Lettre ouverte à Monsieur le président de la république (….)

Emploi : pourquoi les femmes se détournent des métiers de l’informatique

 

Article sur Zdnet; les commentaires sont excessivement intéressants et donnent de premières pistes.

 

Monsieur le président,

  1. Ne gâchons pas nos formations, nos formateurs, nos réseaux d’éducation, nos universités, notre système éducatif et notre système de recherche.

Ma vie a été particulièrement marquée par cette obligation absurde et totalitaire de faire des maths.

Les mathématiques sont importantes et nécessaires.

Mais pourquoi obliger tout le monde à en faire?

C’est vous dégouter à vie, arriver à un rejet

2. Ne revenons pas sur les erreurs du plan informatique pour tous qui a proposé de quoi dégouter une génération complète à l’informatique avec des ordinateurs obsolètes et totalement à part dès leur mise en place, et n’offrant aucun moyens aux formateurs et aux éducateurs, dès la mise en place du plan.

 

3. Ne gâchons pas le plaisir, la créativité et le talent de ceux qui seront les programmeurs de demain et les créateurs de  richesses. En particulier, rapprochons nous des communautés du libre. Et amenons les à nous aider, à créer, pour la société, et pour créer de la richesse. En leur en donnant les moyens.

Nous allons avoir besoin d’une réelle volonté politique, d’un investissement dans le temps.

Et ce n’est pas irréalisable, si l’on prend le modèle Google, qui parti de rien peut employer aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de personnes.

Je ne dis pas que nous devons concurrencer Google ou Microsoft. Mais nous avons des atouts, des opportunités. Rappelez vous le Goupil ou le Bee bop de France télécom.

Nous avons de magnifiques chercheurs, prêts à s’investir; nous avons de magnifiques esprits jeunes dans toutes les strates de la société, prêts à alimenter cette proposition, à l’améliorer et à créer cette richesse dont nous avons besoin.

 

Monsieur le président, il est urgent d’investir dans l’informatique, les réseaux, afin de donner envie à nos chercheurs, nos jeunes, de s’investir totalement, dans la joie et la bonne humeur.

Imaginez la puissance de quelques centaines de milliers de têtes bien équipées, supérieures à plusieurs ordinateurs du type CRAY.

Imaginez la mise en réseau et en commun de ces centaines de milliers de volontaires ?

Je n’imagine même pas les potentialités à court terme….

Et ce n’est que ma première idée….