l’ai vu revenir vers le palais….Une vingtaine de voitures ….(si ce n’est pas lui c’est encore plus inique). La modération, le respect de la planète, pour certains, pas pour tous.
Oui, mais voila….
Voila, voila, voila.
Mes pas m’ont emmené un peu par hasard, mais avec cette idée quand même au sein de la maison du Danemark sur les Champs-Elysées. Je n’aurais pas du. Mais j’y reviens.
Quelques temps avant, j’avais fait la découverte au Petit Palais de deux expositions qui m’avaient beaucoup plus. Entendez moi bien. je ne suis pas influenceur, je ne fais pas de publicité ici. Je parle juste d’un cheminement qui fut, suivant le côté duquel on peut se placer soit très long, lent, soit excessivement rapide, sinon brutal. Mon but est simplement d’évoquer ce choc.
La première de ces expositions, après avoir écumé complètement le Louvre et le musée d’Orsay, en particulier, avec quelques incursion dans les musées de Chirac ou l’institut du monde arabe et divers musées orientaux, ou d’art moderne de province, celui de Dijon en particulier ou du Havre, c’est celle de
« Modernité, énigmatique, déstabilisant » écrit la présentation de l’exposition. C’est exactement cela. Et même si tout ne m’a pas plu, c’est la première fois peut être que dans des tableaux, des dessins, je trouve la lumière que je cherchais depuis toujours. Ses portraits sont excessivement expressifs mais jamais les traits ne sont exagérés. La lumière arrive au bon endroit (soulignons aussi celle apportée parfaitement par les talents des éclairagistes, c’est assez rare pour le noter).
Provocation et audace pour des sujets alors refusés par une société anglaise collet montée. Ses nus ne sont pas les derniers à choquer alors même qu’il a réussi à ne peindre que la réalité sans aucun artifice érotisant. Ses sujets de prédilection, les salles de spectacles, montrent surtout le public dans les gradins ou galeries. Une impression étrange et déconcertante. Je n’irais pas plus loin dans la description de son œuvre, très moderne pour l’époque, et de son utilisation différente de la couleur. Mais c’est vraiment la première fois que je me retrouve en phase avec la peinture, un artiste, même si tout ne pouvait pas me plaire.
Jusqu’à présent, je voyais des tableaux, je profitais de certains d’entre eux, en particulier dans l’art moderne qui pouvaient me toucher un petit peu, puis je mélangeais avec les milliers d’autres déjà vus. Sans rien retenir. Sans vrai retentissement.
Walter Sickert je ne connaissais pas (de toutes façons, une autre de mes particularités est d’oublier les noms, les styles, les époques, je ne suis intéressé que par les sensations que provoque l’œuvre vue). Mais je suis transporté par cet artiste précis. C’est la première fois dans ma vie. .
La Joconde,
je l’ai vue, plusieurs fois, longuement, sans aucun transport. C’est pourtant le chef d’œuvre non?
La vénus de Milo,
ou d’autres statues des grandes salles du Louvre sont déjà pour moi plus parlante. Alors même que ce ne ont que des représentations magnifiées du corps humain. Mais avec quels talents !
Cependant, tout cela ne m’avait jamais trop passionné. Et je préférais de loin continuer à marcher dans Paris. J’ai vu l’atelier de Zadkine, aussi. Trop tourmenté lui, par exemple pour mes gouts.
En parallèle le même jour , au même endroit, j’ai pu voir l’exposition consacrée à
Un artiste complet, oublié, qui joua de la peinture, s’illustra par ses sujets en particulier publicitaires, et fut encore graveur. Empli d’humour, et de poésie, ses illustrations de Gulliver sont superbes et enchantent les enfants, dont votre serviteur.
Ses gravures et dessins lumineux, projettent sur Paris et ses habitants un regard amusé, ironique mais à la grande bonté. Féru des inventions modernes il illustre les journaux d’époque de vues aériennes dessinées magnifiquement cadrées en perspective plongeante, à donner le tournis, même si je ne l’ai pas ressenti.
Témoin de la modernité grouillante, il est aussi capable d’invention et de créativité.
Bref j’ai adoré, c’était attachant, et amusant. Moins prenant peut être que le peintre précédent, mais truculent. Le luxe de détails de ses dessins m’a donné de la joie à simplement les détailler.
