| Les référentiels de l’administration électronique
17 Avril 2009

Accessibilité, interopérabilité, sécurité et ergonomie sont les maîtres mots de l’administration électronique, qui participe de l’amélioration de l’accueil dans les services publics, un des chantiers prioritaires engagés par Eric WOERTH dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Le site references.modernisation.gouv.fr met aujourd’hui à la disposition des ministères, des organismes publics et des collectivités territoriales un ensemble de règles, de méthodes et d’outils sous forme de documents de référence. Objectif : rendre le paysage des sites publics plus cohérent et plus lisible, afin de renforcer la confiance des internautes et de développer les usages des services en ligne tout en optimisant le fonctionnement des systèmes d’information.
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RGAA : rendre les sites Internet publics accessibles à tous
La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux administrations de rendre accessibles leurs sites Internet aux personnes handicapées. Pour les aider à se mettre en conformité, la direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) s’apprête à publier officiellement la version du référentiel général d’accessibilité (RGAA) : un outil de mesure et d’accompagnement indispensable pour garantir qu’un site web pourra être vu, lu et compris par tous.
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Une charte ergonomique pour harmoniser la physionomie des sites publics
Mesure annoncée dans le cadre de la première vague des décisions de la RGPP et dont la réalisation a été confiée par Eric WOERTH à la DGME, la charte ergonomique des sites Internet publics définit un ensemble de règles communes de conception et de présentation que devront respecter tous les sites de la sphère publique.
En 2009, l’objectif fixé est de respecter au moins 80% des règles de niveau "recommandé".
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RGI : harmoniser les échanges entre systèmes d’information.
Pour répondre aux attentes des usagers, l’administration doit offrir des services modernes, transverses et interactifs, ce qui implique d’augmenter la capacité des systèmes d’information à dialoguer entre eux, à échanger avec l’extérieur. C’est tout l’enjeu du référentiel général d’interopérabilité (RGI), en cours de finalisation. Quels sont les objectifs et les bénéfices attendus de ce référentiel ?
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Des mots, rien que des mots !
Ce n’est pas cela qui va permettre aux usagers citoyens de s’approprier les concepts…
Au contraire même;
Il existe deux sites actuellement qui sont au top de ce que j’estime correspondre aux attentes (à ce propos quelles sont elles ces attentes ?) des citoyens :
et
Il y en a assez de tous ces châteaux de carte, ces plans sur la comète, ces réalisations payées par les contribuables qui ne servent à rien, ces planifications non planifiées et incontrôlées, ni contrôlables.
Les réseaux ne sont pas si lointains, internet vient juste de naître.
Ce que cela sera demain, nul ne peut le prédire; seules quelques pistes sont en cours d’évaluation. La plupart des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux instruments sont encore inconnus et à créer, à inventer.
Cela, c’est passionnant; et c’est le rôle de la recherche, qui, comme je vous l’ai suggéré, doit augmenter considérablement; sans en faire justement un machin qui tourne tout seul, sans contrôle, mais un véritable outil d’incubation des nouvelles techniques, technologies, que ce soit grâce à une recherche fondamentale, théorique, soit par la mise en application de nouvelles technologies et techniques, sans avoir peur d’expérimenter du fait des coûts.
C’est seulement en expérimentant, en se trompant, avec un cout réel, que nous pourrons progresser.
Nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, demain nous serons absorbés, mangés.
Ou nous relevons la tête, ou nous sombrons.
Pourquoi créons nous de magnifiques concepts, élaborés avec grands frais, et effets d’annonces, pour les laisser croupir ?
Le plan est une idée à nouveau nécessaire.
La Rationalisation des Choix Budgétaires devrait enfin être appliquée; il n’ y avait pas besoin d’inventer la RGPP qui n’est, à mon sens, qu’une nouvelle théorie qui sombrera dans l’oubli et qui n’aura pas de pérennité.
Par contre, il y a des avancées, mais avec les faiblesses actuelles :
l’APIE est une idée intéressante. Mais l’un des premiers exemple cités est en totale contradiction avec l’économie de marché qui tend vers une baisse des coûts, du fait d’une raréfaction des moyens et des économies obligées que toute entreprise digne de ce nom doit prendre en compte.
Or si on comprend l’un des premiers actes qui a été la mise en place d’un catalogue des lieux et monuments appartenant à l’Etat susceptibles d’être utilisés pour des tournages de film, on apprend qu’un terrain militaire sera loué par jour de trois à six mille euros, dans une fourchette de marché.
Ce n’est pas comme cela que l’on va favoriser la production de films à petits budgets de qualité; bien au contraire.
Il nous faut innover. Il nous faut inventer.
Or nous sommes en train de nous enfoncer dans les dérives des politiques précédentes, en continuant sur leur lancée.
Osons, Monsieur le président. C’est un pari sur l’avenir, mais au moins nous pourrons agir. Nous ne serons pas les trainards du monde, mais les autres nous suivrons.
Ne nous félicitons pas, mais activons nous. La France mérite beaucoup plus que des satisfécits….
Et beaucoup plus que des lois de protection et de non ingérence…
Osons, Monsieur le président; ouvrons les frontières, ouvrons la porte à de nouveaux éléments;
Vous êtes en train de nous mener vers une débâcle sans précédent, par la réforme des hôpitaux et les restrictions de la sécurité sociale.
Au contraire, il faut investir dans le médical. Ce sera l’un des premiers secteurs économiques dans les années à venir; du fait des récents plans de départ en retraite anticipé des années 1990.
Ce sera une manne essentielle de notre économie; car nous savons depuis déjà des années que le tourisme sera celui des ainés. Autant en profiter pour leur proposer des soins complets en même temps.
Attirons le monde par le tourisme, mais surtout par ses possibilités de soins, par ses maisons de retraite ou il fait bon vivre, par ses technologies d’accompagnement dans la vieillesse. C’est de l’argent, de l’emploi, qui nous tend les bras. Facilement; avec de l’investissement, mais si facilement.
Allons nous laisser anglais, belges ou espagnols récupérer cette manne créatrice de richesse et d’emplois ?
Les femmes ont pu remplacer les hommes pendant la guerre; le pays a pu se reconstruire après la seconde guerre, si rapidement; il n’a fallu que 15 ans….
Ne pouvons nous pas faire de même aujourd’hui ?
Allons de l’avant…
Imaginons, et créons.