Un essai de réponse au rappor…

Un essai de réponse au rapport sur la santé mentale demandé par Saisine de la Secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet en charge de la prospective et du développement de économie numérique portant sur l’installation d’un groupe de travail « santé mentale » au Centre d’analyse stratégique.

Il fait suite pour la secrétaire d’Etat au rapport de la Commission sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social (lire l’article de wikipédia).

Si le rapport a le mérite d’avoir été réclamé afin qu’un débat s’instaure, j’avoue être resté sur ma fin.

A ce propos, je n’en vois guère de retombées à ce jour, que ce soit médiatiques, syndicales ou associatives.

C’est comme si aujourd’hui, on ne savait pas trop quoi faire des conclusions, admettant que le travail est intéressant, mais que les mesures à prendre restent du domaine de l’inconnu.

Les 350 pages de ce rapport donnent quelques indications, mais peu de solutions.

Et renvoient à la société civile le soin de se prendre en charge et de prendre en charge les populations fragilisées.

Si l’on reconnait aux pouvoirs publics une nécessaire action, il semble que ce sera aux acteurs actuels et habituels de mettre en oeuvre des solutions souvent empiriques, car aucun recul n’est actuellement possible sur ces personnes qui souffrent dans leur chair, dans leur âme, d’un déficit de bien être, d’une acceptation de leur place dans une société de plus en plus menaçante et fragilisante.

La volonté est sans équivoque de reconnaitre la question, d’admettre des difficultés de mal être pour certaines catégories de populations, mais dans le même temps la volonté est claire de miser, en préparant l’opinion aux nouveaux problèmes que seront dans les années à venir de grands défis de société, sur une prise en charge citoyenne de ces questions, afin d’éviter le recours à des financements publics pour les traiter.

C’est d’ailleurs le titre même du rapport « la santé mentale, l’affaire de tous; une approche cohérente de la qualité de vie ».

Pourtant, le stress est devenu un phénomène de société. la maltraitance reconnue et sanctionnée. La dépression en augmentation, le mal être, le mal vivre des notions réelles aujourd’hui. Les consultations sur ces sujets en constante augmentation, la médecine du travail en première ligne.

Il s’agit bien d’un phénomène qui ne contraint pas  une catégorie mais concerne l’ensemble de la population, qui devient aujourd’hui, à la différence peut être d’il y a une trentaine d’années ou il existait sans pour autant être clamé (encore que le mouvement hippie, mai 1968 en ait été des proclamations) une constante de toutes les strates.

Ou l’on apprend aujourd’hui que ce phénomène touche les personnes âgées, les enfants, les adolescents, les ouvriers ou les cadres, les employés ou les femmes au foyer, les célibataires comme les couples.

Saisine de la Secrétaire d’Etat en charge de la prospective et du développement de l’économie
numérique portant sur l’installation d’un groupe de travail « santé mentale » au Centre
d’analyse stratégique.

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