Mais cela ce sont des impressions, les miennes, personnelles et qui, comme on le sait aujourd’hui dépendent de ma vie, de ma culture, de mon environnement et de mes interactions, si ce n’est de mon humeur. Ce que je partage ici m’est particulièrement personnel. Pour d’autres personnes, peut être passeront elles au sein de ces expositions sans sourciller ? Tout est possible avec l’Art.
Puis Vendredi je me suis donc arrété devant la maison du Danemark, qui tente d’inscrire la culture de ce pays en France. Sans faire de bruit, avec beaucoup de retenue. Et j’aime cela.
Je susi donc monté au deuxième étage afin de voir cette exposition, ce qui est un bien grand mot.
Dans la salle tournaient une vidéo, un carrousel de diapositives, et trônait un gros ballon rouge ainsi que quelques briques dont j’allais apprendre qu’elles servaient aux poissons.
L’hôtesse m’expliqua agréablement « le Bicolore » cet espace artistique de la maison du Danemark, puis cette exposition d’artistes engagés.
Ce n’est pas la fin du monde, disent les artistes dans l’annonce de leur exposition, mais pour moi, j’en suis renversé.
L’hôtesse m’explique alors que Superlex, ce collectif d’artistes, a commencé par fabriquer avec un ballon du biogaz pour produire de l’énergie, dans un village sans ressources de ce type d’une contrée lointaine, le ballon étant par ailleurs exposé (je vous rassure, nettoyé et sans odeurs), dans une démarche engagée.
Puis elle m’expliqua que le film que j’allais voir était celui d’un Mac Donald reconstitué complètement, que l’eau va complètement immerger et recouvrir.
Enfin, les sculptures que je vis dans la salle sont des habitats à poissons à base de matériaux de maisons. Le collectif milite pour une symbiose entre tous les acteurs terrestres. Son œuvre est quand même mieux expliqué ici :
Après avoir un peu regardé les diapos qui illustrent la poche destinée à convertir les excréments des animaux et humains en biogaz, auxquelles que je n’ai pas vraiment porté intérêt, malgré les possibilités de la démarche, je me suis installé sur un banc rudimentaire devant l’écran projetant un film du Mac Do.
Un Mac Donald reconstitué complètement, avec ses caisses,, ses pubs, ses enseignes, ses frites préparées d’avance, son plan incliné de burgers préparés, ses poubelles, ses banquettes dures et ses tables en bois, des néons, quelques papiers par terre, les sauces en sachet, les pailles, tout, et un gobelet par terre.
Vide, une ambiance étrange, mais rien d’affolant.
Et puis de l’eau commence à passer sous la porte. Beaucoup, qui s’insinue petit à petit et monte assez vite. Vous commencez à comprendre qu’elle ne va pas s’arrêter.
Et c’est le cas, c’est le gobelet qui commence à flotter, puis les papiers par terre. Ensuite l’eau monte et le Personnage si célèbre commence à flotter et à voguer avant de s’effondrer. Puis les poubelles se remplissent. La caméra commence à filmer en immergée.
Les frites commencent à se noyer ou flotter, les hamburgers aussi, les papiers, les pailles sont atteintes. En fin du film, l’enseigne s’éteint dans un éclair, le restaurant continue à se remplir jusqu’à la fin.
L’ambiance devient glauque au long du film, l’eau se trouble, les divers solides et liquides imprègnent la clarté de l’image d’une pellicule trouble.
C’était déroutant, même si j’avais compris dès le début.
Le voir et l’imaginer, deux aspects différents de la même situation.
Sauf que cela m’a choqué. Terriblement. L’hôtesse me l’avait d’ailleurs annoncé. Une partie du Danemark va passer sous l’eau. Tout ne pourra être sauvé. En France aussi d’ailleurs, sans doute. Le Danemark c’est un petit pays, c’est catastrophique.
Voila comment une expression artistique peut vous remuer aux tripes et vous faire prendre conscience d’une réalité.
Il serait peut être temps d’agir ? Même si la montée des eaux parait inéluctable et ne changera pas le monde, elle va changer la vie de grosses populations et en faire mourir beaucoup. Ce seront encore des terres non cultivables par exemple.
Je savais cela. J’ai quand même accès aux informations et à internet et je suis curieux de nature.
