J’ai toujours estimé que les conditions de travail devaient commencer par des bases simples.
Etre bien au travail commence par de bonnes conditions de travail.
Ces conditions de travail se résument à quelques bases :
- un climat (température, hygrométrie) confortable.
- des locaux agréables et propres
- des relations humaines cordiales
- une hydratation constante.
Or, le 4 ème point s’avère fortement oublié.
Dans les grandes entreprises, en général, des machines distributrices de boissons moyennant paiement sont souvent installées, remédiant à cette problématique.
Mais dans les Pme, la réglementation est rarement respectée.
Elle est pourtant précise et simple à faire appliquer.
Les obligations de l’employeur sont limitatives :http://www.juritravail.com/idees-recues/Id/202
Pourtant la question est loin d’être réglée par méconnaissance. Alors même qu’un simple robinet d’eau potable suffit en général.
La question reste toujours d’actualité :
http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140511435.html
Hydratation
14e législature
Question écrite n° 11435 de Mme Patricia Schillinger (Haut-Rhin – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 01/05/2014 – page 1001
Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question de l’hydratation. Des études récentes ont montré que deux Français sur trois ne s’hydratent pas correctement et que seulement 5 % des boissons de la journée sont consommées au bureau. En dépit des obligations réglementaires auxquelles doivent répondre les employeurs, seulement un tiers des employés a accès dans des conditions sanitaires acceptables à une eau fraîche et potable sur le lieu de travail.
Le rapport visant à donner un nouvel élan à la politique nutritionnelle française remis en janvier 2014 par le professeur Serge Hercberg (« Propositions pour un nouvel élan de la politique nutritionnelle française de santé publique dans le cadre de la stratégie nationale de santé ») préconise notamment d’améliorer l’accessibilité de l’eau (mesure n°6). Par ailleurs, une des mesures du plan d’action gouvernemental de lutte contre les drogues et la toxicomanie vise à lutter contre la consommation d’alcool sur les lieux de travail. Ces dispositions ouvrent ainsi un cadre propice au traitement du sujet de l’hydratation. Elles invitent à renforcer les politiques de prévention au sein de la population générale et auprès des entreprises en particulier qui pourraient passer par une campagne d’information nationale et la mise en place d’un repère de consommation efficace. La France continue d’ignorer les bienfaits de l’hydratation en ne développant aucune campagne en sa faveur telle que « buvez 1,5 litre par jour ». Par sa simplicité, un message de ce type aurait un impact fort. Cette démarche pourrait à juste titre s’inscrire dans la future loi de santé publique et le prochain Plan national nutrition santé. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle entend prendre en faveur de la promotion de l’hydratation dans le cadre de la stratégie nationale de santé.
Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
publiée dans le JO Sénat du 09/10/2014 – page 2290
Sur la base des travaux scientifiques menés par l’ancienne agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), le programme national nutrition santé (PNNS) recommande de boire chaque jour de « l’eau à volonté ». En effet les besoins varient selon divers facteurs comme l’âge, la saison, l’activité physique. La sensation de soif est le signe que notre corps manque d’eau. Ce n’est pas tant le choix de l’eau qui est important mais plutôt le fait d’en boire suffisamment chaque jour. L’eau du robinet est régulièrement contrôlée pour garantir sa qualité. Elle constitue la source à privilégier pour l’ensemble de la population. Le PNNS mentionne également comme repère de limiter la consommation de produits sucrés notamment les boissons sucrées. Le PNNS a produit de nombreux outils et mécanismes incitatifs, servant de support aux actions. Le repère « eau à volonté » est présent dans les différentes affiches ainsi que dans les guides nutrition de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) diffusés à plus de 20 000 exemplaires. Une fiche repère « de l’eau sans modération » a été largement diffusée à la population. L’hydratation sur les lieux de travail fait l’objet d’une réglementation particulière dans le code du travail aux articles R. 4225-2 à R. 4225-4. L’obligation principale de l’employeur est de mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), qui a succédé à l’AFSSA, a été saisie en 2012 par la direction générale de la santé pour actualiser les repères de consommations alimentaires du PNNS, dont celui de l’eau pour les différents groupes de population. Le rapport est attendu à la fin de l’année 2014 et il fournira les bases pour actualiser en 2015 les outils de transmission des messages liés aux repères actualisés.
A condition que l’eau ne dépasse pas la température de 15 ° !
C’est en effet un risque qui mériterait que les employeurs ou personnes chargées d’établir le document unique d’évaluation des risques devraient prendre en considération. Les distributeurs d’eau fraîche sont une bonne solution à ce problème.
Effectivement, et la solution la moins conteuse et la plus naturelle.
Et par expérience, ces derniers mois, je peux vous dire que c’est une nécessité, même si l’on ne travaille pas sur un chantier. Avec 35° dans certains locaux si ce n’est plus (les ordinateurs dépassant les 40 ), la situation peut vite devenir intenable.
Cordialement;