Mais le voir, m’immerger dans une réalité même si c’est par un film, un spectacle vivant sans acteurs mais imagé, c’est totalement différent. Et cela m’appartient. Sans doute que d’autres ne réagiront pas aussi violemment ou pas du tout même.
C’est justement tout le propre de l’art, et de la vision de l’artiste.
Jusqu’à présent, l’art, pour moi, était une simple vue de l’esprit. Une élucubration qui pouvait ressembler à la réalité, éventuellement, tels les tableaux impressionnistes, ou les reportages photographiques qui prennent un cliché de la réalité mais pas forcément la réalité (on peut faire dire tellement de choses à une photo particulièrement bien cadrée ou recadrée). Mais jamais je n’aurais pu penser être impacté dans mon moi, mon être, en être atteint aussi fortement.
C’est chose faite. Et dans le cas présent ce n’est pas réjouissant.
En tout cas j’ai compris que l’art avait un impact, pas forcément décelable, mai vrai. et qu’il pouvait être aussi fort que cela.
Je vais être un peu grandiloquent mais je ne crois pouvoir être encore le même maintenant, même si fondamentalement, je ne vais pas changer, ni changer grand chose.
La quatrième exposition est plus lointaine et m’avait moins marquée. il s’agissait de projections de mondes miniatures en allumettes ou matériaux de récupérations, ou la pauvreté, la calamité était bien présente, et ou chacun tentait de survivre par ses propres moyens. A la lumière de cette immersion dans l’eau elle me parle beaucoup plus. Du coup ressurgissent toutes ces personnes devant lesquelles je passe sans m’arrêter, le long des trottoirs. Pour qui l’art n’existe guère, et ou le véritable art est de survivre. Vous voyez que ce Mac Do me reste en travers du gosier ?
Enfin la dernière exposition que je vis récemment c’était « l’encre en mouvement » (Une histoire de la peinture chinoise au XXe siècle). au musée Cernuschi. J’avais apprécié certaines colorations et dessins. Mais je n’avais pas vraiment été possédé. C’est trop loin de ma culture. En rédigeant ce texte aujourd’hui je me suis aperçu que l’art de l’écriture, renouvelé par de jeunes artistes, était aussi un art frappant, percutant. Et que j’étais passé à côté sans m’en rendre compte. Et que les évocations dessinées à l’encre de Chine peuvent avoir un fort impact émotionnel, même simplement ces écrits non traduits qui sont de véritables œuvres d’art, sans conteste.
L’art frappe, s’impose, sait se faire discret, mais impacte.
Vous ne pouvez en sortir indemne, et vous ne pouvez en être dissocié. Une simple église, un monument, le cinéma même ce septième art, sont des impacts sur vos vies.
Une autre exposition, malgré son caractère d’urgence, avec son côté particulier ne m’a pourtant pas impacté de la même façon. Il fallait peut être que je la vois avant cependant pour saisir ce que j’ai trouvé à la maison du Danemark. Il s’agissait d’un voyage photographique sur le fleuve qui sépare le Mexique des Etats Unis, avec tous ses clichés éculés mais aussi sa modernité actuelle. Je n’ai pas vraiment aimé, même si c’est une œuvre importante. (Zoe Leonard Al río/to the River).
Chaque œuvre d’art vous impacte. Mais vous ne vous en rendez pas forcément compte. C’est le propre de l’art. Participer à la vie de tous, agir, ou faire réfléchir. Proposer, suggérer, inventer. Provoquer, ou offrir. Et l’artiste dans sa toute puissance use de on droit divin de créateur pour interagir, car seul, sans spectateur, il n’est rien.
Enfin j’ai fini par ces quelques briques creuses à la maison du Danemark, habitat pour les poissons, qui demain partageront nos maisons en symbiose? le collectif veut y croire ?
Et puis, car il y a eu un et puis.
J’ai rencontré une jeune femme qui venait envoyer son livre de poésies. Des poèmes mignons, des poèmes engagés, des poèmes du coeur, de la vie, poèmes de voyages, et de rencontres, de ruptutes et de découvertes majeures.
La poésie pour moi en dehors de quelques vers très particulier Verlaine et son impair
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
c’était peu important et trop hermétique.
Mais cette jeune femme avec son enthousiasme et son énergie et son espoir de gagner l’un des grands prix de poésie m’a soudain enclin à lire son recueil aux jolis dessins d’accompagnement et aux photos étranges. Et une nouvelle claque m’a surpris, décontenancé, et déstabilisé : la force de ses écrits, et la conviction de ses mots et phrases, ses vers si percutants et poignants, évocateurs d’un ordre humain non linéaire, et certainement pas sclérosé en rond, ou liberté grande de l’Homme passe par des chemins étranges et détournés.
J’ai aimé vraiment. Elle en sera peut pas le prochain Hugo ou Rimbaud, et pourtant elle mériterait sa place parmi les saints de l’écriture.
Et c’est inexplicable ma réaction. Je n’arrive pas à l’analyser. Pourtant la force de ces écrits me transperce et me foudroie.
Le temps n’est qu’un sujet, tout n’est que moment.
Je ne sais pas si je pourrais jamais me remettre de toutes ces émotions.
De la musique dans ces vers, mais quelle musique. Un orchestre symphonique n’y suffirait pas.
Ecrit ce 3 février 2023, texte entamé le 18 janvier 2023.
Ou toi ? Je n’arrive pas trop à comprendre ce tutoiement devenu la norme. Tant que l’on n’est pas présenté il n’est guère admissible, sauf dans certaines cultures de se tutoyer de base. Des personnes que je ne connais pas, sur les réseaux mais aussi dans la vraie vie me tutoient.
Bon ce n’était pas le sujet. Vous avez remarqué cette accélération incroyable du monde? COVID, guerre, COVID 1,2,3,4….9, recul social, augmentation de la misère, coupe du monde de foot déjà terminee, bientôt les jeux …. Misère la préparation fait peur, les retards s’accumulent quand tout s’accélère justement.
Ah oui Noël ….Je suis allé vite fait devant les galeries farfouillettes….ya même plus de gamins devant les vitrines, en dehors des grands dadais toujours en enfance …La magie de Noël est très loin derrière sa marchandisation. Et comme il n’y a pas de neige , ah pardon si mais aux Usa. Moins 55 degrés ressentis vous vous rendez compte ?
Noël magique all I want it’s you…etc . On est plutôt sur un remake de la petite fille aux allumettes actuellement avec ces mères qui attendent avec leurs bébés devant l’hôtel de ville de Paris un toit…Oui je sais la misère est paraît-il nécessaire et harmonieuse pour que les favorisés profitent bien de leurs richesses.
L’exploitation humaine aussi sous toutes ses formes avec une augmentation de la traite humaine …On les trait jusqu’à l’os et pour faire bonne mesure on vend leurs organes après les avoir bien battus pour qu’ils ramènent de l’argent.
Quel beau monde celui où nous vivons hein ?
What a wonderfull world . Tiens le correcteur a écrit work c’était prémédité vous croyez ?
Travailler pour un monde meilleur. Travailler pour vous élever, travailler pour le meilleur des mondes. Ah oui celui des Bisounours.
Un monde où le cadeau de Noël n’est pas arrivé, sur lequel la petite balle posée sur la grosse n’a pas fait gagner la France, alors ça c’est important. On oublie à chaque fois que dans les jeux en face à face il y a toujours un perdant même s’il est très bon. Rien à voir avec la préparation, ou l’esprit d’équipe, l’entraînement, l’arbitre ou le coach. Il y a un perdant c’est juste obligatoire.
De toutes façons c’est passé, on passe au tir à balles réelles c’est plus rigolo non ? Ah flûte il paraît que ce serait un crime raciste . C’est même pas marrant alors.
Noël c’est trop chouette en fait. Sous le sapin le dernier médoc détourné Tik tok pour maigrir, Bien dangereux de ce fait mais tant pis Tik tok le dit que c’est bien, on y va.
Et puis il y a les embrassades, les familles retrouvées, le COVID, la grippe et autres joyeux lurons de fin d’année. Merci la SNCF d’avoir sauvé notre épidémie pour donner du travail aux retraités et aux jeunes dans les hôpitaux , ça c’est de la belle solidarité de classe.
Allez, joyeux Noël à ceux qui le peuvent, tant pis pour les autres, hein, c’est de leur faute s’ils sont seuls ou malades. Ils le veulent bien en fait pas vrai ?
Allez un p’tit coup de cidre bouché, toujours un que les brutes n’auront pas. Ah mais il sent le bouchon. C’est pas passé loin cette fois. A la revoyure l’année prochaine hips.
C’est ce qu’aurait réalisé Salman RUSHDIE, d’après Roberto SAVIANO (journaliste sous protection policière, ayant publié un livre sur la mafia napolitaine qui lui vaut d’être entouré de gardes du corps).
C’est ce qu’il aurait en force et en courage malgré la fatwa dirigée contre lui, et qui trente années plus tard, pourrait bien être exécutée car les coups de couteaux paraissent avoir atteint leur cible.
Effectivement, il a eu force et courage de refuser à un moment de vivre normalement, sans escorte ni protection, vivre, vivre et aimer, vivre et jouer, vivre et penser, vivre et se donner des choix.
S’il avait conservé une protection, il ne vivait plus. C’est certain.
Mais Salman aurait gagné par ses années de vie qu’il n’aurait pas eu sans escorte, d’après Saviano ?
Je ne suis pas d’accord.
Il a gagné quoi? Un sursis, un simple sursis, et il s’en doutait certainement. Et Saviano aussi. Le jour ou la mafia décidera, sa vie sera courte.
Je ne dis pas qu’il n’a pas eu raison ou que Saviano a raison.
Chacun vit et mène sa vie comme il l’entend.
Mais il n’a rien gagné. Ni personnellement, ni publiquement.
Il n’a rien gagné contre le fanatisme, l’obscurantisme, la peur, et les démons d’une humanité qui se terre, et ne veut pas voir son devenir de désespoir et de guerres.
La lutte pour la vie, la lutte pour une conscience de l’humanité, la lutte pour un ordre moral, la lutte pour une vie en communauté, mondiale, humaine, est derrière nous.
Quel que soit le lieu, l’endroit. L’humanité s’enfonce dans les années noires.
Mon discours est sombre, car je le vois ainsi. La France est quasiment le seul pays encore démocratique ( pour très peu de temps sans doute ) car les forces du mal (oui c’est grandiloquent mais je résume les hérétiques, bigots, incroyants, mafieux, scientologues, intégristes, mais surtout – ne vous y trompez pas – bandits et tous ceux qui veulent s’accaparer le monde au nom d’un seul dieu, ou de deux, argent et pouvoir) envahissent le monde.
Une économie gangrenée par la drogue, la prostitution , le jeu ; une société ou l’argent est le seul leitmotiv ; une nature détruite et aucun semblant de commencement de préservation mondial ; une éducation par un nivellement par le bas ; des jeunes et aujourd’hui des moins jeunes sans perspectives ; des guerres ou guérillas un peu partout ; des marchands d’armes, dont la France, touts puissants (même si la France croit jouer dans la cour des grands, elle se trompe cependant , ses généraux viennent de le confirmer).
Et par dessus tout, l’ignorance, le doute, et la remise en question de tout, sous couvert de réseaux sociaux envahissants et d’un anonymat de façade.
Oui, Salman RUSHDIE a eu raison de vivre.
C’est la force de l’humanité. Vouloir vivre. Malgré la mort. Qui fait joindre les sommets, contempler les abysses, retenir sa respiration et communier avec Dieu (ou du moins la merveille de la création).
Mais il n’y a rien gagné, même si il vécu quelques années de plus.
Il a perdu, et c’était écrit d’avance. Il n’était pas prévu dans son karma une mort naturelle, c’était écrit.
En corollaire, la lecture tout d’un coup en réaction de sa publication phare qui lui valut cette fatwa n’est même pas un signe de révolte, juste une curiosité.
Et c’est ça, en fait, qui me rend pessimiste.
Au même titre que la faim dans le monde que les années 60 devaient éradiquer, la lèpre qui devait disparaitre, les femmes qui devaient devenir les égales des hommes et ne plus se faire violer et accéder à la culture, les enfants qui ne devaient plus disparaitre, les guerres qui devaient être la dernière, le nucléaire qui devait apporter l’énergie, la climatisation, et la paix, le épidémies qui devaient être jugulées, l’Otan qui devait nous protéger, et l’ONU pour un ordre mondial certain.
Tout ce à quoi je crois, veut croire, et qui est en train d’être détruit, corrompu par la gangrène des ambitions humaines, de la recherche individuelle du bonheur par la richesse et l’annexion des territoires et des hommes.
Mon seul espoir reste la jeunesse, une certaine forme de jeunesse. Mais il va falloir bouger, vite, très vite.